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26 septembre 2014

Chartres, cadran solaire de l'ange, coquille/cadran, âne, labyrinthe...

http://rosamystica.oldiblog.com/?page=articles&rub=327082

L'ANGE SOLAIRE, cadran solaire de l'ange, coquille/cadran

 

- Tout d'abord il s'agit plutôt d'un archange qui nous présent un cadran solaire. Il est la dualité même. Son titre et sa fonction sont éternelles et universelles. Il est le temps divin et sacré.

Il nous montre l'accès du profane par le droit fil de la durée, seule et unique dimension de l'humanité, l'opposant à l'éternité et au sacré dont il se veut issu. Le temps et la durée présentés par l'archange ressemblent fort à une coquille Saint-Jacques inversée sur laquelle s'inscrivent en chiffres, nombres... lumières, ombres, gérant et générant l'ensemble de nos données. Enfin ces dimensions chronologiques sont réglées par une horizontale engendrant la division ultime en douze espaces et treize limites! Et le maître de cet espace enfin compté déploie ses ailes, et ses plumes, pour une envole cosmique à laquelle il convie le lecteur. Notons enfin que seule une des jambes de l'archange (la droite) reçoit le voilage gothique.

L'ANE QUI VIELLE

 

Le symbolisme de cet animal mériterait à lui seul un article complet. Nous retiendrons seulement l'aspect lunaire et docile. Nous déplorerons cependant qu'il soit devenu, hélas, la matérialisation de la stupidité et de l'ignorance. Ne faut-il pas plutôt y voire la dégradation lente de l'innocence et par là: la pureté? Cet aspect négatif n'est peut-être que le fait de ceux qui voulaient la connaissance pour leur seul profit?

Ici l'animal quitte son état (horizontal) au profit d'un état évolué (vertical), nous donnant ainsi le schéma de la possible "évolution".

Remarquons, à présent, l'instrument appelé "vielle": il s'agirait plutôt d'une sorte de petite harpe. Cette dernière est en arc de cercle et même en un demi-cercle de la proportion du cadran solaire de l'archange du Temps. Analogie encore entre le son (musique) harmonieux et les grandes oreilles, propres à l'âne, seules capables de bien percevoir la modulation d'harmonie comme deux colonnes réceptives et s'ancrant sur l'entendement ?.. Dualité, peut-être, montrant que l'âne ne sait que 'braire' pour accompagné la divinité d'une musique céleste ?.. Ou encore cette représentation ne symboliserait elle pas la possibilité d'une évolution, ou progression, dont nous aurions à présent perdu l'essentiel du processus ? Nous noterons en effet que la harpe, surtout sous cette forme, étaient l'instrument sacré privilégié des Bardes et des Druides dont les sons permettaient le contrôle des éléments, des Divinités et... des hommes !

L'instrument maintenu vertical est à cordes. Si l'on prend soin de les compter nous en trouvons cinq. Il n'y aura rien d'étonnant car la musique médiévale se déroule sur seulement cinq notes. Ce système musical est dit "gamme de Pythagore"!!! Rappelons, à ce propos, qu'il faudra attendre la Renaissance pour que la gamme musicale de cinq notes passe à sept notes et donnera une plus grande souplesse à la musique. Le symbolisme du passage de 5 à 7 notes musicales représentant le cheminement de l'Orient à l'Occident n'échappera évidemment à personne.

De plus les initiés constructeurs et sculpteurs ne feront pas vieller l'âne n'importe où... mais bien au seuil de la porte hermétique des morts (étrange ouverture qui, dès sa construction, est aussitôt obstruée et occultée afin de ne servir qu'au seul usage des Esprits défunts). Sur ce registre il suffit d'un anagramme sur une lettre (le i) pour que l'âne ait, au moment précis de l'ultime initiation qu'est la Mort, la double fonction de 'VEILLER' puis 'VIELLER' afin d'accompagner, peut-être, par les dernières vibrations "musicales" d'un air qui s'achève, le dernier souffle de l'Humain abandonnant nos 'Espace et Temps' pour des sphères plus Universelles... C'est une possibilité non négligeable si l'on observe que cette 'Porte des Morts' est construite à trois arceaux romans dégressifs de décharge marquant le passage des trois états à l'éternel universel insondable: le mur infranchissable et matériel.

Enfin l'animal est soutenu par une créature grotesque lui-même porté par une représentation humaine supportant l'ensemble de la sculpture. Les trois "créatures" représentent ici les trois états nécessaires à l'évolution cosmique.

Pilier qui résonne à 50 m de là ds autre pilier qd frappé à sa base, porte ND du pilier

ND ss Terre Orient (avec peinture byzantine à l'Enf Jésus cornu (soleil+lune, mithra?) à côté, lien avec celle occident ( c avec l'Âne qui vielle) (Vierge Noire)

Trois Maries

Le culte aux trois Maries débarquant en Camargue s'est déplacé jusqu'à Chartres. La cathédrale, autrefois, possédait un autel sous leur vocable. La fontaine de Méreglise s'appelait "Fontaine des 3 Maries". Elles étaient aussi patronnes de la chapelle de Montsurs, et celle de Pezy possédait leur antique représentation. Cependant le pèlerinage le plus important et le plus curieux se déroulait à 10 km de Chartres, à Mignères, le 22 mai pour la Ste Marie-Jacobé, le 22 juillet pour la Ste Marie-Madeleine et enfin le 22 octobre pour célébrer Ste Marie-Salomé... Nous notons l'insistance du nombre 22 pour ces fêtes. Faut-il y trouver le symbolisme des 22 lettres de la Kabbale, des arcanes majeures du Tarot, des 22 chapitres de l'Apocalypse de St Jean ou le 'symbole de toutes les formes naturelles et de toutes l'histoire de la créature' ? Autour de la chapelle des "trois Maries" pour cette occasion, la déambulation devient une véritable empoignade. Les pèlerins se doivent, durant les trois tours de cette chapelle, de passer trois fois sous la châsse en déambulation... et aucun d'eux ne voulait manquer ce rituel oublié qui leur garantissait longévité et bonheur...

 

http://rosamystica.oldiblog.com/?page=articles&rub=327066

Labyrinthe : mystères + voir référ accessibles à G

L’étrange rumeur ‘sonnante’ du labyrinthe

 

Cette communication pourrait être amplifiée par une similitude anatomique avec l’oreille. Ce serait une hypothèse retenue par certains chercheurs scientifiques reconnus, tels Matheus Corre et Dan Seper, qui identifièrent une ‘tonalité’ particulière du sol des labyrinthes médiévaux existants. Ils observèrent que le dallage du circuit rendait d’abord un son différent du pavage environnant, ensuite la ‘résonance’ se modifiait en se déplaçant vers le centre. Au cœur même du parcours la fréquence passe en ‘infra’ et ‘ultra’. Enfin le plus curieux: le retour du périple, pourtant sur le même cheminement, déclenche une fréquence sonore différente de celle de ‘l’aller’!… On note que leurs travaux, d’un registre purement scientifique, feront l’objet de commentaires laconiques et très embarrassés, car aucune explication rationnelle ne pourra expliquer le résultat analytique des sondes enregistreuses fournies par des laboratoires excluant toute approche fantaisiste. Le rapport restera au stade d’une étude sans diffusion, ce qui est regrettable. Sur un plan plus symbolique, on retient l’importance, accordée par toutes les civilisations, au son, à la parole et au chant. Le son primordial fut reconnu comme lien ‘essentiel’ entre le créateur et sa créature. Si le labyrinthe symbolisait une ‘intelligence divine’, il devenait indispensable que quelques uns soient à vocation oraculaire, figurant l’écho de la pensée à l’identique des graphismes dans les lieux sacrés où la parole prend tout son sens divin.

L’Eglise, pour ces périples, parfois accomplis à genoux, accordait le salut de l’âme, des ‘indulgences’, des ‘pardons’, égaux à ceux obtenus au retour des pèlerinages de Compostelle ou Jérusalem. Le terme ‘La Lieu’ ne vient pas de la distance, environ 4 km, mais du temps égal à parcourir le labyrinthe à genoux et franchir à pieds ‘une lieue’ à vitesse normale, soit une heure environ.

L’ombre des maîtres et de la Rose!

 

L’emplacement de ces parcours n’était jamais le fruit du hasard, mais le résultat évident d’une volonté spirituelle hermétique de très haut niveau, celui des Maîtres constructeurs bâtisseurs de cathédrales.

Le volume d’une cathédrale se définit dans l’horizontale (résumée aux 2 dimensions utiles à l’existence de la verticale: la concrétisation de l’Espace et du Temps) et dans la verticale (répartie en 3 niveaux élémentaires - le Ciel = l’Esprit, la Terre = l’Âme, le Sous-Sol = le Corps). Le seul point possible où peuvent se croiser à la fois l’Espace, le Temps et les directions cardinales se situe au centre du transept, véritable axe symbolique de l’édifice. Ce point ‘Crucial’ est défini de manière solaire (donc universellement) lors de l’implantation des fondations par les ombres portées d’un bâton vertical, appelé ‘colonne de soleil’, dessinant au sol un ‘cercle de lumière’ dans lequel on inscrit un carré orienté, engendrant les 4 premières colonnes limitant les travées de la nef et du transept. Cette ordonnance donne, sur le sol, l’âme de la cathédrale au point précis de son épicentre… emplacement idéal du labyrinthe. On retrouve ce ‘Tracé parfait’ dans l’implantation des loges maçonniques pionnières du 17è S...

Aujourd’hui il est heureusement possible d’observer, et parcourir, l’un des plus intéressants labyrinthes de France, celui de Chartres. Nous ne reviendrons pas en détails sur ce dernier. A cet effet, le visiteur consultera sur ce site notre dossier ‘Chartres’, dans lequel nous consacrons une étude complète et précise sur‘Le labyrinthe de Chartres et le nom de la Rose’. Nous retiendrons plutôt quelques observations insolites.

Dans la mesure où l’on dispose de documents fiables, on peut dire que les labyrinthes sont de forme ronde (Chartres), octogonale (Amiens) ou carrée (Lyon). Malgré ces différences périphériques, ils disposent, en général, de 11 lignes parallèles avec une entrée à la cinquième ligne et tournant à gauche… Pourtant les époques de constructions sont différentes et les maîtres maçons constructeurs ne sont jamais les mêmes! Volonté délibérée de détails déambulatoires, contraintes de tracés parfaits… ou impositions ésotériques, hermétiques, initiatiques???

Le tracé de Chartres est le plus grand de France (161,50m) et à 11 millimètres près, il mesure 13 mètres de côté. 11 lignes moins 5 pour l’entrée = 6, et la rose centrale est à 6 pétales! Face à ces ‘détails’, peut-on avancer le mot ‘hasard’ sans craindre le ridicule? Chartres encore puisqu’il est question de rose et rosace: le plan de la façade occidentale dessiné sur le sol ferait coïncider le Christ dans la rosace avec l’emplacement exact de la rose centrale. Celle-ci, jusqu’à la Révolution Française, était entièrement recouverte d’un disque de cuivre (solaire) illustrant Thésée terrassant le Minotaure (Charles Challine XVIIe S.). Ce combat peut être interprété comme celui contre la Bête.

La promenade des Dames du Labyrinthe

 

En effet, le trajet énigmatique de cette serpente de pierre ne saurait être autre chose qu’un voyage initiatique idéal et merveilleux: la naissance au bord extérieur de la circonférence, puis l’entrée droite dans la queste par un étroit et tortueux chemin blanc à suivre avec attention car il est l’itinéraire de clarté garant de l’arrivée au but. Le moindre faux pas, une déviation, et l’on passe dans le noir, dédale sans aucune issue, ne conduisant qu’à des culs-de-sac sans espoir de retour. Et l’initié parvient au centre. Il ne peut mourir durant cette déambulation car, régénéré, il sait à présent le chemin du retour, de sa renaissance. Parcours formidable allant de l’extérieur vide à l’intérieur plein… du cercle au point central, retour à la notion du rapport entre la créature et son créateur. A ce propos, on se souviendra qu’une fois l’an, jusqu’au 17e S., les vierges noires étaient portées afin de parcourir, elles aussi, l’itinéraire fabuleux. Le choix des porteurs se déroulait selon des critères strictement hermétiques, car les postulants ne manquaient pas pour le privilège de ‘la déambulation des dames du Labyrinthe’ (Placy de Cours –1654).

Le jeu de l’Oie et le nom de Dieu

Sur un autre registre, il nous faut encore retenir qu’avant leurs destructions, certains labyrinthes comportaient une petite gravure en spirale ou escargot, sur 3 tours seulement.

C Un Labrys cf dans référ word à Signature Labyrinthe

D’une part, ceci accréditerait la signature de maçons ‘revenus’ affranchis d’Ecosse au 13e S… D’autre part, il s’agirait d’un lien, peu connu, avec une connaissance initiatique Gouliarde, pratiquement oubliée, que l’on retrouvera dans les valeurs numériques d’un jeu d’enfant remarquable, tombé lui aussi en désuétude: le jeu de l’oie. Jeu qui, justement, était déjà connu en Grèce, ainsi que, depuis fort longtemps, en France et remis en lumière par un certain Charles Perrault.

Sur ce jeu, visiblement initiatique, à la case 42, on retrouve… le labyrinthe. Celui qui y arrive retourne, d’office, à la case 30, à côté de celle du puits. On pourrait juger hasardeux de dire que 42 a pour valeur numérique 6, et 30 celle de 3, puis d’avancer que 3 est la moitié de 6. Oui… mais 42 peut signifier que le nom réel de Dieu se compose de 42 lettres hébraïques. La découverte du sens pour chacune d’elles conduit à la connaissance de l’unité totalisé dans sa gloire au terme de bien des pérégrinations, des recherches, des errements parfaitement imagés par le dessin des labyrinthes. Ce passage oublié mais direct vers le divin pourrait, selon un rite précis, être retrouvé et utilisé avec profit au long du sentier méandreux. C’est en tout cas ce qu’il résulte d’une étude faite au 18eS. (collection des frères Rocte) par le chanoine Chardau… et vertement interdite de publication par le Vatican!

Le dernier lieu de liberté totale de l’Homme

 

Enfin, les alchimistes classiques identifient le labyrinthe comme un résumé des connaissances hermétiques et chimiques du roi Salomon, sur le plan symbolique, bien entendu. Fulcanelli voit dans le tracé des cercles concentriques interrompus le ‘travail entier de l’œuvre, avec ses difficultés majeures: celle de la voie qu’il convient de suivre, pour atteindre le centre, où se livre le combat des deux natures ; celle du chemin que l’artiste doit tenir pour en sortir.’ 

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26 septembre 2014

Ahriman et Ormuz

Ahriman et Ormazd

 

systerofnight.net/religion/html/iran.html1.    Zarathoustra et la religion iranienne

La contribution iranienne à la formation religieuse de l’Occident est importante : concept du Temps Linéaire, le mythe du Sauveur, eschatologie optimiste proclamant le triomphe définitif du bien, la doctrine de la résurrection des corps, la mythologie des Magus, …

1.1.                    Zarathoustra

Le personnage de Zarathoustra, s’il a vraiment existé, a été transformé en archétype, exprimant les vertus de sa vocation. C’est en transe qu’il avait ses visions et communiquait avec Ahura Mazda. Il devait être familier des techniques chamaniques indo-iraniennes, même si les extases et visions attestées dans les gathas, et ailleurs dans l’Avesta, ne présentent pas une structure chamanique.

1.2.                    La révélation d’Ahura Mazda, le mazdéisme

Ahura Mazda correspond au Varuna indien. Avant Zarathoustra, les iraniens le vénéraient comme grand dieu ou même dieu suprême.

Zarathoustra reçoit la révélation de la nouvelle religion directement d’Ahura Mazda, il imite l’acte primordial du seigneur en choisissant le Bien, et ne demande pas autre chose à ses fidèles. L’homme est sommé de suivre l’exemple de Ahura Mazda, mais reste libre de son choix.

Ahura Mazda occupe la première place. Il a créé le monde par la pensée. Il est accompagné par une escorte d’Etres Divins (Amesha Spenta), qu’il a en partie engendré, et qui comportent une valeur abstraite (l’Ordre, le Pouvoir, la Dévotion, etc.).

Une des ces entités, Angra Mainyu, a choisi la voie du Mal. Mazda n’est pas tenu responsable du choix de celui-ci, ce n’est pas une religion « dualiste ». Mazda n’a pas non plus empêché ce choix, ce qui signifie soit que Mazda transcende toute sorte de contradiction, soit que le mal constitue la condition préalable à la liberté humaine.

Progressivement les daevas, les« anciens » dieux, sont assimilé à des démons, et leurs cultes et rituels sont proscrits. En fait, Zarathoustra s’élève surtout contre les excès des rites orgiastiques. On y voit aussi une illustration de l’opposition entre cultivateurs sédentaires et pasteurs.

Zarathoustra a quand même repris et accepté nombres de croyances et d’idées religieuses traditionnelles, tout en leur donnant une nouvelle valeur.

Zarathoustra ne doute pas du triomphe des justes et de l’anéantissement des daevas. Il se demande cependant quand cette ère arrivera, tout en la croyant proche. Il se désigne lui-même comme le sauveur (Saoshyani). Il s’efforce d’abolir l’idéologie archaïque du cycle cosmique périodiquement régénéré et proclame la fin du monde imminente et irrévocable, décidée et effectuée par Mazda.

La lutte contre les forces du mal, les fidèles des daevas, se durci en dualisme. Une autre opposition survient : celle entre le matériel et le spirituel. L’accession et la compréhension de cet aspect spirituel deviennent initiatiques. Cet effort spirituel est assimilable à celui des sages évoqués dans les Upanishads indiens.

1.3.                    La religion des Achéménides

(ME001c105)

Les achéménides forment une dynastie perse, fondatrice de l’unité iranienne, fondée par Cyrus II le Grand au –VI ième siècle.

La théologie des achéménides, même s’ils n’étaient pas zoroastriens, était du même niveau que celle des gathas (abstraction, soucis moraux, …). Ahura Mazda y est un grand dieu créateur.

Persépolis est une capitale sacrée conçue par Darius. Elle est réservée à la célébration, sous l’égide de Ahura Mazda, de la fête du Nouvel An, qui était comme d’habitude la répétition d’une cosmogonie, mais aussi une anticipation de l’eschaton. On y retrouve aussi le combat d’un dieu ou héros contre un monstre marin ou un dragon. C’est le Roi iranien qui était responsable de la conservation ou de la régénération du Monde. Les prêtres reprenaient leur rôle sacerdotal le reste de l’année.

1.4.                    Evolution du mazdéisme

Dans le Yasna-aux-sept-chapitres, ajouté aux gathas, se trouvent des innovations : les Amesha Spenta sont mentionnés pour la première fois en groupe ; on rencontre le terme yazata (dieux) qui deviendra important plus tard ; le feu est identifié à l’Esprit Saint, et il est identifié avec le soleil à Ahura Mazda ; Asha, également associé à la lumière, est la Vérité, Justice, Ordre ; Haoma gagne une place importante dans le culte (Zarathoustra acceptait ce culte, n’en stigmatisant que les excès).

1.5.                    Mithra

Peu après la réforme de Zarathoustra, Mithra commence à prendre de l’importance. Sa toute puissance, grandeur et créativité sont présentées comme l’œuvre de Ahura Mazda. Les deux dieux sont présentés réunis : Mithra-Ahura.

Mithra est le dieu des contrats, mais aussi le dieu de la guerre (il se montre violent et cruel) ; il est dieu solaire, associé à la Lumière ; il est omnivoyant et omniscient ; il assure la fertilité des champs et des troupeaux. Ces attributs contradictoires viennent de son ascension au rang de grand dieu. Le mazdéisme l’a surtout promu en tant que dieu champion dans la lutte contre les daevas et les impies. Mithra remplace petit à petit Ahura Mazda, mais sans devoir le détrôner violemment comme c’est souvent le cas.

 

Les iraniens pratiquaient l’incinération des corps et l’ensevelissement des cendres dans une urne. Après la mort, on retrouve des motifs familiers : traversée d’un pont, ascension céleste, jugement, mais aussi la rencontre de l’âme avec son propre Soi, sa daena. Cette daena lui préexiste, mais est en même temps le résultat de son activité religieuse sur terre. Elle se présente sous une forme féminine archétypisée. Elle guide l’âme du juste sur le pont Cinvat (qui en gros relie le Ciel et la Terre). L’âme passe alors devant Ahura Mazda et les Amesha Spenta. C’est au moment du passage sur le pont que les justes sont séparés des méchants : le pont s’élargie pour les juste et se réduit à une lame de rasoir pour les impies.

 

Yima devint le Premier Roi et le modèle du Souverain parfait. Il était le Roi de l’Age d’Or, et son royaume devint le « Paradis » dans lequel les âmes des justes séjournaient en attendant le Renouveau eschatologique avec l’arrivée de Saoshyani (le sauveur).

 

2.    Synthèses iraniennes plus tardives

2.1.                    Zurvan et l’origine du Mal

Zurvan a des racines archaïques, probablement un dieu Céleste lié au concept du Temps. Dans les textes un peu plus tardifs, il était lié au Temps et au Destin.

Alors que rien n’existait, Zurvan avait offert pendant 1000 ans un sacrifice afin d’avoir un fils. Comme il avait douté de l’efficacité de son sacrifice, il conçut 2 fils : Ohrmazd, « en vertu du sacrifice offert », et Ahriman, « en vertu du doute ». Ahriman naquit de force le premier pour devenir Roi. Pour ne pas violer son serment, Zurvan lui donne la royauté pour 9000 ans, après quoi Ohrmazd règnerait. Tout deux engendrent des créatures.

Le Mal est le résultat d’un accident technique, d’une inadvertance du sacrificateur divin, d’un doute. La différence avec Ahura Mazda est importante : l’Esprit mauvais choisissait librement son mode d’être, et le Seigneur n’avait pas la responsabilité directe de l’apparition du Mal.

2.2.                    La fonction eschatologique du Temps

La cosmogonie présuppose déjà une eschatologie et une sotériologie. Le Temps, Zurvan, est non seulement responsable de la Création, mais il rend aussi possible la destruction d’Ahriman et l’éviction du Mal. En effet, Ohrmazd a créé le Monde afin de vaincre et d’anéantir le Mal.  De plus, le Temps cosmique n’est pas circulaire, il a un commencement et une fin. C’est un intervalle limité, une histoire sainte, dans lequel aura lieu le combat contre le Mal.

 

Avant l’agression d’Ahriman, la création matérielle (getik) était bonne et parfaite, ce qui montre l’attachement pour la vie incarnée, pour le travail, et pour la matière. Ahriman et ses troupes démoniaques gâchent le monde matériel en le pénétrant, et surtout en s’installant dans les corps des hommes.

C’est grâce à l’attaque d’Ahriman que Ohrmazd matérialise le monde, ce qui entraînera finalement la défaite d’Ahriman. Le Mal, inconsciemment et involontairement, aide le triomphe du bien.

 

Gayomart est le fils d’Ohrmazd et de la Terre, il a une forme ronde et brille comme le soleil.

Lors le la Création matérielle, Gayomart reçoit le premier la révélation de la Bonne Religion.

Il subira l’attaque d’Ahriman, et sera souillé par la Prostituée (et à travers lui tous les hommes). Il survivra 30 ans après l’agression.

Lorsqu’il « meurt », de son corps sont produit les métaux, sa semence est purifiée par le soleil et un tiers tombe par terre et produit la rhubarbe d’où naîtra le premier couple humain, Masye et Masyane. (ce n’est pas la totalité du monde qui est créé de son corps)

Ohrmazd leur ordonne de faire le bien, de ne pas adorer les démons et de ne pas manger. Gayomart leur transmet la Révélation.

Mais même s’ils proclament Ohrmazd comme le Créateur, ils cèdent à la tentation d’Ahriman et voit en ce dernier le créateur de la Terre. Le couple est alors damné et leurs âmes resteront en Enfers jusqu’à la Résurrection.

Ils cèdent ensuite à la tentation de la nourriture.

Enfin, au bout de 50 ans, ils s’accouplent. Des jumeaux naîtront, qu’ils dévoreront. Alors Ohrmazd supprime le goût des enfants, afin que dorénavant les parents les laissent en vie.

 

La théologie mazdéenne proclame Gayomart comme étant l’homme juste et parfait, égal à Zarathoustra et Saoshyani.

 

La mort et le mal étaient introduits dans le monde à la suite du péché des Ancêtres, alors que le zoroastrisme voyait plus une erreur de jugement qu’un acte de désobéissance.

 

L’âme des hommes, que Ahriman n’a pas réussi à tuer, est le plus puissant allié d’Ohrmazd car elle seule, dans le monde matériel, dispose du libre arbitre. Le corps en est l’instrument. Il n’est pas fait de ténèbres, à l’origine ce corps était « brillant et parfumé », mais la concupiscence l’a rendu puant. Mais après le Jugement eschatologique, l’âme retrouvera un corps ressuscité et glorieux.

En fait, la doctrine de la résurrection des corps proclame la valeur inestimable de la Création matérielle.

 

Avec le Sauveur Saoshyant arrive la fin des temps. La description reprend, afin de les annuler, les faits et gestes des Ancêtres. La boisson préparée avec la graisse du sacrifice du bœuf Hathayos et du haoma blanc rendra immortels les hommes ressuscités. Les combats du début sont réitérés (dragon, les deux armées…). Ahriman est vaincu, et un incendie gigantesque purifie l’ensemble du monde. Après la Rénovation, les hommes, délivrés du risque du péché, vivront éternellement.

2.4.                    Les Mystères de Mithra

Voir le document sur les Mystères.

2.5.                    Héritage indo-européen

Voir le document sur les indo-européens.

 

26 septembre 2014

Acacia

ACACIA nezenlair.unblog.fr/tag/esoterisme/paris-esoterique/

« La forme ancienne du piquant végétal de l’épine est akantha, mot qui, par extension, signifie la plante elle-même comportant des épines : l’acanthe, l’acacia. 

L’acacia est donc symbole de découverte initiale, de développement primaire, de candeur enfantine avant que ne se constitue le savoir. « Akakia signifiera donc l’innocence, l’ingénuité que symbolise l’arbuste. »[5] 

Or à l’activité de l’esprit-compas et la passivité de la matière-équerre, répondent l’activité de la verticalité et la passivité de l’horizontalité. Toutefois, à l’instar du symbolisme du jardin atlantique, il convient de penser la verticalité et l’horizontalité dans leur dimension cosmologique, c’est-à-dire comme le jeu réciproque des directions complémentaires de l’Univers. 

l’équerre se trouve barrée du compas, accomplissant le passage de la matière à l’esprit, puis cette transformation se poursuit à droite grâce à la découverte cosmologique de la double directionnalité de l’univers : l’horizontalité est délivrée par la base du delta, qui se trouve elle-même barrée par le fil à plomb indiquant la verticalité. Or, l’horizontalité délivrée par la base du delta se nomme le « niveau » tandis que le fil à plomb peut être nommé, selon la tradition, « perpendiculaire ». Et, nous dit Jules Boucher, « Les signes d’apprenti, de Compagnon et de Maître se font toujours par Equerre, Niveau et Perpendiculaire. »[6] Nous avons donc, dans ce petit square, les trois grades fondamentaux de la maçonnerie,

5 et 6 Jules Boucher, La symbolique maçonnique, Dervy, 1948,

26 septembre 2014

Fête des fous, âne

Fête des fous, âne... http://racines.traditions.free.fr/naglfar/index.htm

La Nef des Fous si chère à Sébastien Brandt, l’évêque de Bâle, est évidemment une manœuvre de l’Église* pour éliminer ce rite* du Char Naval* typiquement païen* qui donna son nom au Car Naval et qui, subsistant, rappelait trop l’Ancienne Coutume (Paganisme*). Rappelons que la Fête* des fous dont le centre semble être la cathédrale de Chartres, faisait suite à la fête de l’Ase/ Âne° à l’occasion du solstice d’hiver, “fêtes dans lesquelles on trouve d’évidentes réminiscences des rites odinistes” (Gérard de Sède).

En tout cas ces Fols, porteurs de l’antique “bonnet à trois pointes” des Ases nordiques, qui colportaient la Minne/ Mémoire (cf. art. Troubadours*), de la Laure/ lore “Connaissance” populaire dans les cours royales, furent définitivement ridiculisés par l’astucieux conte de Sébastien Brant, le “bienveillant” évêque de Bâle, à preuve la floraison de gravures et de peintures les moquant, qui suivirent sa publication (Dürer entre autre).

En allemand, ce Narrenschyff ou Narrenschiff joue sur un double jeu de mots car Nachen et Kahn sont équivalents et signifient “canot, bateau” (l’inversion des consonnes est un procédé connu des linguistes) et Narr signifie aussi “fou27 ”, mais aussi “fol, bouffon”, tout comme chez nous…

26 septembre 2014

Vie et action, citation: Gandhi, Hadith

VIE ET ACTION Citation

Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours. Gandhi

              le Hadith : "Vit pour ce monde comme si tu devais y vivre éternellement et pour l’au-delà comme si tu devais mourir demain".

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26 septembre 2014

Astrologie et alphabet, document Pdf / Astro antique et classique

tablette_astro__crit

Document établi par Racines et Traditions

 

ASTROLOGIE, Notes

Avec illustrations: 

Liens sur étoiles ou tradition +/- spiritualité

SUR http://www.alexandrea.fr/index.php/post/2007/10/24/2012-et-lalignement-astronomique-prevu

Les liens suivants :

Logiciel totalement gratuit pour préparer vos observations astronomiques ou tout simplement découvrir le ciel :

http://www.stellarium.org/fr/

Meridian simule la position des planètes dans le ciel en fournissant de l'information telles que:

http://www.merid.cam.org/meridian/m...

ma revelation www.ledoigtdedieu.com

je vous conseille un site instructif sur une certaine vision de l'évolution de l'humain selon les mayas  http://www.lalyreduquebec.com

il y a beaucoup de choses dont on a parlé jusqu'à maintenant et cependant la vision évolutive de l'humain expliqué dans la partie 3 me semble nouvelle.

la fin est beaucoup trop spirituelle pour moi.

scientifiques et astronomes n'ont été que bien récemment capables de calculer la durée précise de ce cycle, il semble que les mayas en avaient une connaissance bien affutée... Comment ? Un site passionnant sur ce sujet : http://tortuga.usebynet.com

 (fourmille de notions intéressantes.)

La "théorie du dédoublement", de Jean Pierre Garnier Mallet, permet également le calcul précis de la durée de ce cycle ainsi que d'autres constantes universelles comme la vitesse de la lumière, etc... ( http://www.garnier-malet.com/

 

Œil de Dieu : constellation de l’autel (astro chaldéenne),

Cf http://www.incapabledesetaire.com/edito3/annuelle.htm

Alors que le point le plus important de l’univers était la position de Dieu, l’Alpha et l’Oméga, le zéro, l’Autel,un point précis* du ciel situé entre le scorpion et le sagittaire, cet endroit si important est devenu RA 18h, 15m dans la nouvelle astronomie.

* (perso) correspond à l’Apex ?

Ainsi, chaque longitude enferme un groupe de terres et d’individus qui tous posséderont des caractéristiques propres et appareillées au signe du zodiaque lui faisant face. Les planètes circulant autour faisant office de lentille, cette représentation sera inversée faisant apparaître sur l’hémisphère nord tout ce qui est en bas de l’horizon galactique et vice et versa.

 Astro Les Chaldéens

Ils délimitèrent ainsi 7 tracés *, similaires à nos latitudes appelées climats et qui s’échelonnent du pôle Nord jusqu’à l’équateur, dont chacune possédait un indice décroissant des caractéristiques recherchées, au fur et à mesure qu’on s’éloignait du pôle. Sur chacune des bandes séparant ces tracés, seraient inscrits 10 nouveaux tracés sur lesquels serait attribué un nouvel indice à la qualité décroissante, au fur et à mesure que l’on s’éloignait des tracés d’origine et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’hémisphère nord, seul jugé digne de posséder les qualités essentielles, en soit couvert.

* Certaines cultures démontrent l’utilisation de 8 tracés à une même époque.

Fruit d’une science très ancienne transmise par l’intermédiaire des Chaldéens, les villes pourraient être établies aux endroits les plus propices aux développements de la vie et l’homme posséderait toujours un refuge en dépit des changements parfois violents de la planète. Bien que dépendante d’une autre coordonnée similaire à la longitude cette fois, toutes les villes des générations ayant existé depuis le début des temps jusqu’à -5000, le furent en fonction de ces marques, qui furent appelées marques de Dieu.

 

Oeil-de-Dieu

Comme chaque constellation contient en son sein une ou des étoiles d’importance offrant une luminosité nettement plus puissante et aussi plus caractérisée que les autres, la quasi-totalité des grandes villes qui existaient avant l’époque moderne, furent crées précisément sur ces marques.

Marqués par la position du centre Galactique, la constellation de l’Autel ou l’oeil de Dieu furent identifiés sur ces marques à de nombreuses reprises au cours de l’histoire.

C’est le 27 novembre 2008 qu’un alignement Soleil-Mercure-Mars, quasi parfait sur la nébuleuse M80 de la constellation du Scorpion

Au même moment, l’alignement Vénus-Jupiter se complétera à l’extrémité de la constellation du Sagittaire.

Les deux formations seront séparées par un angle d’une vingtaine de degrés de chaque côté du Centre Galactique ou la constellation de l’Autel, aussi appelé l’Oeil de Dieu. Elles seront traversées par la pleine lune entre le 27 novembre et le premier décembre, moment optimal.

C’est entre ce moment et la fin décembre que la Lune ouvrira cet « oeil » qui balaiera la planète et qui frappera directement le coeur du Québec.

Suivant le mythe d’Hécate la triple déesse, c’est à partir de ce moment que la Lune devrait démontrer à quelques reprises une apparence inusitée, une illusion d’optique occasionnée par la torsion du rayonnement lumineux réfléchie jusqu’à nous, l’oeil de Dieu.

C’est en 1564 que s’est produite la dernière croix céleste de moyenne importance. La dernière apparition partielle d’Hécate quant à elle, s’est produite en décembre 1608 toujours au Québec

C’est entre ce moment et la fin décembre que prendra place la colonne de lumière, celle ayant donné lieu au mythe de la Colombe ou encore la venue de la « Grâce de Dieu », devenu par la suite « la venue du Christ », le christos céleste.

 

Constellation de l’Autel

http://fr.wikipedia.org/wiki/Autel_(constellation)

Ce groupe d'Ètoiles peu lumineuses faisait partie des constellations du Centaure et du Loup avant d'en Ítre sÈparÈ par la crÈation de la RËgle.

L'Autel est identifiÈ comme l'autel du centaure Chiron (ou, moins souvent, comme celui de NoÈ, de MoÔse, de Salomon ou de Dionysos).

Localisation de la constellation

L'autel fait partie du groupe d'Ètoile ‡ l'est de l'alignement formÈ par alpha et bÍta du centaure (les deux pieds du Centaure). Il est situÈ au sud de la queue du Scorpion, dans l'alignement assez net que forment les ´ yeux du chat ª (lambda et v Sco) et théta Sco.

 

http://www.astrosurf.com/astro_virtu/constell/f_co_ara.htm

C'est une constellation située près de la queue du Scorpion. La forme de cette constellation, petite mais bien repérable et déjà connue des anciens grecs et romains, rappelle un fauteuil vu de profil. Dans la mythologie, c'était l'Autel du Centaure Cheiron, considéré comme l'être le plus sage sur Terre. Mais, la constellation a aussi été décrite comme l'Autel érigé par Noé après le déluge, l'Autel de Moïse, celui du temple de Salomon, etc. La disposition des étoiles évoque l'image d'un objet carré, comme peut l'être justement un antique Autel de sacrifices. Dans quelques autres étoiles, on peut voir le feu qui brûle sur l'Autel. Les étoiles a et b sont de troisième magnitude. Différents amas globulaires se trouvent dans cette constellation. S'il vous est possible de voir au moins jusqu'au 65e parallèle de déclinaison Sud depuis votre lieu d'observation, vous trouverez facilement, au Sud du Scorpion (Sco), cette constellation dans la Voie Lactée.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dauphin_(constellation)

La constellation du dauphin

Cette constellation fut également connue sous le nom du Chameau chez les astronomes arabes et de la Baleine de Jonas chez les Hébreux.

Le Dauphin est une constellation faible, mais sa forme est très caractéristique et se dégage facilement quand la visibilité est suffisamment bonne (Mag 4). Il se situe immédiatement au Sud-Est du triangle d'été, directement à l'Est de l'œil d'aigle de Altaïr, et au Sud du Cygne

 

http://etudiant-scientific.forumactif.com/histoire-archeologie-mythologie-f19/mythologie-constellations-le-dauphin-t395.htm

Le Dauphin était l'une des 48 constellations répertoriées par Ptolémée . L'origine de son nom, en revanche, n'est pas explicite et deux légendes s'y rattachent

La première concerne la néréide Amphitrite. Poséidon la vit danser sur l’île de Naxos et bien sur il tomba amoureux d’elle, mais se n’était pas réciproque et la belle s’enfui se cacher dans l’atlas

Le dieu n’acceptant pas sa défaite envoya des messagers parmi lesquels Delphinos qui sut si bien plaider la cause de Poséidon qu'elle céda et devint sa femme, la déesse de la mer.

Pour le récompenser l'image de Delphinos fut placé au milieu des étoiles pour devenir la constellation du dauphin. Elle lui donna trois enfants: Triton, Rhodè et Benthésicymé.

La deuxième concerne d’Arion le meilleur chanteur et joueur de cithare de son temps. Revenant de Sicile où il avait gagné, grace a son art, de grandes richesses, il s’embarqua à Tarente à bord d’un navire qui devait le conduire à Corinthe. Mais l’équipage décida, une fois en mer, d’assassiner le musicien pour s’emparer de sa fortune. Arion obtint cependant la faveur de chanter une dernière fois avant d’être jeté dans les flots, ce qui fut fait. Mais un dauphin, qui avait été attiré et charmé par les accents mélodieux du chanteur, le recueillit et le porta sain et sauf jusque chez lui.

Dans les deux légendes il s’agit du même dauphin, Delphinus. En récompense a ces bonnes actions, les dieux le placèrent dans les étoiles ...

La constellation est aussi parfois appellée Cercueil de Job, a cause de la formation de 4 étoiles qui composent la tête du dauphin

Elle fut également connue sous le nom du Chameau chez les astronomes arabes ou sous celui de la baleine de Jonas chez les hébreux

L'axe de ce cercueil est situé sur la médiatrice des étoiles gamma (Reda) et béta (Alshaïn) de l'Aigle, issue d'Altaïr. Cette constellation est facilement reconnaissable

 

Galaxie du grand Chien cannibale

http://latribunelibre.blogspot.com/search/label/Astronomie

Les théories actuelles de formation des grandes galaxies comme la nôtre considèrent qu'elle croît en cannibalisant ses voisines plus petites. La découverte de cette nouvelle galaxie du Grand Chien renforce cette idée et confirme que la Voie Lactée a même construit une partie de son disque en absorbant des galaxies satellites proches.

Perso : les anciens disaient que le soleil et son cortège d’étoile semblait venir du Gd Chien (Sirius)

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10.02.09, Le Monde           

Satellites Herschel et Planck

Deux satellites scientifiques destinés à percer les secrets de l'univers, Herschel et Planck, vont bientôt être acheminés sur la base de Kourou (Guyane française), pour y être lancés par une fusée Ariane le 16 avril, a annoncé l'Agence spatiale européenne (ESA).

Le téléscope spatial Herschel doit être transporté mercredi par avion en Guyane depuis le centre technique de l'ESA à Noordwijk, aux Pays-Bas, où il a été testé.

Il étudiera la formation des étoiles et des galaxies, en utilisant le rayonnement infrarouge pour recueillir des informations sur les objets les plus froids et les plus distants jamais observés dans l'univers.

D'une masse de 3,3 tonnes au lancement, Herschel sera doté d'un miroir de 4,5 mètres de diamètre, le plus grand jamais déployé dans l'espace.

De 1,7 tonne au lancement, l'observatoire Planck est destiné, quant à lui, à analyser le rayonnement "fossile" émis par le Big Bang il y a 13,7 milliards d'années, en mesurant les différences de température de ce rayonnement dans différentes parties de l'univers.

Son objectif est notamment de déterminer si l'expansion actuelle de l'univers se poursuivra indéfiniment ou finira par se rétracter sur lui-même jusqu'à un "Big Crunch".

L'observatoire Planck doit être acheminé à Kourou le 18 février depuis le Centre spatial de Liège, en Belgique, a précisé l'ESA dans un communiqué.

Les deux satellites scientifiques ont été fabriqués par la société franco-italienne Alcatel Alenia Space.

Leur lancement, prévu en 2008, aura finalement lieu pendant l'Année mondiale de l'astronomie, qui célèbre en 2009 le 400ème anniversaire de la première utilisation d'une lunette téléscopique par Galilée.

 

PLEÏADES

http://www.mediterranee-antique.info/Grece/Jurien_Graviere/Asie_S_Maitre/ASM_00.htm

Droysen remarque que les Pléiades se couchent le matin en novembre, le soir au commencement d’avril, qu’elles se lèvent le matin en mai, le soir en septembre. — Le seul moment, dit-il, qui pourrait convenir à l’expédition mentionnée par Quinte-Curce serait le coucher du soir en avril ; mais alors l’année serait, ce semble, trop avancée, car on serait au commencement du printemps. M. Baills pense que la position des Pléiades, à laquelle fait allusion le texte de Quinte-Curce, établit plus rigoureusement qu’on ne serait au premier abord tenté de le croire la date du départ d’Alexandre pour l’intérieur de la Perside. Je reproduis ici son raisonnement, qui me semble très plausible et qui a de plus le grand avantage d’éclaircir cette expression si souvent employée par les historiens grecs et latins : Lever ou coucher des Pléiades.

 

En l’année 330 avant notre ère, m’écrit M. Baills, le lever et le coucher apparents des Pléiades avaient lieu, pour la latitude de 29° nord, qui est à peu près la latitude de Persépolis, vers le 1er mai et le 1er novembre. Ces dates ne diffèrent pas sensiblement de celles qui se rapportent à la Grèce.

 

Pour les habitants de Persépolis au temps d’Alexandre, le 1er mai, quelques instants avant le lever du soleil, les Pléiades se montrent à l’horizon du côté de l’orient, et disparaissent aussitôt dans les feux du soleil levant. C’est le lever des Pléiades. Elles précèdent le soleil et se couchent un peu avant lui : on ne peut donc les voir qu’à l’aube.

 

Pendant les mois de mai, juin, juillet, la constellation gagne de plus en plus sur le soleil, à raison d’une heure d’avance par quinze jours. Quand le soleil se lève, on a déjà assisté, depuis une ou plusieurs heures, au lever et à la montée des Pléiades.

 

Le 1er août, l’avance a atteint six heures : la constellation se lève à onze heures et demie du soir, et on peut la suivre dans le ciel jusqu’à cinq heures et demie du matin. Elle est alors droit au méridien. A ce moment, le soleil paraît. La deuxième moitié de la course des Pléiades au-dessus de l’horizon n’est pas visible.

 

Pendant les mois de septembre et d’octobre, l’avance continue toujours ; l’étoile se montre avant minuit et ne s’éteint au jour que déjà parvenue à la moitié de sa course descendante.

 

Le 1er novembre, l’avance est de douze heures : les Pléiades se lèvent quand le soleil se couche. Elles restent toute la nuit au ciel et ont le temps d’achever leur course totale avant l’apparition du soleil, apparition qui coïncide avec le coucher des Pléiades.

 

Pendant cette première période, — du 1er mai au 1er novembre, — nous avons assisté chaque nuit (à des heures variables) au lever de la constellation, jamais à son coucher. C’est pour cela que cette période s’appelle le lever des Pléiades.

 

Le contraire va maintenant se passer :

 

Pendant les mois de novembre, de décembre et une partie de janvier, l’avance continuant toujours, l’étoile se lève de plus en plus tôt dans l’après-midi : on ne peut donc la voir. Mais, après le coucher du soleil, les Pléiades, qui ne sont levées que depuis trois ou quatre heures, apparaissent au ciel du côté de l’orient, à une certaine hauteur. Puis, tandis que la nuit se  fait, elles achèvent leur trajet, et on les voit se coucher bien avant que le soleil se lève.

 

Le 15 janvier, l’avance est de dix-huit heures : la constellation se lève vers midi, et, pendant que le soleil descend du méridien vers l’horizon d’occident, les Pléiades montent, invisibles, de l’horizon d’orient au méridien. De sorte que, sitôt le soleil coaché, elles se montrent brusquement au point le plus haut de leur course.

 

Un soir, les soldats d’Alexandre, en regardant le ciel, selon leur habitude, pour y suivre leurs points de repère, aperçoivent, juste à la tombée de la nuit, leur constellation favorite an point le plus haut de sa course, presque droit au-dessus de leurs tètes. Lorsqu’ils voudront tirer parti de cette circonstance exceptionnelle en vue de la supputation du temps, ils n’auront qu’à dire, — comme ils l’ont fait : Nous étions sous les Pléiades, — sub ipsum vergiliarum sidus. — Cette position des astres répondait au 15 janvier. Ce soir-là et quelques jours avant et après, les Pléiades se trouvaient, au crépuscule, droit dans le méridien et très haut dans le ciel, puisqu’elles passaient à quatorze degrés seulement du zénith.

 

J’attribue, en faveur de cette interprétation, une importance particulière au mot ipsum. Ce mot est employé dans le même sens, en français, pour affirmer d’une façon plus énergique l’impression de verticalité : Sous les Pléiades mêmes. Les Grecs n’avaient pas vu, dans leur patrie, cette constellation s’élever à une telle hauteur.

 

Pendant les mois de février, mars, avril, l’étoile, gagnant toujours, se lève de plus en plus tôt avant midi. Quand le soleil se couche, elle a, par conséquent, déjà franchi le méridien depuis une ou plusieurs heures : sa position n’a, dès lors, plus rien de remarquable, et on ne cesse pas de la voir jusqu’à son coucher.

 

Vers le 15 avril, la constellation a presque rattrapé le soleil ; elle se couche à peu près en même temps que lui : on ne la voit plus ni se lever ni se coucher. Cette disparition complète ne dure qu’une quinzaine de jours ; ce qui nous ramène au 1er mai. Alors les Pléiades, ayant de nouveau dépassé le soleil, recommencent à se lever un peu avant lui et, par suite, à être visibles le matin à l’aube, pendant quelques instants. Nous voici revenus à notre point de départ.

 

Pendant la deuxième période, — de novembre à mai, — on a pu voir toutes les nuits, à des heures différentes, le coucher des Pléiades et jamais le lever. C’est pour cette raison que la deuxième période prend le nom de coucher des Pléiades. Celte appellation, comme la précédente, peut viser, suivant le cas, soit le jour initial, soit la durée entière de la période.

 

Vous remarquerez que la situation au 1er août est analogue à celle du 15 janvier. Rien de particulier ne marque le lever de la constellation : on la voit monter dans le ciel et disparaître dans la lumière du jour, au point le plus haut de sa course. Le 15 janvier, c’est le contraire qui arrive : on n’a pas vu la constellation se lever, mais, dès la tombée de la nuit, on l’aperçoit subitement à ce même point culminant. Le texte latin pourrait donc, à la rigueur, s’appliquer indifféremment à l’une ou à l’autre de ces positions. La deuxième, — celle du 15 janvier, — parait toutefois de nature à provoquer une impression plus vive, car, à ce moment, tout le monde cherche les Pléiades qu’on ne voit pas encore, tandis que dans l’autre cas, — celui du 1er août, — on les a déjà reconnues depuis leur lever. D’ailleurs, entre ces deux dates, qui pourraient seules donner lieu à quelque ambiguïté, les renseignements climatériques permettront sans doute aux historiens d’opter sans hésitation, puisque la première tombe en plein été et la deuxième au cœur de l’hiver.

 

http://books.google.fr/books?id=MKwaAAAAYAAJ&pg=RA1-PA33&lpg=RA1-PA33&dq=Date+de+lever+et+coucher+des+pl%C3%A9%C3%AFades&source=bl&ots=NSpq9g-i1n&sig=LZDUddr9bUN76ut_dxTOr4sz7rY&hl=fr&ei=qcjgSaOFGuSZjAeGn7jUDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5#PRA1-PA36,M1

 

Histoire de l’astronomie moderne par M Delambre, 1821

Extrait du calendrier grec de Sosigène :

Levers, couchers des constellations : tradition gr

 

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http://racines.traditions.free.fr/astroria/index.htm

Image du Zodiaque "égyptien"

 

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Ière Domus : le signe Anubis nous montre le dieu à tête de chien39 (l’embaumeur qui permet la re-naissance) portant enseigne40 et tenant enchaîné le "bélier de mer" Capricornus, mi-chèvre/ mi-dauphin (cf. art. Narval*)…

 

IIème Domus : Le signe Canopus est Artémis/ Diane d'Éphèse, déesse nourricière Abondance* ou Aquarius pour les Romains et Sucellus/ le Verse-eau de nos Gaulois…

 

IIIème Domus : Le signe des Poissons représente ici une “Seraine” (cf. notre art. Sirènes*) et c'est la Grande Grenouille Higit, la servante de Khoumoun “Destin”*, façonnant le Ier homme sur son tour de potier et tenant dans son autre main le Gamma ou “équerre bâtisseuse” des quatre coins de l'Univers (cf. art. Svastika* sacré)…

 

IVe Domus : Amun/ Amon enfant (Horus la nouvelle fécondité) porte la traditionnelle coiffe à corne de Bélier, les baguettes et le tambour (cf. Schembartlauf). Il s'incarnera dans le vieux roi pour féconder la reine et deviendra alors Ammon-Ré.

 

Vème Domus : le Taureau Blanc41 Apis indique le mois de la sortie des troupeaux, après la mise bas, avec les grandes fêtes et la procession du "bœuf gras" (cela existe toujours dans quelques unes de nos propres campagnes). C'est ce même taureau blanc qui était sacrifié sur l'Irminsul* des Atlantes boréens et, plus tardivement et fort fidèlement, dans le culte de Mithra…

 

VIème Domus : on y voit les Gémeaux Hercule et Apollon, ou les Alçvins Castor et Pollux, avec leur demi coquille d'Œufs Cosmique sur la tête ou les Elmer nordiques…

 

 

VIIème Domus : Hermenubis ou Kronos la corneille, trône sur son "haut siège" (cf. Hlidskjalf/ observatoire) ; il possède deux attributs : l'écrevisse du Nord et le 69 traditionnel du crabe cancer…

 

VIIIème Domus : Le Lion Momphta indique le mois des grandes chaleurs pendant lequel il vaut mieux vivre enfermé (c'est toujours ce que nous faisons dans le midi) : c’est le mois où le roi des animaux règne sur la nature. Les deux signes sont intéressants, l'un a la forme du Z éclair/ foudre (cf. art. Symboles*) pour Zeus*, et l'autre est un bonnet à queue z ou “coiffe placentaire” (cf. aussi Cécrops, le fondateur de Cécropia, l’archaïque Athènes avant que l’Assina des Doriens ne le détrône)…

 

IXe Domus : Isis la Vierge (Osiris étant mort déchiqueté, cela se comprend) tient deux plumes de grue/ ibis dans les mains. Le signe M nous rappelle qu'elle est Maat42 ou Maît la justicière* ou “déesse de l’équilibre” (M prétendu être ultérieurement celui de Marie), mais c’est surtout le signe “deux montagnes”, celui des visée solsticiales ! Le second attribut pourrait être les trois épis de la Déesse de la juste répartition (cf. art. Justice* et culte de Dé-Méter), mais c’est aussi la forme des peupliers pleureurs (trembles) des Hespérides…

 

Xe Domus : Omphta, ou Libra en latin, qui porte la Balance de la Justice en main droite et aussi, outre la traditionnelle coiffe appelée Mortier en forme de nid de grue (kalatha), une mesure graduée, l'aune43 sacrée*, la symbolique "juste mesure".

 

XIe Domus : Typhon tient le rôle du scorpion "tueur" pour les latins et, ce qui est très révélateur de sa nature séismique, il tient les foudres volcaniques en main et sa double queue montre son côté chthonien et aquatique de destructeur par tremblement de terre et par raz de marée tel un Dragon* (cf. art. Déluges*). Sur son épaule figure un objet mal identifié, en forme de massue herculéenne (c’est donc un Titan, un Daimon)…

 

XIIème Domus : Nephte. Dans la mythologie égyptienne, Nephtys et Isis (9) conduisent les déesses qui président à la naissance de l'Enfant-Roi, le Mose Ammon-Ré. Tout autour, les esprits des 4 vents, Septentrion, Orient, Midi et Occident leur présentent l'Ankh, symbole de la vie44 renaissante. Ce Sagittaire/ Orion est évidemment le Phœbus-enfant ou “Dieu-Fils” qui va apparaître (isser) pour l’épiphania Nouvelle Clarté qu’annonce le solstice d’hiver : Neu Helle.

 

         Donc, comme nous pouvons le voir, ce que les Grecs appelèrent – tardivement – Zodiakos ce qui signifie littéralement “Roue de la Vie” puisque, contrairement aux apparences il ne comporte pas la racine zoo, mais zodion-zodiou qui signifie “figure, personnages de la roue de l’écliptique”, ne comportait en fait que deux animaux, le Taureau45 (figurant d’ailleurs le roi Alcinoos gréco-nordique dont il est question dans notre article romancé Ulysse* et Nausicaa) fougueux, débordant d’énergie et de vie printanière, ce fécondateur qui est le Dieu-Fils récurrent dans sa force d’adolescent – discipliné – figurant le Nouveau Soleil qui combat encore l'hiver et ses Noirauds pour installer : il ne sera autre que le Prince de Mai de nos Fêtes* populaires, souvent représenté en son règne estival par le Roi Lion des récoltes, repu et jouissant de sa victoire en son domaine pacifié.

 

          Remarquons bien que ces deux signes/ animaux sont symétriques par rapport au solstice d'été, comme l'indique le même menhir/ gnomon/ obélisque, ou le même pic sur l'horizon qu’on voit d'un Ballon ou Németon. Ils sont ici séparés par deux signes hautement solaires : le premier, celui des Gémeaux, Hercule et Apollo, indique les "travaux" agricoles de plein soleil et le second celui d'Hermenubis pendant « les jours torrides et desséchés où le Soleil vagabonde dans le Cancer » (A. Audin), indique un mois dangereux pour la nature et pour les voyageurs qui doivent rester enfermés à l'ombre46, tout comme l’Écrevisse qui est son nom nordique, elle qui “marche à l’envers et à l’ombre comme le soleil en sa pèriode de décroîssance”.

 

Nos “actuels” noms des signes du zodiaque leur furent donné par Ptolémée au deuxième siècle de notre Ère, dans un cadre politiquement égyptien mais qui était culturellement celui d’un Hellénisme finissant. Ces “lieux du ciel” ne seront donc plus nommés à partir de la vieille science des Druides ou des Ases du Septentrion, avec des noms celtiques ou germaniques parents mais, selon le « fatras culturel qui traînait au Moyen Orient » (Euphronis Delphiné) .

39 Chien : symbole de connaissance chez les Égyptiens (on pensera aux (Hommes à Tête de Chien) !

 

40 Enseigne : parenté avec l’enseigne hittite en fer forgé portant 13 Ì entrelacées (Hag-all, cf. Runes*). C'est aussi le "fanal de guerre" (Labaron) ou "feu maîtrisé" (la tradition antique était de porter le “feu* sacré*” dans tout les déplacements et ce depuis l’action du mythique Prométhée/ Pramantha. On pensera ici à La Guerre du Feu de Rosny Ainé et au film …

 

41 Taureau : « Du fait de la précession des équinoxe (cf. Astro III, Astronomie*), au Néolithique et à l’Âge du Bronze le soleil se trouvait dans la constellation zodiacale du taureau lors de l’équinoxe de printemps ». Flammarion.

 

42 Maat : veut dire « ce qui est droit, vrai, réel, la loi tant physique que morale, la vérité*, la réalité. » Sir Wallis Budge (in revue Solaria n°9 : c/o J.C. Mathelin, 7 rue Christian Dewet, 72012 Paris.).

 

43 L’Aune sacrée est égale à deux coudées sacrées.

 

44 Ankh : dieu vivant, ânkh. Stylisation de l'Homme, et sigle bien proche de la Rune* de Vie. L’ankh était nommé “nœud* d’Isis” et pourrait aussi paraître une Rune* Odal à trois racines…

Màj 3 juil. 05 : « À l'origine un symbole femelle dérivé des images néolithiques antiques de déesse, l'Ankh a été également considéré comme miroir de main de la déesse égyptienne Hathor et miroir de Vénus. Comme symbole combinant le langage figuré vulvique et phallique, l'Ankh est devenu notoire en Egypte comme signe d'union sexuelle et d'immortalité, accordé par le sang divin de la déesse. L'Ankh est un symbole du cadeau de la vie éternelle. » auteur X, reçu par @ sans référence.

 

45 Le Taureau : par l'effet de l'attribution symétrique des astres, vu plus haut dans la citation d'Amable Audin (les Fêtes Solaires, PUF), le Taureau est un des domaines de Vénus.

 

46 Cancer vient du grec carcinos “écrevisse” (!) et a donné notre mot "incarcérer", emprisonner, enfermer, en un mot : “mettre à l’ombre” !Notes vertes

 

Rque perso : labarum de Constantin (grille), grill ou grille de …Vénus, Anubis…

40 Enseigne : parenté avec l’enseigne hittite en fer forgé portant 13 Ì entrelacées (Hag-all, cf. Runes*). C'est aussi le "fanal de guerre" (Labaron) ou "feu maîtrisé" (la tradition antique était de porter le “feu* sacré*” dans tout les déplacements et ce depuis l’action du mythique Prométhée/ Pramantha.

 

Lever des Pléïades Mi-mai, id Hyades; coucher mi-décembre  http://cura.free.fr/quinq/04bezza.html

 

11 novembre (15 Athyr) : début de l'hiver pour les Égyptiens et pour Hipparque (l'étoile brillante des Hyades se couche le matin).

Malgré un léger décalage - 11 novembre (longitude du Soleil 18° Scorpion) et 10 mai (longitude du Soleil 19° Taureau) d'un côté, 13 novembre (longitude du Soleil 20° Scorpion) et 12 mai (longitude du Soleil 21° Taureau) de l'autre - ces dates partagent l'année en deux parties sensiblement égales et s'accordent bien au lever et au coucher matinaux des Pléiades.

Pour noter la position d'étoiles ou d'astérismes difficilement visibles, comme les Chevreaux ou le Dauphin, qui étaient jadis observés par les Anciens, il recommande de se référer aux étoiles brillantes qui se trouvent dans leur voisinage : al-dabarân (fulgens Hyadum) pour les Pléiades, a Aurigae pour les Chevreaux, al-nasr al-tâ 'ir, (splendida Aquilae) pour le Dauphin.[41]  De ce qui précède, on peut conclure que les Phases de Ptolémée est un texte technique dont le caractère est tout autant astronomique qu'astrologique.

entre la fin du Vé siècle et le début du IVè siècle B.C., à la création d'un calendrier "technique", qui devra servir de base à la prédiction météorologique comme au diagnostic et au traitement des maladies.[44]  Ce calendrier est clairement énoncé par Théophraste, qui dénomme le lever et le coucher matinaux des Pléiades dicotomiai, bipartitions de l'année :

 

     "La première chose qu'il faut poser est que les périodes (wrai) doivent être divisées par deux : sur la base de cette division il faut considérer non seulement l'année, mais aussi le mois et le jour. A leur lever et à leur coucher les Pléiades partagent l'année en deux, et de leur coucher à leur lever il y a réellement une moitié d'année. Le même partage concerne les équinoxes et les solstices. Il en découle que, quelle que soit la situation atmosphérique enregistrée au moment où les Pléiades se couchent, elle demeurera le plus souvent jusqu'aux solstices et, si elle change, elle changera après les solstices ; mais si elle ne change pas, elle se maintient jusqu'aux équinoxes ; des équinoxes, ensuite, jusqu'au lever des Pléiades, et de là jusqu'au solstice d'été ; et par la suite jusqu'à l'équinoxe et de là jusqu'au coucher des Pléiades

 

emploi d'un double référentiel : d'un côté l'observation d'un cycle stellaire relevant du calendrier naturel archaïque, de l'autre la prise en compte des équinoxes et des solstices, expression du développement mathématique de l'astronomie, qui ne repose désormais plus sur la seule observation. La coexistence de ces différents repères est typique dans la littérature des parapegmatas à partir du Vé siècle B.C. Elle est aussi attestée dans le Corpus hippocratique, lequel présente une division de l'année en huit parties, où l'ancien calendrier, qui repose sur les apparitions de quelques étoiles remarquables (Pléiades, Sirius, Arcturus), garde son caractère propre. Quelques écrits hippocratiques, en particulier le De victu (III, 68) [46] , offrent la succession temporelle de ces repères [47]  :

repère                                                   saison                  date                        durée

coucher matinal des Pléiades              début de l'hiver             11-XI             41 jours

solstice d'hiver             deuxième partie de l'hiver             22-XII             65 jours

lever vespéral d'Arcturus             troisième partie de l'hiver             25-II             24 jours

équinoxe de printemps             début du printemps             21-III             50 jours

lever matinal des Pléiades             début de l'été             10-V             46 jours

solstice d'été             deuxième partie de l'été             21-VI             22 jours

lever matinal de Sirius             troisième partie de l'été             17-VII             66 jours

équinoxe d'automne             début de l'automne             21-IX             51 jours

 

Constellations des anciens Leuques (Lorraine)

http://zodiaque-nancy.blogspot.com/search/label/Constellations

 

Lune et triangle de parcours

http://zodiaque-nancy.blogspot.com/search/label/Fibule%20de%20Baslieux

Triangle de la lune et du soleil = hexagone

le parcours de la lune sur un territoire tout au long d'une année, forme un triangle.

Forme de la Loriquette, gâteau lorrain traditionnel

 

http://zodiaque-nancy.blogspot.com/2007/04/anubis-le-chien-de-culann.html

Articles Anubis/St Christophe, Isis, Nephtys ++

Isis et Nephtys et astronomie

Quand Osiris est le Soleil, Isis et Nephthys représentent, selon Le Page Renouf, le point du jour ou l’aurore, et le crépuscule.

 

Lune et Saturne

Début du temps pour les druides : le 6° jour, (mois, année) comme hindous

Un siècle = 30 ans,  401 mois lunaires (400 chev du graal + le Roi)

Lune et Saturne : en un an, S parcourt la même écliptique que la lune en Un jour. Un jour lunaire est un an de S. Grâce à Plutarque, Le siècle des druides commence quand S (Nyctouros) entre ds le Taureau, = qd ts les 30 ans S et la Lune entrent en conjonction avec les Pléïades ds la constell du Taureau le 6° j du cycle lunaire, nuit de Samain.

Cf doc druidisme 5 ou http://membres.lycos.fr/ayla01/druidisme5.html

 

Pleïades, Hyades 

Lever des Pléädes Mi-mai, id Hyades; coucher mi-décembre  http://cura.free.fr/quinq/04bezza.html

11 novembre (15 Athyr) : début de l'hiver pour les Égyptiens et pour Hipparque (l'étoile brillante des Hyades se couche le matin).

Malgré un léger décalage - 11 novembre (longitude du Soleil 18° Scorpion) et 10 mai (longitude du Soleil 19° Taureau) d'un côté, 13 novembre (longitude du Soleil 20° Scorpion) et 12 mai (longitude du Soleil 21° Taureau) de l'autre - ces dates partagent l'année en deux parties sensiblement égales et s'accordent bien au lever et au coucher matinaux des Pléiades.

Pour noter la position d'étoiles ou d'astérismes difficilement visibles, comme les Chevreaux ou le Dauphin, qui étaient jadis observés par les Anciens, il recommande de se référer aux étoiles brillantes qui se trouvent dans leur voisinage : al-dabarân (fulgens Hyadum) pour les Pléiades, a Aurigae pour les Chevreaux, al-nasr al-tâ 'ir, (splendida Aquilae) pour le Dauphin.[41]  De ce qui précède, on peut conclure que les Phases de Ptolémée est un texte technique dont le caractère est tout autant astronomique qu'astrologique.

entre la fin du Vé siècle et le début du IVè siècle B.C., à la création d'un calendrier "technique", qui devra servir de base à la prédiction météorologique comme au diagnostic et au traitement des maladies.[44]  Ce calendrier est clairement énoncé par Théophraste, qui dénomme le lever et le coucher matinaux des Pléiades dicotomiai, bipartitions de l'année :

 

     "La première chose qu'il faut poser est que les périodes (wrai) doivent être divisées par deux : sur la base de cette division il faut considérer non seulement l'année, mais aussi le mois et le jour. A leur lever et à leur coucher les Pléiades partagent l'année en deux, et de leur coucher à leur lever il y a réellement une moitié d'année. Le même partage concerne les équinoxes et les solstices. Il en découle que, quelle que soit la situation atmosphérique enregistrée au moment où les Pléiades se couchent, elle demeurera le plus souvent jusqu'aux solstices et, si elle change, elle changera après les solstices ; mais si elle ne change pas, elle se maintient jusqu'aux équinoxes ; des équinoxes, ensuite, jusqu'au lever des Pléiades, et de là jusqu'au solstice d'été ; et par la suite jusqu'à l'équinoxe et de là jusqu'au coucher des Pléiades

 

emploi d'un double référentiel : d'un côté l'observation d'un cycle stellaire relevant du calendrier naturel archaïque, de l'autre la prise en compte des équinoxes et des solstices, expression du développement mathématique de l'astronomie, qui ne repose désormais plus sur la seule observation. La coexistence de ces différents repères est typique dans la littérature des parapegmatas à partir du Vé siècle B.C. Elle est aussi attestée dans le Corpus hippocratique, lequel présente une division de l'année en huit parties, où l'ancien calendrier, qui repose sur les apparitions de quelques étoiles remarquables (Pléiades, Sirius, Arcturus), garde son caractère propre. Quelques écrits hippocratiques, en particulier le De victu (III, 68) [46] , offrent la succession temporelle de ces repères [47]  :

repère                                                   saison                  date                        durée

coucher matinal des Pléiades              début de l'hiver             11-XI             41 jours

solstice d'hiver             deuxième partie de l'hiver             22-XII             65 jours

lever vespéral d'Arcturus             troisième partie de l'hiver             25-II             24 jours

équinoxe de printemps             début du printemps             21-III             50 jours

lever matinal des Pléiades             début de l'été             10-V             46 jours

solstice d'été             deuxième partie de l'été             21-VI             22 jours

lever matinal de Sirius             troisième partie de l'été             17-VII             66 jours

équinoxe d'automne             début de l'automne             21-IX             51 jours

 

Sirius

http://www.egypteeternelle.net/papyrus/v01n02/article2.htm

Calendrier égyptien basé sur Sirius,

Hathor, château d’Horus ; dans calendrier copte

Hathor, la déesse, littéralement château d'Horus

Sirius était connue depuis la période prédynastique comme l'Etoile du Chien, ou l'Aboyeur parce qu'elle semblait avertir les laboureurs de l'imminence de l'inondation. Elle était alors représentée sous la forme d'une petite chienne, Canicula en latin. Sa réapparition coïncidant avec la période la plus chaude de l'année, nous comprenons aisément pourquoi les grandes chaleurs sont encore désignées de nos jours sous le nom de canicule. Actuellement Sirius ne joue plus son rôle de chien de garde, car, en raison de la précession des équinoxes, son lever héliaque a lieu un peu plus tard dans l'année.

 

26 septembre 2014

Panthéon romain, art classique et représentation du monde

Les Mysteres du Pantheon Roman

LES MYSTERES DU PANTHEON ROMAIN. L'Heritage de Pythagore et D'Archimede. Le Panthéon, comme tous les grands sanctuaires, est un "Livre de pierre". ...

Sur internet:

http://symbolos-fg.com/Paginas/Pantheon.html

En fichier Html (sans les images): Pantheon

Notes de lecture, extraits:

LES MYSTERES DU PANTHEON ROMAIN

L'Heritage de Pythagore et D'Archimede

 

PREMIERE PARTIE: LE THEOREME OUBLIE

sous le porche, une plaque, apposée à la Renaissance, annonce que cet édifice est le plus remarquable et le plus visité de toute la sphère terrestre .

Comme le disaient les architectes médiévaux  (au temps lointain où les  Francs- Maçons étaient encore des bâtisseurs de cathédrales…)  :  " Tout art qui ne s'inspire pas d'une doctrine intellectuelle est nul et non avenu " (Ars sine scientia nihil ).

Dans tous les sens du terme, le Panthéon doit donc être apprécié de l'intérieur.

L'histoire du Panthéon, coïncide avec la création de l'Empire, qui avait  mis un terme aux guerres civiles quelques année avant le début de notre ère. *

Cet immense territoire constituait le monde connu, monde conçu comme un grand cercle :Orbis terrarum.

Au centre de ce cercle, Rome, désignée simplement comme "la Ville, et comme "capitale du monde"  (Caput Mundi  ) était elle-même entourée d'une enceinte circulaire. **

La représentation concentrique de cet "Empire du Milieu" se complétait par la présence, "au centre du centre" d'un monument "polaire".

En d'autres lieux, ce Pôle symbolique  pouvait n'être qu' un simple poteau ***, ou une borne, comme le célèbre omphalos  de Delphes, qui marquait le centre traditionnel du monde méditerranéen.

Mais l'extension de l'Empire romain imposait un monument  de plus grande ampleur, et ce monument **** n'est autre que le Panthéon, situé au milieu de la Rome nouvelle conçue sous Auguste, et donc de la Rome actuelle.

Seule la différence de taille empêche qu'on fasse le rapprochement entre l'omphalos  grec et celui de Rome.

**Le monde étant une simple extension de sa capitale, Orbis  et  Urbs  sont un même mot. Cfr. l'expression Urbi  et Orbi .

*** On conservait à Rome le Palladium, "totem" central de Troie transféré jadis à l'ancienne Rome comme à Athènes, où il était conservé à l’Acropole, dans l’Erechteion.

****  En latin, monumentum  (de monere ), joint au sens de "souvenir" celui  d'"enseignement" (documentum ).

Sa position axiale fait donc du temple comme la racine  ou le

le noyau  de tout le territoire. ***

 

Et de même que la racine contient tout l'héritage génétique de la plante et annonce, en tant que germe, tous ses futurs développements, le temple central doit résumer sous forme symbolique, tout le passé de la Cité.****

Cette mémoire séculaire représente sa "personnalité" et conditionne donc son avenir.

 

La croissance de l'organisme impérial est signalée à la périphérie par un limes  "marquant" les confins du territoire, et souvent constitué de vraies murailles, semblables à celles des villes.

 

C'est ainsi qu'à l'apogée de l'Empire romain, l'empereur Hadrien, en même temps qu'il restaurait le Panthéon, entreprit de bâtir le mur qui porte son nom, et qui devait fixer définitivement la "forme" du territoire

 

* Cette âme était symbolisée par le feu sacré de Vesta, que rien ne devait éteindre.

En fait, le Panthéon avait remplacé le temple primitif de cette déesse, centre de la vieille ville.

**** Selon Plutaque, on y enterrait, dans une fosse significativement dénommée « mundus » , les reliques des temps anciens, et en particulier celles de la ville – mère. La première de ces reliques était à Rome le Palladium de Troie.

Le Panthéon, outre qu'il est le symbole le plus extérieur d'une politique temporelle, enferme en effet une Sagesse cachée et qu'on peut dire "méta-historique", car elle transcende non seulement les vicissitudes  des Etats successifs, mais même celles des formes religieuses.

 

Cette Sophia Perennis (la Sagesse éternelle) habite  en effet, outre le Panthéon, les temples bâtis à son exemple, comme Sainte Sophie de Constantinople, ou le dôme de Florence.

 

PALLAS  VESTA (gr. HESTIA) IDENTIFIIEE AU PILIER COSMIQUE.

Comme chez les Grecs, la lance se substitue couramment au Pilier, et son inclinaison manifeste celle de l'axe terrestre.

 La monnaie date de l'Empereur Hadrien, restaurateur du Panthéon.. Elle figure le Palladium, fondement de l'Empire, devenu plus tard le célèbre Pilar  de Saragosse, emblème du "Saint Empire", également consacré à la Vierge Universelle. "

Que cela plaise ou non, la science des Anciens est profondément aristocratique, car

on exige du candidat qu'il commence par prouver son aptitude à être éduqué.

CH II

            UNE  SYNTHESE UNIVERSELLE

 

En vertu de ce qui précède, on doit s'attendre à trouver dans le Panthéon

 

    * Un témoin des cultures qui ont inspiré l'Empire

    * Un abrégé de l'Univers tout entier, dont il représente le noyau central.

 

Précisons avant tout que, par synthèse ,   il faut entendre la fusion harmonieuse de plusieurs éléments complémentaires en un organisme nouveau. *

 

Les deux éléments principaux de la synthèse impériale sont :

 

    * La culture grecque, particulièrement brillante dans le domaine de la Sagesse, des sciences et des arts. ( cf. Platon, Archimède, Phidias)

    * La culture étrusco-latine qui a fourni à Rome des législateurs et un sens aigu de l'organisation matérielle, lequel se déploie notamment dans la politique et la construction.

      En témoigne le légendaire roi Numa,  réputé d'origine étrusque, dont le nom même évoque "la Loi" ( Nomos ).**

Or la synthèse des deux traditions devrait apparaître au premier regard jeté sur le Panthéon. L'édifice combine en effet harmonieusement deux plans et deux techniques de construction à première vue incompatibles.

* Il ne s'agit donc en aucun cas d'un assemblage artificiel de parties disparates, auquel

cas on parlerait de syncrétisme .

** A ce caractère résolument gréco-latin de l'Empire s'ajoute une forte influence égyptienne. Les Grecs, aussi bien que les Romains, ont avoué leur stupeur devant la qualité et le gigantisme surhumain des constructions égyptiennes, et devant le sens de la durée qui avait soutenu des dynasties millénaires.

Sa partie antérieure est un temple grec, sur le modèle du Parthénon d'Athènes. Son schéma est donc tout angulaire :  le triangle du fronton repose sur une nef en double carré, entourée de colonnes. La construction est un simple empilement   de blocs, et son seul matériau est le marbre.

La partie proprement romaine du monument contraste totalement avec le plan grec :

- Par la forme  de la rotonde et de la coupole, cette dernière étant fondée sur le principe de la voûte, sans doute la plus géniale des inventions constructives, souvent attribuée aux Etrusques.

- Par les matériaux : brique et béton. *

L'assemblage de deux éléments aussi discordants en apparence fait penser au mariage de l'eau et du feu.

Et nous n'avançons pas cette image au hasard, car le temple manifeste, dès l'abord, cette  coïncidence des opposés  que recherchent toutes les spiritualités. Ce qui a été mis en oeuvre dans sa réalisation, c'est une véritable alchimie **, fondée aussi bien sur l'interaction des éléments que sur celle des Nombres sacrés.

En d'autres termes, l'association harmonieuse de deux structures aussi antagonistes  n'a été possible que grâce à la médiation mathématique qui constitue leur lien secret.

Le fait même que personne n'ait jamais insisté sur le caractère invraisemblable de cet assemblage est la meilleure preuve de sa parfaite réussite.

Il a réussi à se faire oublier, comme toutes les vérités dont l'évidence crève les yeux

* Selon l'architecte Vitruve, la brique relève des quatre éléments : faite de terre mêlée d'eau, sèchée à l'air puis durcie au feu. Le marbre, par son éclat et sa structure cristalline, représente leur synthèse, l'éther, ou quintessence (c. à. d. le cinquième élément), normalement invisible, mais figuré comme un fluide solidifié (eau ou neige), d'où son nom "marin"  de mar-mar-on (lat. marmor ).

en englobant le plan du Parthénon dans un ensemble plus vaste, le Panthéon manifeste de façon spectaculaire l'intégration du monde grec à l'Empire issu de l'organisation politique romaine.

Le nom même de Panthéon ( nom grec !  *) manifeste la ferme intention d'honorer "tous les Dieux", y compris ceux des autres. L'assonance même entre "Parthénon" et "Panthéon" n'est sûrement  pas fortuite, d'autant que les deux temples étaient, on le verra, dédiés secrètement à la même divinité, la Vierge Universelle Pallas.**

Cette étroite parenté des deux temples est confirmée par la présence dans chacun d'eux du  Palladium  ***, sceptre surmonté d'une statuette de la déesse, qui servit d' omphalos   aussi bien à Athènes qu'à Rome, après avoir été dérobé à Troie par Ulysse, ou encore arraché aux flammes de la ville sainte par Enée en fuite.

 

** Parthénon  signifie "temple de la Vierge". Pallas, déesse nocturne

( son emblème est la chouette lunaire), préside au culte secret des Mystères.

Assimilée à Athèna, puis à Minerve et Vesta, elle est la Sagesse divine, plus tard nommée "Sainte Sophie" ou Sedes Sapientiae , deux appellations mariales… L'architecture de l'Aghia Sophia   byzantine s'inspire directement du Panthéon..

*** Ce Pôle sacré est qualifié par Cicéron de pignus imperii   ( garantie de l'autorité et du pacte social ). C'est à ce titre que le Palladium   de Vesta ( Pallas - Minerve dans sa fonction de fondatrice ) figure sur les monnaies romaines.

Car si l'on ne pouvait guère surpasser le Parthénon, il restait possible de le compléter ., idée tout à fait conforme à l'esprit romain, dont la tournure juridique n'acceptait aucun sous-entendu. Or, le Parthénon par sa base rectangulaire, symbolisait le monde d'ici-bas, et son fronton triangulaire figurait le domaine subtil d'un Paradis  terrestre.

Mais pour que le temple soit une représentation intégrale de l'univers, il lui manquait encore une image du ciel cosmique.*

C'est cette image de la voûte céleste qu'Hadrien a ajoutée au plan grec, sous la forme de la célèbre coupole.

L'observation la plus immédiate du monument nous a donc déjà permis d'établir sa fonction unificatrice, confirmée par sa position axiale. En effet l'unité se représente géométriquement par le point, et en particulier par le point central du cercle.

Ce point est l'origine de toute la géométrie ** sur laquelle nous allons à présent porter notre attention

* Les Grecs se contentaient du ciel ouverrt au-dessus de leur temple. Il faut dire aussi que le Panthéon, caché sous sa voûte, donne une parfaite image de la caverne platonicienne.

**  Selon Dante, "Tout l'espace de la géométrie  (et donc de la politique)se situe entre le point et la circonférence".

 

 

CH. III

            UN PEU DE MATHEMATIQUE

 

Le  Panthéon est constitué d'un  naos, double cube supportant le fronton * et d'une rotonde coiffée de sa coupole hémisphérique. Représenté  en plan , il associe donc deux formes   fondamentales : le carré (ici redoublé) et le cercle. **

 

Or, dans toutes les traditions du monde, l'opposition entre le carré et le cercle (c'est à dire entre la droite et la courbe) symbolise ce qui sépare le monde des mortels de celui des Immortels, autrement dit la Terre du Ciel.

 

Deux mondes en principe incommensurables, incompatibles, à moins qu'on leur trouve une commune mesure  permettant la communication .

 

Cette commune mesure, que les Grecs appellent  médiété ( c'est à dire moyenne ) peut prendre les formes symboliques  les plus diverses. En mathématique, ce sont des moyennes arithmétiques ou géométriques, ou des  nombres "irrationnels" ***, tels que le nombre ∏ (qui réconcilie la droite du diamètre  et la circonférence ), le "Nombre d'or", ou encore l'hypoténuse du triangle rectangle. ****

 

* Ce fronton triangulaire, du fait de sa position verticale qui lui donne un statut spécial, n'apparaît  sur la vue en plan que  comme un simple trait.

**  Le Ciel est rond et tourne comme une grande roue autour de son axe polaire.

Quant à la terre, elle.apparaît, dans l'expérience immédiate de chaque homme, comme en équilibre stable et immobile, ce que symbolise la forme carrée ou cubique..

*** Ces valeurs ne sont évidemment pas "contraires à la raison". Elles ont en effet une expression géométrique toute simple, et seule leur formulation arithmétique "ne tombe pas juste", en raison  de  son caractère discontinu.

****  La médiation peut aussi être assurée par une figure mythologique, telle la Vierge Divine qui , chez les "païens" , se nommait Isis, Pallas Athèna, Vesta ou Minerve. Elle peut même - cas très particulier - s'incarner   dans une personne, qui sera donc mi-divine, mi-humaine, comme est chez nous la Vierge Médiatrice..

 

 

 

De toute façon, cette médiation constitue l'acte essentiel de toute religion. Ce terme latin de religio  désigne en effet l'acte de relier, d'unifier ce qui est apparemment séparé.

 

On s'aperçoit déjà que si la géométrie, cet art de "mesurer le monde", intéressait tant les Grecs, c'est qu'ils y voyaient un langage universel permettant d'expliquer, fût-ce à des

enfants, * les  relations  simplesqui fondent le cosmos..

 

La même chose peut se dire des nombres arithmétiques qui, bien compris, sont un langage commun à tous, hommes et Dieux. **

Chez les Anciens, arithmétique et géométrie sont d'ailleurs tout à fait inséparables. En effet, leurs nombres sont figurés.

Cela signifie qu'à chaque nombre entier correspond une forme, à commencer par 3 ***, qui correspond au triangle (la surface élémentaire). La forme triangulaire  est  la synthèse du point (son sommet) et de la ligne (sa base), soit 1 + 2.

Elle comporte certes trois éléments, mais c'est un  triangle.

Etant la forme fondamentale, le triangle sert donc à mesurer toutes les autres surfaces, justement par triangulation . ****

* Ceci pour rassurer le lecteur qui se croirait totalement "nul en maths".

L'intuition du nombre est en effet innée ;  sauf respect, même les animaux privés de raison en ont quelque notion. Essayez d'enlever un oeuf à un serin, qui en a pondu quatre, sans qu'il s'en émeuve.

**  Il faut se garder de confondre les Nombres, qui sont des idées universelles, avec les chiffres  qui les représentent et varient avec chaque époque et chaque langue.

***  1 et 2  sont des principes informels (c.à.d. antérieurs à la forme), 1 correspondant au point, qui est sans dimension, et 2 à la ligne   (distance entre deux points), qui n'en a qu'une, n'ayant  pas de surface. Cette ligne s'étend indéfiniment en deux sens opposés, et aboutirait à l'éclatement définitif de l'unité, si le nombre 3 (le triangle) ne venait, par sa nature synthétique, mettre un frein à cette expansion, qui repart d'ailleurs aussitôt avec le 4, et ainsi de suite.

**** Seules les figures courbes font exception  :  elles ne peuvent se mesurer ainsi qu'avec une approximation apparentée à celle du nombre ∏.

Mais c'est une figure fermée sur elle-même, et il faut en assembler deux ( nombre diviseur  ) pour former le premier carré, qui correspond au nombre 4, avec lequel commence

l'expansion de l'espace et du temps. (cf.les quatre points cardinaux et les quatre saisons, les quatre âges du monde, ou de l'homme, les quatre éléments etc.).

 

Le nombre 4  est le modèle du développement exponentiel, et la figure qui lui correspond, le parallélogramme, est déformable par définition. *

 

L'opposition des deux premières formes, triangle et carré, autrement dit 3 et 4, inaugure aussi l'alternance indéfinie des pairs et des impairs qui assure le développement bien réglé de la numération, de la même façon que l'alternance ondulatoire équilibre le mouvement physique élémentaire. **

 

Tout impair contient en son centre l'unité, qui assure sa cohésion. Par exemple, 3 vaut  1 + 1 + 1.

C'est en raison de ce rappel constant de l'unité que  "les Dieux préfèrent les nombres impairs". ***

 

Le pair comporte deux parties égales (paires), qui s'ouvrent sur un "vide" :  4 = 2 + 0 + 2, modèle de division.

L'impair 3  est donc naturellement plus proche de l'Unité céleste, alors que le pair 4 sert de départ à la multiplicité terrestre, par "scissiparité". ****

Ceci explique la fonction de ces deux nombres 3 et 4 dans une proposition fondamentale de la mathématique grecque, le fameux théorème de Pythagore.

** Pair et impair sont, chez les Grecs, l'équivalent exact des deux principes naturels alternants que les Chinois nomment Yin   et Yang . Leur opposition apparente est en fait une complémentarité, comme celle du féminin et du masculin..

 

CH. IV

            LE VRAI THEOREME DE PYTHAGORE

 

Son attribution au premier des philosophes montre assez que les Grecs accordaient à ce théorème* une importance capitale  : c'est qu'ils fondaient sur lui, et sur ses extensions, toute leur cosmologie sacrée. Expliquons cela.

 

Le fondement de toute religion repose, nous l'avons vu, sur la possibilité d'une relation ** entre l'existence finie des mortels et l'Etre Infini et Eternel de la Divinité

 

Or, c'est de cela qu'il est question dans le fameux triangle rectangle qui a pour côtés la suite d'entiers 3, 4 et 5.

 

Nous y retrouvons en effet le 3 (côté vertical) et le 4  (base horizontale) comme représentants du Ciel et de la Terre.  Leur position perpendiculaire indique assez qu'ils sont antagonistes comme le feu (vertical) et le "niveau d'eau", et aussi incompatibles entre eux que le cercle et le carré.

 

Pitagoras

 

Les deux côtés "antagonistes " de l'angle droit se réconcilient toutefois en leur sommet, ce point unique qui est leur origine commune. Mais ce point, étant sans dimension, ne relève pas de notre monde corporel : c'est une pure idée, sans étendue ni forme, et qui n’est donc pas "de ce monde ".

 

 

* "Théorème" est à l'origine une "contemplation" ou "méditation", et non le simple exercice technique qu'il est devenu chez nous. Le théâtre  et la théorie  ont la même origine liturgique : ce sont des "visions" ( de théaô  : contempler).

** "Religion" et "relation" sont apparentés par l'idée de "lien". Les Anciens n'ont jamais, sauf cas de démence, mis en doute la nécessaire réalité des Dieux.

Par contre, ils se sont demandé plus d'une fois, avec plus ou moins de sérieux, si les Immortels, au sein de  leur béatitude, se souciaient le moins du monde de notre misérable humanité

 

 

En d’autres termes : les contradictions de l'univers ne se résolvent qu'en dehors des formes créées, dans l'absolu qu'est l'Unité du Principe.

 

Mais l'intérêt du théorème ne s'arrête pas là.

 

En effet, on aimerait trouver  pour ces "ennemis" quelque terrain d'entente à l'intérieur même de notre existence.

 

Un tel accord entre la verticale et l'horizontale (autant dire entre Feu et Eau), s'il est possible, ne peut être que relatif, puisqu'il se situe à l'intérieur même de notre monde formel, simple reflet des réalités essentielles.*

 

On va voir que cet accommodement  ** entre antagonistes est obtenu dans notre théorème par la médiation de l'hypoténuse.

 

Du point de vue le plus extérieur, l'hypoténuse, du fait qu'elle est oblique , c'est à dire ni verticale ni horizontale (tout en tenant de l'une et de l'autre), représente déjà une telle moyenne.. ***

Cette observation pourrait paraître simpliste, si elle n'était confirmée aussitôt par le calcul.

 

En effet, l'hypoténuse 5 est la moyenne géométrique entre 3 et 4   ****

 

Mais si merveilleux qu'il soit dans sa simplicité, ce théorème ne peut s'appliquer tel quel à l'opposition du cercle et du carré, opposition que nous avons constatée dans le plan du Panthéon

 

 

* Voir, chez Platon, le mythe de la caverne. Le Panthéon est une telle caverne, avec son ouverture unique sur la vraie lumière.

** Accommoder  signifie littéralement "donner une commune mesure" ( modus

communis  )

*** Apollon était surnommé Loxios  ( "l'Oblique" ), épithète qui peut tenir à son rôle de Médiateur divin, aussi bien qu' au caractère allusif de ses oracles.

****  En effet  9 ( carré de 3 ), + 16 ( carré de 4 )  =  25, carré de 5 .

Si l'on donne aux côtés de l'angle droit les valeurs 1 et 2, l'hypoténuse vaudra  √5, ce qui confirme la valeur médiatrice du nombre 5. Mais ce dernier cas doit s'entendre en mode potentiel (non-manifesté), car le nombre 1, qui correspond au point, n'admet aucune représentation linéaire.

 

 

 

En effet, ce plan propose des relations entre surfaces, alors que jusqu'ici nous n'avons vu intervenir que des segments de droite, donc des rapports simplement linéaires;

Mais n'existerait-t-il pas aussi une forme de médiation entre le cercle et le carré, comme il en existe une entre les segments 3 et 4 du triangle  ?

Les deux cas sont en effet comparables, puisque tous deux évoquent l'incompatibilité entre "Ciel" et "Terre"

La seule forme géométrique pouvant jouer un rôle de "médiété" entre le cercle et le carré, devrait  logiquement être le pentagone, seule figure correspondant au nombre médiateur 5.

Mais pour l'instant il nous est impossible de tracer ce pentagone médiateur, faute de connaître avec précision les proportions relatives des deux parties du monument. Pour cela, l'observation archéologique est insuffisante, ce qui semble justifier le pessimisme des experts.

Ce qu'il faudrait donc, c'est retrouver les nombres permettant de mettre en proportion le double carré (le Naos ), le cercle (la rotonde) et l'hypothétique pentagone médiateur.

 

CH V UN PEU DE PSYCHOLOGIE

 

*** Il y avait dans le Panthéon une superposition de cultes, dont les plus extérieurs étaient directement accessibles. Cela commençait par les rites civils tournant autour du César, dont la statue trônait dans l'entrée. Venait ensuite le culte de Mars et Vénus, dieux qui personnifiaient les énergies naturelles, réparties en forces de division (la guerre) et d'attraction (l'amour). Les dieux "officiels" représentaient une religion fort extérieure, à laquelle plus grand monde ne croyait vraiment.

Il n'en allait pas de même du culte le plus intime, adressé à la Déesse Pallas, qui personnifiait l'Amour Sacré. Mais les Mystères auxquels présidait cette Divinité lunaire passaient forcément inaperçus.

La transmission orale étant menacée, il faut laisser derrière soi un cryptogramme aussi impérissable que possible et que le message soit indéchiffrable pour qui n’en possède pas le code.

Or le Panthéon est le seul monument de l’antiquité qui soit encore presque intact. Il faut donc le déchiffrer.

*** Monumentum vient du latin monere et désigne un document au sens large pouvant délivrer un enseignement ou un souvenir

 

Trilogie de Virgile = référence classique d’autant qu’il était en contact avec la sybille.

Le Panthéon et l’œuvre de Virgile ont été protégés.

Centre du cercle zodiacal situé sur l’axe du zodiaque et sacré++ car il échappe au mvt cosmique étant considéré c « porte du ciel ». Là trône une sorte de pontife-roi dans l’Ennéide.

 

Schéma géométrique du Panthéon c de nb tombes chinoise antiques : dit « en trou de serrure » : rond et double carré.

Orientation au sud et 8 ch de décharge constituant une « rose des vents »

Cercle céleste de rayon 56

Côté long engagé* dans le cercle = 66

Or 66 est aussi la « corde » du cercle.

* La partie rectangulaire de l’édifice est engagée dans la rotonde de telle sorte que son côté long constitue une corde du cercle.

Or si nous traçons dans un cercle de rayon 56 une corde valant 66, cette corde est le côté du pentagone inscrit au cercle.

C’est un cas aussi unique que celui du triangle 3 4 5 dont il est l’exact analogue mais cette fois en 2 dimensions.

Le pentagone exerce en effet entre les 2 figures antagonistes du carré et du rond une fonction médiatrice comparable à celle de l’hypothénuse 5 réunissant les 2 côtés de l’angle droit.

Donc il contient le signe de reconnaissance de la confrérie pythagoricienne, tel un sceau, il est l’emblème des petits mystères qui sont d’ordre hermétique.

On l’appelait aussi Pentalpha : 5 alphas enlacés. C’est l’initiale d’Athéna…

Le pentagramme lie étroitement le Ciel et la Terre dont il constitue la mesure commune. Il est donc représenté comme un nœud. Les branches sont comme « tressées telles une vannerie.

Ce Nœud symbolise la cohérence universelle inspirant les œuvres d’art de l’Empire puis les monuments romans, gothiques, byzantins, et arabes.

Même la Maçonnerie moderne se souvient du Pentagramme sous forme d’Etoile Flamboyante.

C’est une figure qui est dite « pulsante ».

Platon décrit à partir de l’axe du monde des chaînes lumineuses qui enserrent tte la sphère cosmique dans les liens de la Nécessité comme les cordes entourant les navires. Le pentagramme par triangulation rend indéformable le diagramme du Panthéon et en mesure ttes les parties…

Les diagonales du pentagone convexe donnent l’étoile, au centre on a un pentagone inversé dont les diagonales font une autre nvelle étoile …

Cette alternance indéfinie en sens croissant ou décroissant qui rappelle notamment celle des nbres pairs et impairs symbolise la pulsation de la vie !

Du fait de l’analogie microcosme/macrocosme (l’Univers et l’homme), le Pentagramme est le « nœud vital » éthéré assurant la cohérence du ternaire humain (Esprit, âme, corps). Qd ce lien cesse, c’est la mort. Aussi le Pentagramme est dénommé SANTÉ, (Hygeia).

Les Pythagoriciens nommaient le nombre 5 Gamos (mariage) : capacité expansive du 2 (Yin) + fixité synthétique du nombre 3 (Yang).

Le produit de 2 et 3 est 6 qui symbolise l’expansion universelle (cf 66 et 666). Ainsi 5 et 6 sont des nombres « conjonctifs ». Voir R Guénon l’ésotérisme de Dante.

Mais la capacité la + remarquable du 5 est géométrique :

Le P. quoique impair et donc centré sur l’unité, montre une capacité de croissance (ET DONC DE VIE) comparable à celle de Nbres pairs. Et cette qualité n’appartient qu’à lui seul.

La géométrie est « statique », mais cette « pulsation » se réalise par l’alternance des 2 formes du pentagone, convexe et étoilée.

Cette propriété paradoxale lui vient de l’élément Racine de 5 contenu ds sa formule qui est aussi caractérist. du fameux Nbre d’Or.

Ce dernier est un principe d’accroissement proportionnel à l’œuvre dans les éléments vivants. Il permet en effet à l’organisme vivant de se développer (en quantité), mais en conservant tjs les m proportions (d’ordre qualitatif).

L’organisme grandit sans perdre sa forme, cad sans rien changer de ce qui le définit. Il devient « autre » sans cesser « d’être  lui-même.

C’est en ce sens que pour Platon (Timée), le cosmos se compose d’un mélange de Même et d’Autre.

Le cercle céleste sous-tendu par le Pentagramme est dc tt entier sous la loi du Nbre d’Or. Le triangle de Pythagore est sous-tendu par son hypoténuse.

 

Les côtés valent 33 et 66. En simplifiant par 33, on obtient 1 et 2 et sa diagonale Racine de 5 (th. De Pythagore). On a ainsi par simple tracé les 3 éléments constituant la formule du N d’or : (1+Racine de 5)/2

Le panthéon est dc doté d’une sorte de vie, de rythme propre qu’il partage avec ceux de l’Univers entier !!

C’est ainsi un mystérieux médiateur entre l’ê h° et l’Univers, cad entre microcosme et Macrocosme.

 

Nombre Triangulaire

La Décade jouait le rôle de contenant (synthèse) des 9 premiers nombres. D’où le jeu de mots entre Dékas (dizaine) et Déchas (réceptacle)

Dans la tétraktys, la base « terrestre » = 4, au-dessus vient le 3 principe de la forme, puis le 2 principe de la multiplicité . 1 = Etre universel, Principe de tous les êtres.

 

LA GRUE se dit en grec « géranos », terme apparenté à ceux désignant la Couronne (corona) et même la foudre (Keraunos). On ne peut developper ce symbolisme riche qui rappelle celui de la Sephirah Kether.

 

LE PARADIS TERRESTRE

Dans le diagramme du Panthéon le contact direct entre le Soleil spirituel et la Terre se fait par les 2 pointes inférieures de l’Etoile Flamboyante qui c un compas mesure l’espace terrestre.

 

 

 

Ce contact est purement ponctuel c tjs la présence imperceptible de l’Etre dans les êtres. Il existe dc entre le Ciel et la Terre, un espace qui ne peut ê comble que par un élément jouant le rôle de Pont. (pontife sur le plan subtil)

 

C’est le triangle* qui assure cette fonction de médiation. Sa base est en étroit contact avec la manifestation terrestre. C’est ainsi qu’il achève alors que ses côtés obliques touchent aux 2 rayons inf de l’Astre Divin.

Rappelons que ds le th de Pythagore il existe entre les côtés antagonistes 3 et 4 (cad entre Ciel et Terre), un contact permanent et essentiel, a savoir le Nbre 1, au sommet de l’angle droit alors que l’hypoténuse médiatrice assure une liaison d’ordre simplement existentiel (formel).

ACHEVER dans la lange des maçons = mener le monument à son « chef », au sens de « couronnement ». D’où le sens profond du terme « chef-d’œuvre ».

 

Les 3 formes fondamentales triangle, carré et cercle qui composent notre diagramme cosmique illustrent dc exactement la tradition des 3 « mondes » correspondant à l’ensemble de la manifestation.

Au sommet de la Création, Le Monde de l’Être, origine du Ciel cosmique sous la forme d’un Point. C’est ce Point qui constitue la Porte étroite » à frnachir pour passer « à travers le Soleil » et atteindre le « Sur-être » ce qui définit la Délivrance définitive.

Hyperborée, rapport avec le Nord, décrit les régions polaires, les Pythagoriciens y font remonter leur origine.

Les Bucoliques de Virgile ou Arcadieévoquent la constelllation polaire. Boreas est l’autre nom du Septentrion (sept bœufs romains, Nord)

La déesse Artémis  était servie par des fillettes= ourses. Cela évoque le carctère polaire de la Grande Déesse Vierge. Gageons que des oursonnes et leur guide formaient un groupe de 7 c leurs gdes sœurs les Vestales romaines groupées autour du Pontife.

Boukolos = bouvier en grec, les Boukoloï sont dc en langage ésotérique les gardiens des bœufs cad les fidèles du Pôle universel.

Rapelons que les Templiers sont eux aussi des « Gardiens du pôle ».

 

 

 

A sa base, le monde corporel, décrit comme la « coagulation » (condensation ou solidification) des archétypes subtils.

Entre les 2 l’élément de liaison est précisément le monde subtil décrit c intermédiaire.

 

Figuration des éléments complémentaires du Grand Œuvre = Feu et Eau.

 

 

Le FEU : triangle droit, figure ascendante du fronton. Ce triangle « couvé » par le soleil spirituel connaît de près le feu originel.

 

L’EAU : s’étale en position basse, elle a pour symbole traditionnel la COUPE., elle est dessinée par l’intersection du Ciel et de la Terre à la partie sup de celle-ci. Les 2 éléments antagonistes st dc à la fois séparés et joints par la corde médiatrice 66.

Ce segment est assimilé aussi à une Lune ce qui renforce l’image de la COUPE. Traditionnellement la Lune est le domaine des Eaux. Les âmes si elles descendent du réservoir lunaire elles doivent aussi en remontant passer par là au cours du processus de réintégration. C’est pourquoi la Lune est aussi l’astre des morts.

Ds les Bucoliques, la Délivrance doit avoir lieu ds la Caverne initiatique.

Cette caverne est le modèle de la Loge maçonnique opérative, mais avt tt de l’Athanor alchimique où s’opère l’union des contraires qui doit ramener l’être humain à l’unité principielle et que symbolise le mariage de l’Eau et du Feu.

La COUPE a svt pour complément la Lance modèle de verticalité. Ds les armes de Pallas, le bouclier se substitue à la Coupe.

 

II° Partie Le génie romain

Ch XVII l’apothéose de la Voûte.

L’octogone est traditionnellement présenté c la ROSE DES VENTS.

Sa géométrie en fait un élément de liaison entre le carré figurant la terre (cad) le monde corporel et le cercle, image du monde divin.

C’est cette nature médiatrice qui lui permet de symboliser le monde intermédiaire (psychique ou subtil), celui des « souffles », cad des VENTS.

L’octogone circonscrit figure la transition entre le monde profane (les ténèbres extérieures) et l’espace sacré.

 

Pour le Panthéon, 8 piliers aux angles d’un octogone.

La coupole dédiée à la Vierge Pallas se mesure par le nombre 7 qui lui est consacré. Elle comporte 5 rangées de 28 caissons, nbre multiple de 7. Or la rotonde inf est au contraire vouée au 8 par l’octogone qui la ceinture .

Pour accorder ces 2 mesures il faut conclure un « mariage » symbolique. Elles ont un rayon commun et c ce rayon vaut 56, produit de 7x8, le nbre Pi exerce donc un rôle de médiateur.

Correspond à l’association du Septénaire céleste et de l’Ogdoade h° : la façade du Panthéon c le Parthénon comporte 8 colonnes séparées par 7 portes.

L’Ogdoade est pr les Pythagoriciens le nbre de l’Harmonie subtile incarnée ds les institutions terrestres. L’Heptade symbolise le règne invisible de l’Esprit.

 

Ch XIX

La structure du Panthéon l’apparente à l’instrument alchimique essentiel nommé Athanor.

Pr les Pythagoriciens l’antre est une image du cosmos tt entier issu de l’Ether. L’alambic des alchimistes est un cosmos en réduction.

L’Octogone figure le monde intermédiaire car sa forme représente une transition et un juste milieu entre cercle céleste et carré terrestre.

 

Le trident de Poséidon : c’est le schéma de la lettre Psi, initiale de Psyché dont l’axe central entre les voies de D et G figure le Chemin direct. Ce sceptre image de l’invariable milieu diffère ds peu du caducée d’Hermès et d’Hippocrate lequel est figuré par la lettre Phi. Neptune est le maître des éléments, il régit à la fois les Eaux, les Vents, le Feu et la Terre et sa présence au seuil du Panthéon confirme la fct alchimique du monument.

Le nom même d’Hipocrate (Dompteur de chevaux) est celui d’une école madicale fondée sur l’équilibre des 4 tempéraments. Le medicus est ainsi nommé en tant qu’adepte du « juste milieu ». Ces tempéraments étaient figurés par les chevaux du quadrige apollinien.

 

XXVI Instauration

 

 

Notes

Le divin daphnis (dauphin ?) ds XVI Univers onirique ; daphné (=laurier) 

Année lunaire ou delphique voir l’oracle de Delphes de Marie Delcourt.

99 mois  tout c pour l’année pythagoricienne.

21 mai 2014

Pascal Bancourt Les mystères de la ville d'Is

Pascal Bancourt Les mystères de la ville d'Is

L'héritage spirituel des légendes celtiques 2003

Alchimie, Conte, Is

Le mythe s'accorde avec l'harmonie de l'univers pour nous appeler à écouter en nous-mêmes la résonance équivalente.

Les images symboliques résultent des analogies liant entre eux les différents plans d'existence. Accès aussi bien au domaine de la cosmologie qu'aux dimensions de la psyché humaine.

 

L'Oeuvre alchimique traite l'âme comme une matière à purifier et travailler jusqu'à ce qu'elle retrouve son caractère divin.

L'Oeuvre se résume par « SOLVE et COAGULA », « dissous et coagule ».

Dissoudre la forme coagulée (fixée), la volatiliser puis la recoaguler pour stabiliser le nouvel état atteint.

L'âme doit d'abord être ramenée à sa matière première qui est l'état originel où aucune forme limitée ne la conditionne plus.

L'âme alors devient malléable et l'Esprit peut lui imprimer une forme plus noble (le vil métal devient métal plus noble) selon l'essence divine de l'âme.

CLES: Dans la symbolique chrétienne, dissolution-coagulation correspondent au double pouvoir des clés: ouvrir en déliant, dissolvant les formes; et fermer en liant ou en fixant les formes.

 

4 modes élémentaires de la matière primordiale sur tous les niveaux de manifestation:

Sous l'aspect Terre, elle tend à figer dans une configuration rigide.

Eau, elle manifeste la capacité à épouser toutes les formes.

Air, (aspect libre et mobile), elle se déplace dans toutes les directions et elle enveloppe subtilement toutes les choses

Feu, elle déploie ses effets à la fois destructeur et transformateur.

 

Initiation Lunaire

La lune aux formes changeantes sert de symbole cyclique au monde des transformations et du devenir.

Les récits d'aventure de Chevalerie correspondent à cette phase avec ses thèmes royaux et guerriers, ses personnages féminins.

Correspond au Petit Oeuvre, dit lunaire symbolisé par la clé d'argent.

Le Petit Oeuvre s'achève avec la transmutation de l'âme et la spiritualisation du corps.

Mystères de la Femme, des Eaux ou de la Lune: ce sont les Petits Mystères.

L'initiation lunaire ou dite royale aboutit à l'état de Sagesse. (Cité ou royaume prospère sagement régenté).

 

Initiation Solaire

Le soleil toujours de forme identique symbolise l'Essence immuable.

Correspond au Grand Oeuvre, dit solaire symbolisé par la clé d'or.

Le Grand Oeuvre effectuera l'incorporation de l'Esprit et sa descente dans l'âme pour aboutir à la production de l'Or.

En passant de l'Oeuvre Lunaire à la Solaire, l'homme quitte le plan des apparences pour entrer dans celui de la réalité.

Mystères du Fils, du Feu et du Soleil: ce sont les Grands Mystères

 

ALCHIMIE

2 Niveaux : Oeuvre lunaire et solaire

ou 3 Etapes en 3 couleurs:

Noir: Phase d'obscurité, destruction du moi individuel durant la 1° phase dite de putréfaction.

Blanc: Phase de pureté, l'adepte achève de se purifier pour ensuite se libérer lors de cette 2° phase.

Rouge: marque la phase de résurrection, l'homme purifié et transmué est assimilé à l'or pur.

 

L'Opération commence par séparer l'âme volatile d'avec le corps fixe.

Puis spiritualisation du corps et dissolutionde l'âme.

Nouvelle fixation, cristallisation dans sa forme nouvelle.

Le processus s'achève par la réunion du corps et de l'âme.

Puis cristallisation dans la forme nouvelle.

Achèvement par la réunion de l'âme et du corps transmués dans la préparation de ce que l'on appelle l'élixir d'immortalité.

 

La réalisation de l'homme ne peut s'opérer sous cet effacement préalable, long et difficile, de toutes les aspirations mondaines.

 

1° étape dite de putréfaction : oeuvre au noir, la matière est d'abord « noircie », donc dépouillée de sa forme initiale, afin que l'identification au moi terrestre soit brisée par la mort de l'ego.

Cette phase de détachement porte les noms de séparation, extraction, dissociation ou dénuement, elle constitue la mort initiatique.

La « séparation » consiste principalement à suspendre l'action de l'organisme animal sur la forme vitale.

Les phases d'obscurité sont désignées c des « descentes aux enfers ».

 

Dès que l'homme cesse de considérer son moi c le centre du monde, il comprend qu'un autre centre intérieur plus réel reste à découvrir pour accéder, via ce point central, à un niveau supérieur de conscience.

L'oeuvre au noir avec son épouvantable traversée des régions souterraines ténébreuses qui désignent les couches obscure et inconscientes de la personnalité, se termine quand commence l'oeuvre au blanc.

La blancheur s'obtient sous le régime de la lune quand la puissance subtile de l'âme jusqu'alors contenue par la conscience corporelle, sera libérée de ses coagulations et passera de l'état assimilé à la Terre, à l'état sublimé en Eau et en Air.

 

Cet état de l'âme restituée à la pureté et à la réception originelles, analogue à l'Eau divine, est illustré par la figure de la Vierge ou par l'image d'une femme idéale.

La substance purifiée sera figée dans son nouvel état par le pouvoir fixateur du Feu de l'Esprit qui va s'affirmer sur l'Eau plastique.

L'état lumineux stabilisé, résultant de cette intervention de l'Esprit – personnifié par la figure du Prince- est souvent exprimé par l'allégorie de l'âme transformée en cristal. La production de l'argent ou de la « Pierre blanche» équivaut à cette rénovation double. Il s'agit de corporifier l'esprit et de spiritualiser le corps jusqu'à ce que les 2 entités deviennent de même nature.

Les épreuves de l'oeuvre au rouge sont encore plus dures et dangereuses car à l'action de l'Eau succède l'intervention dominante du Feu.

L'Argent se transmue en or, le Grand Oeuvre sera totalement accompli quand l'Essence divine se manifestera directement dans la forme humaine renouvelée et l'éclat de l'Esprit divin pourra rayonner directement sur le monde par le relais de ce corps glorifié.

 

Légende de la ville d'IS

En tant que Roi, l'initié Gradlon ne détenait que la Clé d'Argent, niveau d'initiation des Petits Mystères.

CLES: Les Clés ont pour fonction symbolique de livrer l'accès aux Mystères. Fermer, ouvrir les portes, c'est la faculté de lier, délier les formes (dissoudre, coaguler)

La Clé dérobée à Gradlon de nuit: allusion à la phase nocturne de l'initiation où les facultés conscientes sont abaissées pour ne pas s'opposer au surgissement des Eaux (dissolution) alors contenues par les défenses conscientes.

Mais Gwénolé réveille Gradlon car cet abaissement doit rester limité, la conscience du candidat doit reprendre le dessus.

La clé qui symboliquement ouvre la voie à la connaissance supérieure et au niveau de conscience équivalent est à rechercher dans la profondeur de soi-même où la réalité divine est inaccessible à la conscience ordinaire.

La dissolution consiste bien à ouvrir aux Eaux primordiales les portes de la digue, ou encore « les portes de l'abîme » tandis que le verrouillage de la puissance dissolvante des Eaux correspond à la coagulation de la forme humaine et à sa préservation dans son état actuel solidifié.

Même symbolisme avec les clés de Pierre qui peuvent lier et délier « sur la terre comme aux Cieux.

La souveraineté intérieure indique dans son sens allégorique le principe ordonnateur situé au centre de l'individu, élément d'essence spirituelle, qui rétablit l'équilibre entre les divers constituants de l'être.

C'est cette harmonie interne que symbolise le règne du souverain sur un pays sagement gouverné.

Le souverain correspond à l'unité en tant qu'élément central de l'homme, la part de l'être destinée à triompher de ses ennemis intérieurs (mauvais penchants facteurs d'erreur)

Royaume correspond au territoire symbole de l'être humain stabilisé à son degré de conscience actuel qui est le plan terrestre pour l'état ordinaire où règne la multiplicité par le démembrement de son unité 1°.

 

L'être humain dans sa nature inférieure se compose de centres secondaires repgroupés en 3 entités principales:

Centre instinctif et sensitif

Centre émotionnel et affectif

Centre intellectuel ou mental.

Ces centres de pouvoir s'entre-déchirent. La reconstitution de la royauté intérieure entraîne dans la nouvelle âme réunifiée la régénération de l'unité originelle et de la restauration de l'harmonie dans l'être humain.

 

Légende la ville d'Is

La fille du roi représente l'aspect passionnel de la personnalité. L'être humain s'attache à sa composante de son individualité qu'il a lui-même « engendrée » en la façonnant au cours de son existence et cet attachement peut le conduire à sa perte s'il obstine à en demeurer l'adorateur et l'esclave aveugle. Donc renoncement à ce fardeau aussi déchirant que soit cette séparation. Le déchaînement des Eaux dissolvantes serait fatal pour l'être qui n'aurait pas maîtrisé sa propre nature en se détachant de cet élément passionnel encore entaché d'impuretés.

 

L'initié aux petits Mystères jusqu'alors considéré comme « féminisé » en ce sens que l'objectif consistait à ramener sa composante à l'état de sa substance 1° malléable considérée comme d'essence féminine. Mais à une nouvelle étape de l'oeuvre, l'initié se verra appelé à dépasser la condition symboliquement assimilée au « règne de la femme ».

Pour cette dernière phase, le symbolisme hermétique emploie la métaphore de la mort ou du meurtre de la femme dominatrice.

 

L'état intérieur stabilisé correspond à l'image de la cité et du royaume prospère et sainement régentés est appelé état de Sagesse, celui auquel aboutit l'initiation lunaire ou dite royale.

Seule une autorité véritable arrachée de toute compromission avec un pouvoir qu'elle ne doit pas exercer elle-même, peut transformer un homme de talent politique en un génie bienfaisant.

Le concile de Tours en 567 condamne comme diabolique les croyances aux fées ou autre : à partir du moment ou la signification allégorique d'un mythe s'était perdue, le danger de voir les formes dégénérer en superstitions populaires justifiait cette réaction.

 

POISSON Dans son sens symbolique le poisson correspond à un état de conscience équivalent à ce que représente l'élément Eau. Il est assocéi à l'idée de révélation et de sagesse propre à cet élément, car il figure également l'Esprit manifesté dans les Eaux.

En tant que nourriture le poisson représente l'état de sagesse que prend l'élément Eau une fois que l'Esprit divin à laissé en lui son empreinte; manger du poisson équivaut à communier aux énergies du même niveau transcendental.

 

VIN Le vin, symbole de l'Esprit et de sa lumière, il évoque une essence volatile liée à l'image du feu, ayant la propriété d'enflammer ou d'exalter.

Le vin produit une exaltation de la pensée pouvant mener jusqu'à la révélation. L'ivresse supérieure est transfigurante, celle de l'Esprit déconditionné.

 

Légende de la Ville D'Is

La forteresse désigne les limites que la forme humaine dans son durcissement oppose à toute tentative que l'individu entreprend pour pénétrer à l'intérieur de lui-même. La salle secrète, le saint des saints fait référence au centre caché de l'être si difficile à atteindre.

La vertu royale : le Roi n'est rien sans le personnage féminin de la reine, mère et amante, véritable détentrice de la puissance et incarnant la souveraineté.

 

Virginité: au sens mythologique, la vierge était toujours disponible et pourvoyeuse de Forces nouvelles pour de nouveaux amants. La reine détentrice de la souveraineté de la force de vie et du potentiel créateur mais qui connaît également le côté sombre de la création et la puissance destructrice de sa propre nature, instruit le héros qui bénéficie de ses faveurs.

 

CHEVAL Le cheval enchanté peut transporter son cavalier au dessus des murs, ceux des déterminations et des fixations des formes ainsi qu'au dessus des eaux.

 

Le cheval ou la jument, au même titre que la femme divine qui le monte confère le pouvoir et la souveraineté au héros que la caclière jugera digne de posséder la monture.

 

Le sens initial du vaisseau volant, tout comme celui de l'envol du cavalier sur son cheval aérien se réfère à la phase alchimique dite de séparation qui consiste de l'exaltation des parties subtiles de l'être. Dans cette phase dite de sublimation ou de volatilisation de l'âme, le facteur dissolvant ou Eau, joue un rôle essentiel.

La capacité du cheval volant à franchir les obstacles matériel en fait l'image du dissolvant universel tout en préservant le cavalier de la puissance dissolvante.

 

Dragon: correspond à l'énergie primordiale pour toutes les tradition du monde, énergie potentielle motrice de toutes les transmutations

 

Légende de la Ville d'Is

En faisant jeter ses amants dans un gouffre, Dahut amoindrit la personnalité extérieure au point de l'annihiler; elle résorbe la forme humaine dans la profondeur de sa substance indifférenciée.

Evocation de la femme primordiale: image de la Déesse des tertres ou déesse des commencements. Ce sera ultérieurement Macha en Irlande, Morgane en Armorique, Keridwen au Pays de Galles et sous ses 2 aspects dissociés Vénus des Latins, Vierge des chrétiens.

La Grande Déesse ambigüe était la divinité à la fois de la vie et de la mort.

Le Grande divinité féminine assimilée sans connotation dévalorisante à une prostituée n'en demeurait pas moins vierge ou toujours neuve, intacte et disponible symbolisant elle-même le renouvellement de la vie.

 

L'initiation solaire que l'alchimie ainsi que le tantrisme indien appellent la « Voie sèche » de laquelle domine la principe intellectuel du Feu, l'initiation lunaire tient son appellation de « Voie Humide » du fait que l'élément Eau associé à la féminité y joue le rôle essentiel.

 

Pour mettre en oeuvre le Mercure afin de dissoudre partiellement la forme humaine que l'on voulait transmuer, certaines techniques du tantrisme utilisaient l'attraction homme-femme en l'exacerbant pour l'orienter ensuite vers une direction spirituelle. Les Fidèles d'Amour pratiquaient aussi cette méthode alchimique.

A un certain stade de dégénérescence, absolutisation des symboles féminins comme en Grèce dans les Mystères de Rhéa-Cybèle, ceux d'Hécate ou d'Artémis d'Ephèse.

Dans ces cultes émancipés des Mystères supérieurs solaires, les servants

la Déesse en arrivèrent à se diviriliser en lui offrant en sacrifice leur organe masculin et en se vêtant avec des vêtements de femme.

 

Dans les formes supérieures du tantrisme, l'activation de la force élémentaire du sexe et du désir après qu'elle ait touché les couches les plus profondes de l'être devait connaître une inversion de polarisation avant de conduire l'être à la libération.

Si cette transmutation ne s'opérait pas, l'être rétrogradait à l'état d'esclave de cette force au lieu de pouvoir se servir d'elle comme d'un moyen d'élévation.

 

MASQUE, VISAGE

Visage: nature essentielle de la personne par opposition au Masque de l'individu social extérieur que l'on nomme ainsi par référence au masque des acteurs de théâtre.

 

L'expérience de la transcendance ayant un résultat conforme à l'objectif serait que l'épreuve entraîne la RUPTURE ou la réduction du masque sous l'effet d'un traumatisme provoqué par l'irruption d'une force surnaturelle. La force transcendante mise en jeu par un contact avec l'Absolu produit parfois des effets destructeurs car l'intrusion de cette énergie élémentaire tend à balayer ce qui pourrait restreindre sa manifestation.

La dimension transcendante virtuellement présente dans l'amour expliquerait cette aspiration diffuse à l'anéantissement ressenti comme un véritable dépassement qui saisit parfois les aimants animés par la passion.

 

Un visage découvert représente le Dieu manifesté extérieur tandis qu'une face masquée de noir évoque l'aspect informel et non manifesté de la Divinité. (Osiris, « dieu noir »)

 

La promiscuité sexuelle dans un cadre rituel avait pour fin initiale l'abolition temporaire de tous les interdits et de toutes les différences sociales pour viser à travers ces premiers effets immédiats la neutralisation des conditionnements et le dépassement des limites formelles imposées à l'individu.

 

Au sens symbolique, ce dépouillement que le héros doit assumer à l'égard de tout ce qui semble pimenter l'existence terrestre évoque la phase de renonciation à laquelle tout candidat à l'initiation devait préalablement se soumettre, l'effacement de l'égo et le renoncement aux succès mondains précédaient obligatoirement le processus de régénération de la personnalité.

Et même dans la suite des opérations la nouvelle forme appelée à terme à triompher dans la lumière et la gloire, ne commencera à se manifester que dans une fragilité dénuée de tout éclat et de tout prestige.

 

Arme, EPEE dans le rocher

L'arme rectiligne figée dans la pierre rejoint l'arbre vertical en tant qu'évocation de l'axe du monde et de la femme surnaturelle descendue d'en haut par le biais de cet axe; extraire l'épée de la pierre ou de l'enclume équivaut à libérer cette puissance de ses entraves matérielles.

 

POISSON

Le pouvoir magique du poisson – faculté dissolvante de l'élément Eau- est de délier les puissances qui à l'état ordinaire restaient entravées dans les limites de l'être humain.

 

SCEPTRE ET COURONNE

Moyen d'exprimer une véritable domination sur la nature et le monde des formes, cet ascendant extérieur résultant lui-même de la maîtrise obtenue par le sujet sur sa propre nature humaine.

 

La Couronne correspond à la puissance spirituelle, solaire et sacerdotale. Son cercle parsemé de pointes verticales dont la forme suggère les rayons lumineux, est un symbole solaire. Elle figure l'énergie qui irradie sous l'état de chaleur et de lumière, à partir d'un centre représenté par la tête.

R Guénon: Correspondance corps-étape spirituelle:

La Base de la colonne vertébrale équivaut à l'état de sommeil

Le Coeur désigne la phase de germination ou de la 2° naissance

L'Oeil frontal indique la réintégration dans l'état primordial

La Couronne consacre l'accession de l'être aux états supra-individuels

 

Petits mystères, principe féminin appelé dans les Vedas indiens la çakti, puissance élémentaire libérée ou réactivée qui prend parfois le visage terrible de la déesse Kali.

Cette phase où la çakti va détruire l'ancienne forme humaine, se développe jusqu'à un point de rupture par lequel la çakti peut soit se disperser soit tomber sous la domination du principe opposé, dispensateur des formes et considéré comme « masculin ».

 

PONT OU NEF DE CRISTAL

Le verre ou le cristal indique en tant que matière transparente la relation avec une âme rénovée et purifiée. Le pont ou la nef comme moyens utilisés pour le passage des eaux, ne sont autres que la conscience qui va se concentrer pour orienter ses forces sur l'objectif du passage entre 2 mondes.

L'oeuvre alchimique traitait la matière brute de l'âme par les facteurs Eau et Feu pour qu'elle finisse coagulée de nouveau comme un cristal parfait.

Ce nouvel état de l'âme transformée en un cristal lumineux étant appelé l'état de Sagesse. Image du cristal car il devenait apte à refléter la lumière d'en haut.

La traversée du pont implique l'idée de parcourir l'axe qui relie entre eux les divers états de l'existence.

Représentation paradoxale du pont servant à évoquer le lien terre-ciel. Les 2 mondes que constituent la terre et le ciel ont souvent été mis en relation dans une perspective horizontale.

Fonction de bâtisseur de pont entre les 2 mondes donne son sens à sa dignité royale mais aussi à la dignité pontificale du héros solaire qui va s'identifier directement avec l'axe du monde.

 

Danse: cette sorte d'envoûtement donne parfois le sentiment passager de réaliser l'unité entre l'âme et le corps entre l'individu et la communauté entre l'intérieur et l'extérieur.

 

Légende de la ville d'Is

Dahut épargnée par la Danse macabre du Prince Rouge, équivaut à la substance purifiée qui subsiste de l'être, après que ce dernier ait été débarrassé des impuretés liées à ses états de conscience tourbles ce que le conte désigne par les membres de sa cour corrompus sous l'effet des vices de leur souveraine.

Le personnage allégorique qui remplit en l'être humain ce rôle clarificateur désigne une 3° catégorie du feu alchimique intermédiaire entre le feu extérieur impur et le Feu intérieur céleste et qui est un feu destructeur des passions.

Le danger de déraper vers la folie ou vers la destruction de la personnalité subsistait même dans les situations les plus favorables quand l'expérience de l'ouverture s'effectuait dans le cadre d'une initiation authentique.

Le prince au rôle providentiel, fils du Prince Rouge et Dahut incarne un Feu vivifiant intervenant dans la dernière phase de l'oeuvre. Il s'agirait du véritable Feu céleste. La nouvelle forme humaine évoquée sous l'image de la ville engloutie est appelée après qu'elle ait été dissoute et épurée, à émerger de la Substance Primordiale, assimilée à l'océan, en recevant la marque du Feu de l'Esprit. Ce Feu créateur régénèrera l'âme à partir du moment où elle aura atteint ce nouvel état, purifié et lumineux qui la rendra apte à supporter son embrassement.

 

L'Esprit imprimera alors à cette âme une nouvelle fixation ce qu'exprime la nouvelle cité triomphante rénovée. Le langage alchimique donnait le nom de Corps Glorieux à cette forme humaine régénérée, encore évoquée dans les textes alchimiques sous la célébre métaphore de la Pierre Philiosophale.

 

La prise de conscience par l'individu de la dimension transcendante du message qui lui est destiné doit se traduire en lui par une réelle unification intérieure. Quand l'instance rationnelle trouve une explication cohérente, fondée sur des principes révélés qu'elle n'aurait pas pu découvrir par ses seuls moyens, les diverses capacités de l'homme pourront s'unir au lieu de s'opposer entre elles.

A un stade plus avancé quand la restauration de l'harmonie s'opérera dans l'être humain dont l'existence relevait avant de la divisibilité, l'esprit et le corps, l'imagination et la logique, la raison et le sentiment marcheront dans une même direction par effet de cette renaissance à la vie spirituelle.

 

26 novembre 2013

Correspondance Runes et arbres selon Nigel Pennick

Nigel Pennick Runes et magie http://lemurmuredesrunes.blogspot.fr/2008/11/correspondances-runiques.html

Feho Sureau(Ruis)

Ur bouleau(betua)

Thorn Chêne(deruos) aubépine

As Frêne (Yggdrasil) (nuin)

Rad chêne (roue sous un chariot)

Ken Pin(ailm)

Gyfu Frêne orme

Wyn frêne

Hagal frêne if

Nyd hêtre, sorbier(lusis)

Is ?

Jera chêne

Eoh If peuplier

Peorth hêtre tremble

Elhaz If alisier

Sigel Génévrier laurier, roue solaire sacrée

Tyr chêne Voûte au-dessus du pilier cosmique

Beorc bouleau Nerthus/holda

Ehwaz chêne frêne

Man houx(tenos), mariage de la terre et du ciel

Lagu saule(sail)

Ing pommier(Quert)

Odal aubépine(huath)

Dag sapin (balance jour/nuit)

 

26 novembre 2013

Correspondance alphabet celtique, arbres, divers

http://cura.free.fr/xx/17boutfr.html

Alphabet et étymologie celtique (Monard) avec jeux de mots bardiques (Boutet) :

b    b  beth < betua (bouleau) Bitu (monde);

l    l   luis < lusis (sorbier) Louxs (lumière)

n    n  nuin < onna (frêne), si ce n'était nertos (myrte) Ninnos (faîte, cime)

f    (W) fearn < uernos (aulne) Uernos (bon)

s    s  saile salixs (saule) Sauelios (soleil)

h    h  SC (SQ/SP) huath < squiats/spetes (aubépine) Scatos (ombre)

d    d  daur < daruos/deruos (chêne) Duora (porte)

t    t  tinne < tennos (houx) Tenes (feu)

c    c  coll < coslos (coudrier) Celos (abri), Coliia (troupe)

q    quert < qertocos (pommier sauvage) Qrennacon/Prennacon (domaine boisé)

m    m   muin < monia (ronce) muinia/uiniia (vigne) Moniio (montagne)

g    g   gort < gortia (lierre) Gortia (enclos)

p    N  'N (NC/NG) ngetal 'ngaitalis ingaitalis (roseau) 'Ncu . Ancou (fatalité)

z    D   straif < sdragenos/dragenos (épine-vinette) Dira/Sdira(étoile)

r    r    ruis < rusca (sureau) si ce n'était Roudios (rouge), Rixs (roi) reusmen (aulne glutineux)

a    a   ailm alamios (pin) Alamos (troupeau)

o    o   ohn ocstino (ajonc) si ce n'était onna (frêne) Ona/Ono (eau)

u    u  (OU) ur < uroica (bruyère) Ur (feu, sacré)

e    e   (É) eoda < idato/esados (tremble) Itauis (brandon)

i    i   (J/Y) ioho < iuos (if) Iuos (clair)

2    cc X (CH) choad < coiton/caiton (taillis) Xodonios (chtonien), caclauos (cailloux) élément terre si ce n'était xassanos < cassanos (chêne)

4   T  TH tharan < taranos/tannos (chêne vert, yeuse) Taranos (tonnere), tepnon (feu) élément feu

3    p  P peith < petios (obier) padis (pin) Pottos (pot), (p)Idsca (eau) élément eau

5    P  PH féa < phogos < bagos Phrudis (cascade), auella (vent) élément air

6    XS (KS) 'xslemos < uxslemos/uanocoslos 'Xson < Uxson (éther) élément éther (orme blanc, orme montagnard) 

 

Joseph Monard et les fondements de l'astrologie antique des Celtes

Oublions donc toutes ces tentatives plus ou moins ratées! Le modèle le plus crédible et le mieux structuré constituant une base zodiacale celtique est celui de Joseph Monard. M. Monard, un érudit de la matière celtique et de la linguistique, et qui plus est connaît très bien les sources antiques s'est fié principalement aux données astrologiques trouvées dans le calendrier de Coligny.

En fait, Monard a été le premier chercheur à constater que le calendrier (des druides) était structuré selon des bases astrologiques. Comme nous l'avons vu, ce calendrier est annoté des inscriptions Prin., Prinn. pour PRENNOS: ou Uidus = "arbre" , c'est-à-dire cuspide, un point mathématique marqué par l'ascendant d'une maison; et Prinni pour PRINNIOS: - constellation zodiacale , - période zodiacale, littéralement, "arborescence". Il n'y a donc plus de raison d'ignorer le fait que les symboles sylvestres correspondent aux signes oghamiques, les Prenes < Prinnoi, qui eux-mêmes désignent les constellations. Bref, les recherches de M. Monard dépassent tout ce qui a pu être écrit sur l'astrologie celtique. 
 

La base astrologique de Joseph Monard 
(Note : les noms celtiques pour les signes sont entre parenthèses)

LIBRA (MANTA) , la Balance; CANTLI PRINNIOS (des Chants, le chant de la roue, bouclage de cycle), Septembre/Octobre, arbre signe: Lemos (Orme).

SCORPIO (SGORPIU), le scorpion; SAMONI PRINNIOS (du rassemblement, fin d'été), Octobre/Novembre, arbre signe: Sappos (Sapin).

SAGITTARIUS (UARCUSTOS), l'archer; DUMANNI PRINNIOS (assombrissement), Novembre/Décembre, arbre signe: Salixs (saule).

CAPRICORNIUS (GABROS ou IOCOS), la Chèvre; RIURI PRINNIOS (gelé, gelée), Décembre/Janvier, arbre signe: Olioiaccetos (Gui).

AQUARIUS (DUPROSOPOS) , le verseau; ANAGANTI PRINNIOS (inactif, calamiteux), Janvier/Février, arbre signe : Aballlos (Pommier).

PISCES (EISCOI), les Poissons ; OGRONI PRINNIOS (froid, des serpents), Février/Mars, arbres signes: Padis (Pin), Scopos (Genêt).

ARIES (PUTIOS||QUTIOS), le Bélier ; CUTI PRINNIOS (fougueux, des béliers), Mars/Avril, arbre signe: Deruos (Chêne).

TAURUS (TARUOS), le Taureau, GIAMONI PRINNIOS (germinal, fin d'hiver), Avril/Mai, arbre signe : Squiats/Spetes (Aubépine).

GEMINI (EMNI) les Jumeaux, Dioscures, SEMIUISONI PRINNIOS (aux brises capricieuses, semi-venteux), Mai/Juin, arbre signe; Uernos (Verne, Aulne).

CANCER (CARABOS), le Crabe, EQUI PRINNIOS (ajusté, jeux de mots avec equos/epos = "cheval"), Juin/Juillet, arbre signe : Abolos/Opulos||Cormisio (Sorbier).

LEO (LEU), le Lion, ELEMBIUI PRINNIOS (faon, des plaintes), Juillet/Août, arbre signe: IUOS/EBUROS (If).

VIRGO (MAGULA), la Vierge, EDRINI PRINNIOS (des arbitrages, connotation: "flux brûlant" Aedrinios), Août/Septembre, arbre signe: Idato/Critacos (Tremble). 

 


 

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