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lettre-a
20 mars 2013

Code atbash, Baphomet

Code atbash

http://fr.wikipedia.org/wiki/Atbash

Baphomet

http://www.lezardes-et-murmures.com/article-29803892.html

Le frère occitan Gaucerand de Montpezat du Quercy, ancêtre de l'actuel prince consort du Danemark, fut le seul au cours de son procès à avouer avoir adoré  une "image bafométique". En langue d'Oc Bafomet est une déformation de Mahomet tel qu'il apparait dans un poème de 1265 : Ira et Dolor, E Bafomet obra de son goder"Et Mahomet fait briller sa puissance".
    Le témoignage du frère Gaucerand  fut ainsi à l'origine d'un malentendu qui permit à ses accusateurs d'y voir une "preuve", de l'adoption par le Temple de rites musulmans. Hugh Schonfield quant à lui pensait que Baphomet était un mot codé qui une fois décrypté à l'aide du code Atbash (système de cryptage très ancien) se lisait «sophia», qui signifie sagesse en grec. Selon M. Schonfield, en vénérant Baphomet, les Templiers auraient voué en vérité un culte au principe de sagesse voire à la gnose.

Baphomet et code atbash

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.templarhistory.com/atbash.html&ei=1pCSS8rRNMfKjAexw8iBCw&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=1&ved=0CAgQ7gEwAA&prev=/search%3Fq%3Dbaphomet%2Bet%2Bcode%2Batbash%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26hs%3DLNy%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official

  Si l'on écrit le Baphomet mot en hébreu et souvenez-vous des lettres hébraïques se lisent de droite à gauche, le résultat est comme indiqué ci-dessous:

Appliquant le chiffre Atbash, Schonfield révélé ce qui suit:

Bien que rédigé en hébreu se lit comme le mot grec Sophia qui se traduit par «sagesse» en anglais. Cependant, il ya une autre connotation du terme, pour Sophia était la déesse et est considéré comme l'épouse de Dieu.

Il a été jugé par beaucoup que les Templiers étaient des disciples de la déesse ou à tout le moins dans le rétablissement de l'aspect féminin de la divinité qui avait été excisé par l'église. Il ne faut pas oublier que leur patron, saint Bernard de Clairvaux avait une obsession absolue avec Marie et était responsable de son être nommé à la reine du ciel et de la Mère de Dieu.

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.templarhistory.com/atbash.html&ei=1pCSS8rRNMfKjAexw8iBCw&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=1&ved=0CAgQ7gEwAA&prev=/search%3Fq%3Dbaphomet%2Bet%2Bcode%2Batbash%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26hs%3DLNy%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official

«Baphomet» est dérivé d'un mot arabe _abufihamet_, qui signifie «Père de la compréhension», plutôt que d'un vieux nom français pour le fondateur de l'islam. Since that book, although a "good read", is not one scholars take seriously due to its highly speculative theses, I decided to check their source for this, Idries Shah's _The Sufis_, which contains additional relevant information discussed below. Depuis ce livre, même si une lecture «bonne», n'est pas l'un des chercheurs prennent au sérieux en raison de ses thèses hautement spéculative, j'ai décidé de vérifier leur source pour cela, Idries Shah _Le Sufis_, qui contient des informations pertinentes supplémentaires examinées ci-dessous.

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20 mars 2013

Alphabet sacré

Ecriture : Alphabet / Déesse

http://racines.traditions.free.fr/ecriture/index.htm

En Grèce, selon la Mythologie, c’est Hermès qui apporta l’Écriture aux Grecs : « Il existe des preuves indiquant qu’avant l’introduction en Grèce de l’alphabet phénicien modifié, un alphabet constituant un secret religieux, était conservé par les prêtresses de la Lune Io ou les trois Parques* ; il était étroitement rattaché au calendrier et ses lettres n’étaient pas des caractères écrits mais de petites branches d’arbres24 correspondant aux différents mois . » Robert Graves, les Mythes Grecs, Fayard Pluriel, 1967.

          En effet, il est expressément dit dans la Mythologie : « Zeus avait écrit les destinées* humaines sur la “diphtere”, la peau de la chèvre Amalthée. »

« L’art de la mémoire ne dépendait pas simplement des facultés cérébrales, mais aussi d’une série compliquée de procédés mnémotechniques. La thèse de l’Écossaise Anne Macaulay (Science and Gods in Mégalitic Britain) est que l’alphabet phonétique a été créé sous la forme d’une série de moyens mnémotechniques pour retenir la forme des (constellations) polaires et que le nom “Apollon*” – le dieu de la musique – était l’un de ces procédés fondamentaux. Les lettres de A à U servaient à mémoriser certains théorèmes ou formules auxquels des nombres étaient associés. En fait, Anne Macaulay avait trouvé le point de départ de sa réflexion dans l’étude de l’ancienne gamme musicale grecque » Colin Wilson

Il nous faut ici préciser que les Nordiques disposaient en effet avec leur “système runique” d’une “science totale” qui comportait tous les aspects de la Vie, de la Phusis de l’humain au Cosmos, et tous les concepts élaborés en cet Âge d’Or par les “Dieux*”, les meilleurs de leurs Sages 

« L’alphabet druidique était un secret jalousement gardé, mais ses 18 lettres étaient le nom des arbres dont les consonnes correspondaient aux mois (zodiaque)n caractérisés par les arbres, et les voyelles aux positions du soleil avec ses équinoxes et ses solstices (cf. Montaigu in art. Runes*). Le “calendrier-arbre était en usage dans toute l’Europe et au Moyen-Orient à l’Âge du Bronze, et il se rattachait à la déesse de la Lune Triple. Ce culte, écrit Graves fut lentement étouffé « par le culte industrieux et rationnel du dieu solaire Apollon, qui rejeta l’alphabet-arbre orphique au profit de l’alphabet commercial phénicien – notre ABC familier – et fut à l’origine de la littérature et de la science européenne » Colin Wilson.

++ Voir pdf = origecri.pdf = tablette-étoiles-écriture.

 

http://www.dinosoria.com/naissance_ecriture.htm

"Medou netjer" qui signifie "paroles divines" était le nom donné par les Egyptiens à leur écriture. Hiéroglyphes nous vient du grec "hierogluphikos" c'est-à-dire "paroles sacrées".

 

http://formation.paris.iufm.fr/archiv_05/hors/Sites/ecriture_egyptienne/ecriture_egyptienne.html

Les hiéroglyphes ont une origine divine. Les Egyptiens sont persuadés que leur écriture est issue de la bouche du dieu Thot.C'est pourquoi ils la désignent par l'expression " les paroles du dieu ".

20 mars 2013

Sabéisme, astronomie

http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:bsCPDKTZTHMJ:www.astromythologia.net/17.pdf+la+plan%C3%A8te+V%C3%A9nus+et+rites+de+fondation+de+villes+antiques&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESgxl9e44Y3LAqtCceA7ua5kxP_rE-kBth4qBu_X-JKyEixjoqw3onuPyMCoib1P1ZMz5bBK9iM7PEG7CG0qZx9zMQXy-Gu-K2mTtIvZUW92og4r7Orm0V-fPefSnaly3GvMWIHD&sig=AHIEtbQlv3-aheJgLpGWFg9pP_QX2bk-fg

L’idéologie indo-européenne à la lumière des thèses développées par

Georges Dumézil / sa place dans le sabéisme

Dans ce registre-là, le roi est représenté par la planète Jupiter, comparé à des Anciens

représentés, collectivement parlant, par la planète Saturne, comparé à des guerriers

représentés, collectivement, par la planète Mars, comparé à sauveur représenté par le Soleil, et

comparé à une déesse mère représenté par la planète Vénus (laquelle est d’ailleurs visible

dans les trois domaines de la tripartition mise en lui-même par Dumézil – avec une déesse

mère des dieux et des hommes présente au sein de la première fonction ; avec une déesse

guerrière et virginale présente au sein e la seconde fonction ; et avec une déesse incarnant les

plaisirs de l’amour, pour ne pas dire de la prostitution, présente au sein de la troisième

fonction). Quant aux créatures chargées d’être les esclaves d’un pareil peuple élu, elles sont

représentés, elles, d’une part par les nuages de la Voie Lactée, et d’autre part par celles des

étoiles ou constellations qui sont fréquentées par les planètes durant le déplacement de celles-

ci le long de la ligne de l’Ecliptique.

Bref, si l’on s’en tient à l’aspect fondation des cités royaumes ; en d’autres termes, si l’on s’en

tient à l’Histoire des hommes telle que se la représentaient nos ancêtres de l’Antiquité, celle-

ci résultait partout, à lire les annales, de la rencontre entre d’un côté des nomades représentés

par les planètes du système solaire durant leur déplacement le long de la ligne de l’Ecliptique,

et, de l’autre, des tribus indigènes représentées ici par les figures astrales rencontrées par ces

planètes.

Et si, maintenant, nous quittons l’histoire de la Fondation des anciens royaumes (qui étaient,

au départ, des cités-Etats) pour des histoires chargées de nous narrer les aventures de tel ou tel

dieu, ou de tel ou tel héros, ces histoires-là, particulières, se référaient à leur tour, au sein

d’une religion ou d’une mythologie qui était à cette époque sabéenne, aux planètes ou aux

étoiles.

 

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/syria_0039-7946_1923_num_4_4_3009

Vénus/Adonis corresp à Isis/Osiris

P 312Vénus sur disque-pendeloque de Suse et Byblos figurée en étoile à 6 br. au centre des autres astres

 

Sabéisme

http://mythoastronomie.20minutes-blogs.fr/

S ou culte des astres, doc Pdf sur correspond dieux égypt avec les astres+++ rf Maspéro vers la fin++

 

20 mars 2013

Géométrie en égypte, lien avec cosmogonie

http://www.toutankharton.com/Trigonometrie

Nous ne reprendrons pas ici toutes les notions trigonométriques mais nous allons voir en quoi la mentalité pharaonique diffère de notre conception euclidienne).

 

Principes de base

Principe du dédoublement de l’Unité

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Figure 1

Cette conception que nous avons, fait que deux droites qui se croisent en un point forment pour nous un angle. Les pharaoniques sont eux, plus intrigués par le point de jonction et les deux droites : ils y voient une articulation, et une cause du dédoublement.

Dès lors, avec le problème pris sous l’angle de la scission, la philosophie de la fonction mystique Φ sera envisagée sous un aspect trigonométrique, comme elle l’est dans tous les aspects de la nature : branche, articulation du coude ou du genoux, etc ...

Si un côté vaut 1 l’autre vaudra Φ ou 1/Φ, ou une fonction de Φ, comme il en est des articulations du corps humain :

Sur ce schéma, une des branches de l’angle vaut 1, et l’autre Φ. L’écartement sera alors √Φ : c’est l’angle qu’on constate dans la pyramide de Cheops et dont l’application géométrique est représentée dans la pyramide de Chephren, et sera 3 : 5, premier rapport effectif des suite Fibonacci de 1/Φ : cet écartement, ou mesure de l’angle sera 4 géométriquement, et √Φ mystiquement :

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Figure 2

L’utilisation de la division du cercle

Dans notre conception euclidienne, le cercle sert à une mesure d’angle sur un arc en degré-minute-seconde. Pour le mathématicien pharaonique, le cercle est un cycle mesurant le temps, et ne peut donc servir à la mesure d’un angle quelconque.

Dès lors, la trigonométrie égyptienne note l’angle par la proportion que définit le rapport entre le grand côté et la cathète d’un triangle rectangle. L’hypothénuse devient alors une visée vers la cathète en accordant par exemple la valeur 1 au grand côté du triangle. Dans la visée, la cathète croît alors jusqu’à égalité avec la longueur valant 1 du grand côté, donnant ainsi une proportion qui se notera : 1 / n

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Figure 3

Sur le schéma ci-dessus, avec le système de notation 1/n (à gauche), la base B du triangle est prise comme invariable, alors que dans notre système euclidien actuel (à droite), qui lit les angles en « sinus » et « cosinus », c’est le rayon qui reste invariableet ce sont les valeurs A ou A1 des sinus ou B et B1 des cosinus qui varient selon l’angle.

Avantages de la notation proportionnelle

Ce système de notation a l’avantage d’éviter la notion d’infini de la tangente à 90°, que notre système de lecture actuel des angles implique : la tangente finissant en parallèles euclidienne est donc inconcevable pour le mathématicien pharaonique. L’angle se lit du rapport 1/0 au rapport 1/1 en passant par toutes les fractions 1/n nécessaires. L’angle 1/1 lu en visée horizontale sera complété par l’angle 1/1 lu en visée verticale : de cette facon, le mathématicien égyptien évite les irrationnels dans le calcul pratique, comme le montre ce schéma :

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Figure 4

Comment calculer un angle à 45° ? Les égyptiens diraient : “Fais croître A pour trouver 1” (1=B sur le schéma ci-dessus) et nous retrouvons le mode d’expression fractionnaire utilisé en Egypte. Il suffit alors de les comparer entre elles,comme vu dans l’articlefraction ou papyrus Rhind :

¼            ½          ½ + ¼         1
                                                  où  1 = 4 quarts
1             2            3          4 

Le rapport 1/1 est ce que nous appelons de nos jours un angle à 45°, ou si on préfère 1/8 de cercle, ou encore la moitié d’un angle droit.Ainsi, la proportionnalité qui définit l’angle désigne tout autant le sinus que la tangente, et permet donc de travailler avec des nombres entiers exprimés sous forme de fractions (ou rapports).

Dans la pratique, pour calculer par exemple le fruit d’une pyramide, le scribe donne un rapport quelconque entre la base et la hauteur, puis ramène ensuite ce rapport à 1/n, ce qui lui permet d’établir ce rapport en coudées et paumes (voir article coudées).

Ainsi, un des côtés du triangle est toujours ramené à l’unité, l’autre côté étant transformé (et pris) comme une partie de cette unité. Les carrés de ces parties sont des surfaces, en fonction de cet angle = la fonction d’un angle est le passage d’une surface à l’autre . C’est ce que montre le schéma ci-dessous :

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Figure 5

Sur la figure suivante, le carré de B est égal au gnomon de A. La largeur de ce gnomon est la différence entre l’hypothénuse et la base du triangle, donc entre la lecture de l’angle en sinus et en tangente.

Enfin, avec cette notation, si l’hypothénuse (ou visée) représente le rayon d’un cercle, la lecture est équivalente à ce que nous appelons sinus, et si c’est le grand côté du triangle qui représente le rayon du cercle, nous avons une lecture en tangente.

Théorème de Pythagore

Le côté d’un carré est toujours à regarder comme l’hypothénuse d’un triangle rectangle, et cette hypothénuse est donc la racine du carré, considérée comme valant 1. Elle est aussi diamètre d’un demi-cercle : chaque moment relié aux extrémités de ce diamètre constitue toujours un triangle rectangle.

Tous les triangles rectangles possibles peuvent s’inscrire dans la moitié de ce demi-cercle dont le diamètre est leur hypothénuse : c’est l’image limite de tous les triangles rectangles. L’abaissement de la hauteur de ces triangles rectangles sur l’hypothénuse constitue alors le moyen terme géométrique entre les valeurs extrêmes, donc les deux fractions déterminées sur cette hypothénuse (diamètre du demi cercle

L’hypothénuse C, qui est diamètre, sera toujours considérée comme valant 1, et sera également à considérer comme étant C² :

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Figure 6

La perpendiculaire abaissée sur l’hypothénuse détermine deux triangles rectangles semblables au triangle initial, et en considérant toujours l’hypothénuse C comme valant 1 et comme côté d’un carré valant 1² aura les conséquences suivantes :

- dans le triangle ABC, les côtés A et B sont des fractions de l’unité

- la perpendiculaire AB divise l’hypothénuse C en deux segments qui sont entre eux comme les carrés de A et de B, de sorte qu’on trouve ici, le théorème dit de Pythagore sous sa démonstration linéaire, puisque :

A² + B² = C²

- la hauteur AB est un nombre rectangulaire qui aura pour valeur le produit des côtés A et B. Cette hauteur AB étant un moyen géométrique entre le petit segment A² et le plus grand B², la figure démontre bien qu’un nombre rectangulaire est toujours un moyen géométrique entre les carrés des deux nombres qui le composent.

Les angles

De nos jours, l’addition et la soustraction d’angles se fait en degré-minute-seconde d’un cercle. La notation proportionnelle 1/n utilisée par les pharaoniques semble présenter une difficulté : est-il possible d’additionner ou soustraire des angles notés 1/n, sachant qu’on ne peut les considérer comme de simples fractions ?

Prenons un exemple simple : additionner ¼ et 2/5. Le scribe passe par une représentation géométrique :

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Figure 7

Sur notre schéma, la base AB est bien égale à 1, et la cathète de chaque triangle vaut bien respectivement ¼ et 2/5.

Or la base AB doit nécessairement pouvoir se subdiviser en un nombre de parties égal au produit des deux dénominateurs, et donc ici 4X5 =20. Les cathètes deviennent donc 5 pour le triangle BAD et 8 pour le triangle BAC.

Pour faire la somme des triangles BAD et BAC, le scribe mène la perpendiculaire sur l’hypothénuse de l’un deux en BE (figure ci-dessous) : cette perpendiculaire divise le triangle BAC en deux triangles semblables BAE et EBC. Il mène ensuite la parallèle à cette perpendiculaire en DF de sorte qu’elle forme un triangle rectangle dont l’angle DAF est bien la somme des deux angles donnés. La longueur OB soustraite de la longueur d’origine AB est forcément 2 puisque 2/5= OB/BD

Dès lors, pour l’addition de deux angles, on peut exposer la formule suivante où les dénominateurs sont plus grands que les numérateurs :

a/c + c/d = (ad + bc) / (bd - ac) sur notre exemple : ¼ + 2/5 = (5+8) / (20-2) = 13/18

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Figure 8

Pour faire une soustraction de deux angles le procédé est similaire. Par exemple, soustraire ¼ (BAC) de ¾ (DAB), sur le schéma ci-dessous revient à ôter l’angle BAC (=1/4) à l’angle DAB (=3/4). Le scribe mène d’abord la perpendiculaire CF sur le côté AD, et la prolonge en CE vers le prolongement de AB. Le segment BE ainsi obtenu est égal à 3 comme le segment BC = 4 . Le nouveau triangle obtenu CAF a pour cathète 12 - 4 =8 et pour base 16 + 3=19. La formule générale est donc :

a/b - c/d = (ad-bc) / ( bd+ac) et dans notre exemple : ¾ - ¼ = (12-4)/(16+3)= 8/19

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Figure 9

Les deux formules vues ci-dessus s’appliquent pour n’importe quelle addition ou soustraction d’angles exprimés en notation proportionnelle.

Conclusions

Nous avons vu comment le scribe aborde les notions trigonométriques, en restant cohérent avec le mythe : dédoublement de l’Unité, rapports angulaires considérés comme des rapports proportionnels qui permet d’éviter la notions d’infini....

La notation des angles en rapports proportionnels amène et permet les mêmes « jeux » que ceux abordés au sujet des fractions ou du Papyrus Rhind : à savoir le rapprochement avec les rapports harmoniques, qui président à toute construction.

Chaque monument est à rapprocher de ces principes, et est finalement l’expression des rapports de Φ, expression de la « vie ». C’est en cela qu’on peut dire que chaque monument égyptien est un « geste », mais un geste complet, total, qui exprime par le volume (=le monument) la pensée de cette civilisation.

Plus concrètement, par exemple, l’étude des pyramides de Snefrou, sur le plan mathématique, montre le lien entre la pyramide « idéale » et la pyramide « rhomboïdale » dont la structure résulte de la fonction Φ, et est en relation avec le canon humain. Les rapports qui sont exprimés par ces deux monuments annoncent et expriment un principe de construction, qui sera appliqué pour la pyramide de Cheops.

Il ne s’agit pas ici d’en faire l’étude complète. Ce qu’il faut noter, c’est que la pyramide de Cheops a pour hauteur √Φ pour la demi-base valant 1 et l’apothème Φ. Pour établir ce triangle, il faut préalablement avoir construit un triangle ayant pour hauteur Φ et pour base 1.Puis, la hauteur √Φ est alors obtenue en rabattant la hauteur Φ du triangle primitif de sorte qu’elle devienne hypothénuse du nouveau triangle ayant √Φ pour hauteur : trois étapes, trois « gestes »...pour trois pyramides : ce sont les mêmes nombres et mêmes fonctions qui animent ces monuments, ce qui fait que chacun pris par rapport à l’autre est comme l’expression de trois moments d’une même fonction métaphysique ( => rapprochement avec la cosmogonie, le théologique, l’astronomie, etc)

20 mars 2013

Astrologie égyptienne et dans Kabbale, tétramorphe, 4 vivants d'Ezéchiel

Astronomie égyptienne : corresp / dieux des constellations+++

http://www.toutankharton.com/Astronomie,17?artsuite=1

* Au centre, les « Immortelles » , c’est-à-dire les étoiles circumpolaires. Ce sont :

          o Le Chacal (la petite Ourse)

          o L’Hippopotame a tête de crocodile (le Dragon)

    * Les étoiles de l’écliptique, regroupées en 12 constellations, en résonnances avec les 12 mois de l’années. La plupart des noms de ces constellations a peu changé. Ce sont :

          o Le Bélier -**La Balance

          o Le Taureau -**Le Scorpion

          o Les Gémeaux (Shou & Tefnout)

          o Le Sagitaire

          o Le Scarabée (Cancer aujourd’hui)

          o Mendou (Capricorne) avec corps de poisson

          o Le Lion sur une barque solaire

          o Le Verseau

          o La Vierge (Isis tenant un épi de blé)

          o Les Poissons (Nephtys)

 

A cela s’ajoutent : les 5 « Errantes », les 5 planètes, représentées sous la forme de divinités :

 

    * « Sobeg » ou « Sobek » = Mercure (dans le Lion)

    * « Douaou » ou « Ouati » = Vénus (entre Vierge et Lion). Elle est « Douaou » lorsqu’elle brille dans le ciel du matin (au lever du soleil), et « Ouati » lorsqu’elle brille dans le ciel au coucher du soleil.

    * « Horus de l’Horizon » Hor-akhti = Mars (en Capricorne)

    * « Horus qui ouvre la Terre secrète » Her-oup-cheta . Jupiter (dans le Lion)

    * « Horus Taureau du Ciel » « Etoile d’Occident qui traverse le Ciel = Saturne (dans la Balance)

 

la Lune « Iâh » : selon son aspect, elle est « Thôt », « Khonsou », « Osiris » ou « Nekhbet ».

 

Les étoiles ou constellations marquant les 36 décans ou bakou1. S’ajoutent « deux demi-cercles » représentant respectivement :

 

    * Les constellations de l’hémisphère Nord visibles dans le ciel (ceinturées par les constellations du zodiaque)

    * Les constellations de l’hémisphère Sud qui ne sont pas dans la zone du zodiaque (ceinturés par le cercle des décans).

 

Sirius, Orion étoiles les + repérables du ciel égyptien

le lever héliaque de Sirius correspondrait avec le Nord parfait au moment de la construction de la pyramide de Gizeh : un simple pendule aurait alors suffit pour représenter l’axe à l’horizon avec une baguette d’arpenteur par exemple

Sirius est la seule étoile parmi les fixes qui permettent ce cycle (annuel : 365.25j !) : très vite les Egyptiens lui supposent un rôle central pour le circuit de notre système solaire. A.M. Antoniadi 3 note l’idée que les Grecs doivent aux Egyptiens « l’idée que Sirius est un soleil ». Sothis pour les Grecs, « spdt » en Egypte, elle est la Grande Pourvoyeuse, et elle est constamment évoquée dans les Textes des Pyramides, où Osiris est le Principe du renouveau, donc des cycles. Horus est né d’Isis-Sothis, engendré par Osiris.

 

Les 4 vivants de la vision d’Ezéchiel, corresp astrale

http://pagesperso-orange.fr/j.leveque-ocd/quatre.htm

Le premier animal ressemblait à un lion, le deuxième à un jeune taureau, le troisième avait comme une face humaine, et le quatrième semblait un aigle en plein vol.

l'origine astrale de tout ce symbolisme ne fait guère de doute. Les noms des Vivants renvoient à quatre constellations aisément reconnaissables et diamétralement opposées deux à deux (équivalent, peut-être, de la cosmologie babylonienne) : le Lion, le Scorpion (parfois représenté sous les traits d'un homme), le Taureau, et Pégase, le cheval ailé. Ainsi, selon le visionnaire de l'Apocalypse, tout l'espace du monde créé se trouve à la fois déployé devant Dieu comme une mer aveuglante et ramassé symboliquement comme base de son trône, sous la forme de quatre poudroiements d'étoiles, venus des confins du ciel et de la terre.

 

http://ramkat.free.fr/ashalb8.html

La Kabbale et l’astrologie

Le livre de la Création (“Sefer Yetsira”) comporte notamment une correspondance entre les lettres de l’alphabet hébraïque et les notions astrologiques telles que les planètes, les signes et surtout les Eléments. Ces derniers, traditionnellement, au nombre de quatre (Feu, terre, air, eau) ne relèvent déjà plus de la seule astronomie qui n’en aurait, a priori, que faire.

Un autre cas est celui de la Merkaba que l’on trouve dans le Livre d’Ezéchiel, largement commenté dans le Zohar. Il y est question de quatre Hayoth. Or, le mot grec Zoon dans Zodiaque signifie comme le mot Haya (qui a donné Eve) la vie: ces quatre êtres vivants sont le boeuf, le lion, l’aigle et l’homme que l’on relie généralement aux quatre signes zodiacaux, le taureau, le lion, le scorpion et le verseau, que l’on nomme signes “fixes” en astrologie car, situés au milieu de chacune des quatre saisons: on peut évidemment trouver un lien avec les Quatre Eléments dont on parlé plus haut. On retrouve cette combinaison dans le sphinx mais aussi dans le Nouveau Testament et dans l’arcane “Le Monde” du Tarot.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tramorphe#La_vision_d.27.C3.89z.C3.A9chiel

Ces quatre figures des quatre vivants remontent à la nuit des temps. On les trouve en particulier en Egypte et à Babylone en Mésopotamie. Ce sont sans doute les légendes babyloniennes qui ont influencé les visions d'Ezéchiel dont s'est vraisemblablement inspiré l'auteur de l'Apocalypse. C'est Saint Irénée de Lyon, au 2e siècle, soit de nombreux siècles après leurs premières apparitions, qui le premier a identifié ces quatre vivants aux quatre évangélistes.

En Égypte, ils étaient les « quatre gardiens du créateur », représentés dans plusieurs temples, dont celui d'Edfou. Voici ce qu'en dit Nadine Guilhou, égyptologue à l'université de Montpellier :

    « De son côté, pressentant lui aussi des combats, le créateur résolut de créer à partir de lui-même 4 gardiens. L'un avait les apparences d'un rapace. Le visage encadré d'ailes, il portait un harpon. On le nomma Seigneur du harpon. Le deuxième était un lion puissant; il portait un couteau. C'était le Seigneur du couteau. Le troisième, un serpent, brandissait un poignard. On le dénomma celui dont la terreur est grande. Le quatrième, enfin, portait aussi un couteau, c'était un taureau et son nom fut : celui dont le rugissement est puissant. Ces quatre gardiens se subdivisèrent en quatre compagnies, les lions au nord, les serpents à l'est, les faucons au sud, les taureaux à l'ouest. Munis de leurs armes, ces génies gardiens constituaient à Edfou, le rempart vivant du créateur. Ils se figèrent autour de lui, constituant la mer d'enceinte de son temple. Et c'est ainsi que fut créée la demeure de Rê, semblable à l'horizon du ciel, immense, où il pouvait séjourner pendant des millions de millions d'années. »

À Babylone, ils représentaient quatre divinités secondaires. Ils figuraient les quatre points cardinaux et en astrologie, science inventée par les civilisations mésopotamiennes, ils symbolisent les quatre signes fixes du zodiaque.

 

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20 mars 2013

Mythologie égyptienne Tefnout et Maât, serpent Atoum, réf / astronomie, Trois et neuf, dieu caché

Création en Egypte, cosmogonie ++++

Général http://www.immortelleegypte.com/mobile/articles.php?lng=fr&pg=45

Au sein du Noun est le Démiurge (« Qui ne peut être nommé et ne peut être connu » = Dieu), grâce auquel la vie apparaît spontanément. Il commence par penser. Par sa pensée, il dénombre le Noun… et se crée lui-même. Puis le Démiurge se met à parler et dès lors se dissocie du Noun qui est Océan Primordial. Le Noun n'existe pas encore, ne voit pas ce qui se passe, n'a pas conscience de lui-même ni de ce qui l'entoure. Enfin, le Démiurge raconte au Noun ce qui se passe : c'est le dialogue, qui amène l'éveil du Noun, sa prise de conscience de ce qui est. Dès lors le Démiurge bouge, et c'est le début de la création.

En Égypte, le créateur s'appelle Ptah (Pteh), Rê ou Amon-Rê, Atoum (Itemou), Khépri. Dieu suprême, il perd parfois, au cours des temps sa suprématie. Il est toujours à l'origine de la création, mais n'est pas obligatoirement l'agent actif déterminant de la suite des événements.

D'après un mythe égyptien, c'est sous la forme d'un serpent qu'Amon a fécondé l'œuf primordial.

http://onirym.online.fr/v3/symbolique_serpent.php

Symbolisme du serpent +++

Dieu créateur : Dans l'Égypte antique, Atoum, dieu-serpent, est le premier à avoir émergé des eaux primordiales, et a engendré le monde. Le Livre des Morts lui fait dire : «Je suis ce qui demeure...Le monde retournera au Chaos, à l'indifférencié, je me transformerai alors en serpent qu'aucun homme ne connaît, qu'aucun dieu ne voit !»

Ouroboros…

Voir aussi http://nousnesommespasseuls.xooit.com/t1816-Le-symbolisme-du-serpent.htm

Et http://fr.wikipedia.org/wiki/Serpentes#Symbolique

Liens : http://www.culturediff.org/creation28.htm

Tefnout est Maât, l'ordre qui règle le monde créé. Elle est garante des relations sociales entre les hommes, de la survenue des phénomènes naturels, de l'harmonie cosmique. Elle est le complément indispensable à la Vie : "Vie est son nom à lui (Chou), Maât est son nom à elle (Tefnout)" (CT 80). Vie et Maât sont les deux principes fondamentaux sans lesquels le monde ne peut fonctionner. Raison pour laquelle Tefnout apparaît toujours aux côtés de son frère, Chou.

Chou se devait quant à lui d'agir conformément aux ordres de son père, de transmettre sa parole : "Je (Chou) suis celui qui transmet la parole de celui qui est venu à l'existence de lui-même à sa multitude" (CT 75). Outre du verbe créateur-Hw, le fils-créateur dispose de la force vitale, qu'il se doit de transmettre à l'ensemble des êtres vivants afin de garantir leur reproduction - celle des dieux, notamment : "Je suis Chou, le père des dieux (...) Je suis Chou qui engendre les dieux" (CT 76). Plus généralement, Chou est "la vie qui est sous Nout" (CT 80). Il est chargé d'assurer le bien-être des créatures que son père Atoum a fait venir à l'existence. Leur subsistance y compris, ce qui lui vaudra d'être assimilé au blé-npr ; plus généralement, de se voir confier la responsabilité de la survenue des phénomènes naturels (pluies, saisons, ...).

http://www.culturediff.org/creation29.htm

aspect scientifique des mythes, accès à site de dossiers égyptologie et astronomie

 

Création égyptienne, Le Trois, dieu caché

http://www.bergerfoundation.ch/Karnak/Cosmogonie_egypte.html

À la place d'Un seul on imagine aussi une Ogdoade, quatre couples d'êtres primordiaux dont le nom invoque encore l'incréé : les eaux primordiales, l'infini, les ténèbres et le caché (ou le vide). Ce n'est que de leur centre que le soleil émerge, déterminant par cette première fois de son lever le commencement du monde.

le vieux système de l'Ennéade issu d'Atoum désigne ce déploiement du différencié à partir de l'Un. Neuf signifie pour les Égyptiens le pluriel élevé à la puissance trois (trois fois trois) et par là même est (l')expression d'une universalité qui englobe toutes choses. Dans les Textes des sarcophages (II. 39) du Moyen Empire, on trouve une énonciation que l'on a interprétée comme la plus ancienne formulation d'une trinité ; on dit du dieu primordial Atoum :

Lorsqu'il engendra à Héliopolis Shou et Tefnou, lorsqu'il était l'Un [et] lorsqu'il devint Trois.

Cela n'est rien d'autre que la formule la plus simple pour dire que, à partir d'une unité, se développe une multiplicité.

Ce double visage de la menace et du renouvellement permanent s'incarne dans l'image de l'Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, qui enserre l'univers entier. Son corps gigantesque se replie sur lui-même et enveloppe donc l'existence de tous côtés, la protégeant et la menaçant à la fois. À l'époque amarnienne, ce pictogramme trouva sa forme définitive pour la première fois sur l'un des sarcophages en or de Toutânkhamon. Il continuera à exercer une influence dans la magie, dans la gnose, dans l'alchimie et la mystique bien au-delà des frontières de l'Égypte.

La réalité divine est entourée par le non-être qui forme l'horizon de l'univers, où il se régénère et se dissoudra à la fin des temps. Le corps du serpent est en même temps le lieu où s'accomplit la régénération nocturne de l'être.

Le dieu Amon, si souvent célébré dans les hymnes du Nouvel Empire comme créateur, porte un nom qui le désigne comme le caché

. C'est un nom qui convient à un dieu primordial qui n'a aucun témoin de ses origines car, lors du commencement, il n'y avait rien en dehors de lui. Il était le seul et l'unique, le secret et l'insondable.

19 mars 2013

Kabbale, Tétragramme, Carré magique, Tarot, 24 Vieillards

 excellent complément, hiérarchies célestes...

http://www2.esoblogs.net/633/synthese-des-hierarchies-angeliques/ (Serpent=messie, env 1/3)

http://elishean.unblog.fr/2009/03/03/sephiroth-carres-magiques-tarots-tout-reside-dans-le-tetragramme-sacre/

NOTES Sur l'article, voir en ligne

En effet Après que Dieu par la bouche de son Ange fidèle eu révélé son grand Nom à Moise, Nom au moyen duquel, il a pu délivrer son peuple de la servitude, l’Ange du Vrai Dieu, lui demanda de l’écrire sur le sol dans un Carré (4 par 4), sans changer aucune lettre du Nom. Cependant ce qu’il faut savoir c’est que du Grand Nom Divin  » YOD -HE -VAV -HE « , émanent les 72 Anges -génies Supérieurs. Or, c’est au moyen de ce Carré « Tetragrammique » que Moise envoya les 10 Plaies sur l’Egypte. Ces 10 plaies sont l’action des 10 séphiroth démoniaques, car le nombre des séphiroth est infini. Les 10 premières connues de tous de 1 à 10 sont ceux des Anges supérieurs et divins , celles de 10 à  19 marquent le deuxième édifice, de 19 à  28,  marque le troisième édifice ….etc…

 

 Yod, Hé, Vav, Hé. Ce Nom représente également l’éternité de Dieu, car il est composé des lettres qui servent à écrire HAYAH HOVEH YIHYEH (Il était, Il est et Il sera). Au chapitre 14 de L’Exode, où « Moïse ouvre la mer rouge » il y est question d’un ange qui fait des allers et retours entre le devant et derrière du peuple d’Israël. Ce serait donc ce mouvement de va-et-vient, que les Kabbalistes auraient appliqués aux trois versets. On écrit le premier verset de la droite vers la gauche, le second verset de la gauche vers la droite, et le troisième de la droite vers la gauche. On obtient ainsi 72 colonnes de trois lettres : ce sont les 72 Noms de Dieu. Ceci forme le Shem HaMeforash

C’est donc par extraction et transposition des trois versets du Shem ha-Mephorash  que les Kabbalistes tirent les noms des 72 génies – ou anges – de la Kabbale qu’ils appellent le « nom divin expliqué » ou 72 « souffles divins ».

 On peut aussi considérer qu’ils constituent 72 niveaux vibratoires, 72 marches vers Dieu (l’échelle de Jacob);  72 manifestations divines ou états de la Conscience supérieure qui peuvent s’exprimer et se refléter en chacun de nous.  Dans la kabbale, le nom de Dieu s’écrit avec quatre lettres : Yod Hé Vav Hé (le tétragramme sacré). Il est également expliqué que pour imager la création, on considère qu’il y a quatre mondes : le monde des émanations, de la création, la formation, et l’action. Les 4 lettres correspondantes aux 4 mondes sont représentées sur un triangle descendant de quatre niveaux : comme dans une
Tétraktys
Cependant , le carré de Moise n’est pas un Carré mais 4 carrés !… Or comme vous venez de le voir, le carré primordial  présente 6 Noms dont 4 noms carrés et 2 noms diagonaux, cela fait 6 Noms. Donc 6 Noms X 4 Carrés =  24 Noms, qui sont les Noms des 24 Vieillards dont parle St Jean
Ces vieillards [Anciens] sont des êtres spirituels créés par Dieu pour qu’ils soient Ses sages et intelligents conseillers. Ils furent créés avant l’univers physique, avec les chérubins (Gabriel, Michaël et Lucifer qui sont les trois seuls mentionnés dans la Bible), les séraphins, les quatre êtres vivants et les milliards d’autres anges qui sont au service de Dieu

Y  =  10

H Y   =  15

V  H Y  =  21

H  V H Y    =  26          -  10 + 15 +21 +26 =   72  ( Souffles)

et   H V H Y = 26 = 8

 

La Kabbale : C’est un système métaphysique de caractère spéculatif dont l’enseignement, longtemps oral, est phonétique, numérique et initiatique. Comme toute mystique initiatique, la kabbale fait appel à une symbolique et à une cosmogonie qui puisent leur origine dans des civilisations perdues. Elle est une science de vie caractérisée par l’union des sciences visibles et invisibles dont la correspondance crée l’entrelacement du légalisme et du mysticisme. Elle est le point de départ et le but de la connaissance de l’homme et de Dieu. Elle relie le monde à Dieu. Elle est l’expression de la philosophie ésotérique, clef de voûte de toute la tradition de la science hermétique. Elle établit la correspondance des deux mondes terrestre et céleste, permettant à l’homme de réaliser leur unification, puisque l’unité de la vie se fonde sur leur complémentarité.

l’arbre séphirotique appelé arbre de vie qui, par ses dix séphiroth, explique la création et la composition de l’homme. L’arbre contient, dans ses dix séphiroth, le principe masculin et le principe féminin. Son centre représente l’équilibre entre les deux principes : le divin et la réalisation.

 

L’ Adam Kadmon de la kabbale représente l’Osiris.

 

La kabbale littérale est l’art d’interpréter le Verbe. 

 Les mots sont les mouvements de l’intelligence déterminés par la parole ; la parole est le verbe déterminé par lui-même. On comprend que le sens caché de l’écriture ne peut se trouver qu’avec un code.
Elle est le courant synthétique qui englobe : sciences, foi et magie. 

Chez les kabbalistes, le nombre est considéré comme la vertu intrinsèque et active de Dieu, de « l’Un », source de l’harmonie universelle, science des forces vivantes, des facultés divines en action dans le microcosme et le macrocosme. Les chiffres et les nombres ainsi que leurs rapports vis à vis des lettres hébraïques ont une très grande importance. Leurs vibrations sonores forment un langage. Les kabbalistes d’aujourd’hui se servent des mathématiques pythagoriciennes qui de Pythagore à Virgile et à Dante suivirent le même courant.

La pensée pythagoritienne explique le grand Oeuvre qui a pour double but de matérialiser l’esprit et de spiritualiser la matière. L’étude des séphiroth est une véritable spéculation métaphysique et mystique. Elle a recours au symbolisme de la ligne, du dessin donc de l’image pour exprimer la pensée. L’arbre séphirotique est la transcription des univers divins. Dieu créa le premier Homme, l’Adam Kadmon, androgyne, en lui imprimant l’image du royaume sacré qui est l’image de tout. L’homme est donc la miniaturisation de l’univers. 

Nous arrivons à la fin de notre œuvre, et c’est ici que nous devons en donner la clef universelle et en dire le dernier mot. La clef universelle des arts magiques, c’est la clef de tous les anciens dogmes religieux, la clef de la kabbale et de la Bible, la clavicule de Salomon.

 

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C’était un alphabet hiéroglyphique et numéral exprimant par des caractères et par des nombres une série d’idées universelles et absolues; puis une échelle de dix nombres multipliés par quatre symboles et reliés ensemble par douze figures représentant les douze signes du zodiaque, plus quatre génies, ceux des quatre points cardinaux.

 

La quaternaire symbolique, figuré dans les mystères de Memphis et de Thèbes par les quatre formes du sphinx, l’homme, l’aigle, le lion et le taureau, correspondait avec les quatre éléments du monde antique figurés : l’eau, par la coupe que tient l’homme ou le verseau ; l’air, par le cercle ou nimbe qui entoure la tête de l’aigle céleste ; le feu, par le bois qui l’alimente, par l’arbre que la chaleur de la terre et celle du soleil font fructifier, par le sceptre enfin de royauté, dont le lion est l’emblème ; la terre, par le glaive de Mithra, qui immole tous les ans le taureau sacré et fait couler avec son sang la sève qui gonfle tous les fruits de la terre. Or, ces quatre signes, avec toutes leurs analogies, sont l’explication du mot unique caché dans tous les sanctuaires, du mot que les bacchantes semblaient deviner dans leur ivresse lorsqu’en célébrant les fêtes d’Iacchos elles s’exaltaient jusqu’au délire pour Io Évohé !

 

Que signifiait donc ce mot mystérieux ?

 

C’était le nom des quatre lettres primitives de la langue mère : le Yod, symbole du cep de vigne ou du sceptre paternel de Noé ; le Hé, image de la coupe des libations, signe de la maternité divine ; le Vav, qui unit ensemble les deux signes précédents, et avait pour figure dans l’Inde le grand et mystérieux lingam. Tel était, dans le mot divin, le triple signe du ternaire,  puis la lettre maternelle paraissait une seconde fois pour exprimer la fécondité de la nature et de la femme, pour formuler aussi le dogme des analogies universelles et progressives descendant des causes aux effets et remontant des effets aux causes.

 

Aussi le mot sacré ne se prononçait-il pas, il s’épelait et se disait en quatre mots, qui sont les quatre mots sacrés : Yod Hé Vav Hé.

 

Qui se dit :  Youd Ké Vav ké (en dehors de la prière) dans la religion hébraïque.

 

 

 curieux passage de Philon le Juif qui est toute une révélation sur l’origine ancienne et sacerdotale de nos tarots. Voici comment Gaffarel s’exprime : « Il dit donc — Philon le Juif — parlant de l’histoire cachée dans le chapitre susdit des Juges, que Michas fit de fin or et argent trois figures de jeunes garçons et trois jeunes veaux, autant d’un lion, d’un aigle, d’un dragon et d’une colombe : de façon que si quelqu’un allait le trouver pour savoir quelque secret touchant sa femme, il interrogeait la colombe ; si touchant ses enfants, par le jeune garçon ; si pour des richesses, par l’aigle ; si pour la force et la puissance, par le lion ; si pour la fécondité, par le chérubin ou veau ; si pour la longueur des jours et des ans, par le dragon. » Cette révélation de Philon, bien que Gaffarel en fasse peu de cas, est pour nous de la plus haute importance.

Voici en effet notre clef du quaternaire, voici les images des quatre animaux symboliques qui se trouvent à la vingt et unième clef du tarot, c’est-à-dire au troisième septénaire, répétant ainsi trois et résumant tout le symbolisme qu’expriment les trois septénaires superposés, puis l’antagonisme des couleurs, exprimé par la colombe et le dragon ; le cercle ou ROTA, formé par le dragon ou le Serpent pour exprimer la longueur des jours ; enfin la divination kabbalistique du tarot tout entière, telle que la pratiquèrent plus tard les Égyptiens bohèmes, dont les secrets furent devinés et retrouvés imparfaitement par Etteila.

On voit dans la Bible que les grands prêtres consultaient le Seigneur sur la table d’or de l’arche sainte, entre les chérubins ou sphinx à corps de taureau et à ailes d’aigle, et qu’ils consultaient à l’aide des Séraphim, par l’Urim, par le Tumim et par l’Ephod. L’Ephod était, comme on sait, un carré magique de douze nombres et de douze mots gravés sur des pierres précieuses. Le mot Séraphim, en hébreu, signifie hiéroglyphes ou signes figurés ; l’Urim et le Tumim, c’était le haut et le bas, l’orient et l’occident, le Oui et le Non, et ces signes correspondaient aux deux colonnes du temple Jakin et Bohas.

Lors donc que le grand prêtre voulait faire parler l’oracle, il tirait au sort les Séraphim ou lames d’or qui portaient les images des quatre mots sacrés, et les plaçait trois par trois autour du rational ou Ephod, entre l’Urim et le Tumim, c’est-à-dire entre les deux onyx qui servaient d’agrafes aux chaînettes de l’Ephod. L’onyx de droite signifiait Guédulah (Hessed) ou miséricorde et magnificence ; l’onyx de gauche se rapportait à Guéburah et signifiait justice et colère, et si, par exemple, le signe du lion se trouvait près de la pierre où était gravé le nom de la tribu de Juda du côté gauche, le grand prêtre lisait ainsi l’oracle : « La verge du Seigneur est irritée contre Juda. » Si le Séraphim représentait l’homme ou la coupe et qu’il se trouvât également à gauche, près de la pierre de Benjamin, le grand prêtre lisait : « La miséricorde du Seigneur est lasse des offenses de Benjamin, qui l’outrage dans son amour. C’est pourquoi il va épancher sur lui la coupe de sa colère », etc. Lorsque le souverain sacerdoce cessa en Israël, quand tous les oracles du monde se turent en présence du Verbe fait homme et parlant par la bouche du plus populaire et du plus doux des sages, quand l’arche fut perdue, le sanctuaire profané et le temple détruit, les mystères de l’Ephod et des Séraphim, qui n’étaient plus tracés sur l’or et les pierres précieuses, furent écrits ou plutôt figurés par quelques sages kabbalistes sur l’ivoire, sur le parchemin, sur le cuir argenté et doré, puis enfin sur de simples cartes, qui furent toujours suspectes à l’Église officielle, comme renfermant une clef dangereuse de ses mystères.

De là sont venus ces tarots dont l’antiquité, révélée au savant Court de Gébelin par la science même des hiéroglyphes et des nombres, a tant exercé, plus tard, la douteuse perspicacité et la tenace investigation d’Etteila. Court de Gébelin, dans le huitième volume de son Monde Primitif, donne la figure des vingt-deux clefs et des quatre as du Tarot, et en démontre la parfaite analogie avec tous les symboles de la plus haute Antiquité ; il essaie ensuite d’en donner l’explication et il s’égare naturellement, parce qu’il ne prend pas pour point de départ le tétragramme universel et sacré, Le Io Évohé des bacchanales, le Yod Hé Vav Hé du sanctuaire, le jehovah dans Archanges et Séphiroth de la kabbale.
Nous avons retrouvé intacte et ignorée encore cette clef de tous les dogmes et de toutes les philosophies de l’ancien monde. Je dis une clef, et c’en est véritablement une, ayant le cercle des quatre décades pour anneau, et pour tige ou pour corps l’échelle des vingt-deux caractères, puis pour tournant les trois degrés du ternaire, comme l’a compris et figuré Guillaume Postel dans sa Clef des choses cachées depuis le commencement du monde, clef dont il indique ainsi le nom occulte et connu des seuls initiés :

rota

Mot qui peut se lire ROTA, et qui signifie la roue d’Ézéchiel, ou TAROT, et alors il est synonyme de l’Azoth des philosophes hermétiques. C’est un mot qui exprime kabbalistiquement l’absolu dogmatique et naturel ; il est formé des caractères du monogramme du Christ, suivant les Grecs et les Hébreux. Le R latin ou le P grec se trouve au milieu, entre l’alpha et l’oméga de l’Apocalypse ; puis le Tau sacré, image de la croix, enferme le mot tout entier, comme nous l’avons représenté dans notre Dogme.
Sans le tarot, la magie des anciens est un livre fermé pour nous, et il est impossible de pénétrer aucun des grands mystères de la kabbale. Le tarot seul donne l’interprétation des carrés magiques d’Agrippa et de Paracelse, comme on peut s’en convaincre en formant ces mêmes carrés avec les clefs du tarot et en lisant les hiéroglyphes qui se trouveront ainsi rassemblés. En additionnant chacune des colonnes de ces carrés, on obtient invariablement le nombre caractéristique de la planète, et en trouvant l’explication de ce nombre par les hiéroglyphes du tarot, vous cherchez le sens de toutes les figures, soit triangulaires, soit carrées, soit cruciales, que vous trouverez formées par les nombres.

 

Nous avons dit que les vingt-deux clefs du tarot sont les vingt-deux lettres de l’alphabet kabbalistique primitif. Voici une table des variantes de cet alphabet suivant les divers kabbalistes hébreux.

 

hebreu01 ALEPH -1 – L’être, l’esprit, l’homme ou Dieu ; l’objet compréhensible ; l’unité mère des nombres, la substance première. Toutes ces idées sont exprimées hiéroglyphiquement par la figure de Bateleur. Son corps et ses bras forment la lettre hebreu01 ; il porte autour de la tête un nimbe en forme de , symbole de la vie et de l’esprit universel ; devant lui sont des épées, des coupes et des pentacles, et il élève vers le ciel la baguette miraculeuse. Il a une figure juvénile et des cheveux bouclés, comme Apollon ou Mercure ; il a le sourire de l’assurance sur les lèvres et le regard de l’intelligence dans les yeux.

hebreu02 BETH -VETH – 2 – La maison de Dieu et de l’homme, le sanctuaire, la loi, la gnose, la kabbale, l’église occulte, le binaire, la femme, la mère. Hiéroglyphe du tarot, la Papesse : une femme couronnée d’une tiare, ayant les cornes de la lune ou d’Isis, la tête environnée d’un voile, la croix solaire sur la poitrine, et tenant sur ses genoux un livre qu’elle cache avec son manteau. L’auteur protestant d’une prétendue histoire de la papesse Jeanne a retrouvé et fait servir, tant bien que mal, à sa thèse, deux curieuses et anciennes figures qu’il a trouvées de la Papesse ou souveraine prêtresse du tarot. Ces deux figures donnent à la Papesse tous les attributs d’Isis : dans l’une, elle tient et caresse son fils Horus ; dans l’autre, elle a les cheveux longs et épars ; elle est assise entre les deux colonnes du binaire, porte sur la poitrine un soleil à quatre rayons, pose une main sur un livre, et fait de l’autre le signe de l’ésotérisme sacerdotal, c’est-à-dire qu’elle ouvre seulement trois doigts et tient les autres repliés en signe de mystère ; derrière sa tête est le voile, et de chaque côté de son siège une mer sur laquelle s’épanouissent des fleurs de lotus. Je plains fort le malencontreux érudit qui n’a voulu voir dans ce symbole antique qu’un portrait monumental de sa prétendue papesse Jeanne. La Torah commence par la lettre Beth, Béréchit…

hebreu03 GUIMEL – 3  Le Verbe, le ternaire, la plénitude, la fécondité, la nature, la génération dans les trois mondes.
Symbole, l’Impératrice : une femme ailée, couronnée, assise et tenant au bout de son sceptre le globe du monde ; elle a pour signe un aigle, image de l’âme et de la vie.
Cette femme est la Vénus-Uranie des Grecs et a été représentée par Saint Jean, dans son Apocalypse, par la femme revêtue du Soleil, couronnée de douze étoiles et ayant la Lune sous les pieds. C’est la quintessence mystique du ternaire, c’est la spiritualité, c’est l’immortalité, c’est la reine du ciel.

hebreu04 DALETH – 4  La porte ou le gouvernement chez les Orientaux, l’initiation, le pouvoir, le tétragramme, le quaternaire, la pierre cubique ou sa base.
Hiéroglyphe, l’Empereur : un souverain dont le corps représente un triangle droit, et les jambes une croix, image de l’Athanor des philosophes.

hebreu05 HE – 5  Indication, démonstration, enseignement, loi, symbolisme, philosophie, religion.
Hiéroglyphe, le Pape ou le grand hiérophante. Dans les tarots plus modernes, ce signe est remplacé par l’image de Jupiter. Le grand hiérophante, assis entre les deux colonnes d’Hermès et de Salomon, fait le signe de l’ésotérisme et s’appuie sur la croix à trois traverses d’une forme triangulaire. Devant lui, deux ministres inférieurs sont à genoux, de sorte qu’ayant au-dessus de lui les chapiteaux des deux colonnes et au-dessous les deux têtes des ministres, il est le centre du quinaire et représente le divin pentagramme dont il donne ainsi le sens complet. En effet, les colonnes sont la nécessité ou la loi ; les têtes sont la liberté ou l’action. De chaque colonne à chaque tête on peut tirer une ligne, et deux lignes de chaque colonne à chacune des deux têtes. On obtiendra ainsi un carré coupé en quatre triangles par une croix, et au milieu de cette croix sera le grand hiérophante, nous dirions presque comme l’araignée des jardins au centre de sa toile, si cette image pouvait convenir à des choses de vérité, de gloire et de lumière.

hebreu06 VAV – 6 Enchaînement, crochet, lingam, enchevêtrement, union, embrassement, lutte, antagonisme, combinaison, équilibre. Hiéroglyphe, l’homme entre le Vice et la Vertu. Au-dessus de lui rayonne le soleil de la vérité, et dans ce soleil l’Amour tendant son arc et menaçant le Vice de sa flèche. Dans l’ordre des dix séphiroth, ce symbole correspond à Tiphereth, c’est-à-dire à l’idéalisme et à la beauté. Le nombre six représente l’antagonisme des deux ternaires, c’est-à-dire de la négation absolue et de l’absolue affirmation. C’est donc le nombre du travail et de la liberté ; c’est pourquoi il se rapporte aussi à la beauté morale et à la gloire.

hebreu07 ZAÏN – 7  Arme, glaive, épée flamboyante du chérubin, septénaire sacré, triomphe, royauté, sacerdoce.
Hiéroglyphe, un char cubique à quatre colonnes, avec une draperie azurée et étoilée. Dans le char, entre les quatre colonnes, un triomphateur couronné d’un cercle sur lequel s’élèvent et rayonnent trois pentagrammes d’or. Le triomphateur a sur sa cuirasse trois équerres superposées ; il y a sur les épaules l’Urim et le Tumim de la souveraine sacrificature, figurés par les deux croissants de la Lune en Guédoulah et en Guébourah ; il tient à la main un sceptre surmonté d’un globe, d’un carré et d’un triangle ; son attitude est fière et tranquille. Au char est attelé un double sphinx ou deux sphinx qui se tiennent par le bas-ventre ; ils tirent l’un d’un côté, l’autre de l’autre ; mais l’un des deux tourne la tête, et ils regardent du même côté. Le sphinx qui tourne la tête est noir, l’autre est blanc. Sur le carré qui fait le devant du chariot, on voit le lingam indien surmonté de la sphère volante des Égyptiens. Cet hiéroglyphe, dont nous donnons ici la figure exacte, est le plus beau peut-être et le plus complet de tous ceux qui composent la clavicule du tarot.

le chariot d'Hermes

hebreu08 H’ETH – 8  Balance, attrait et répulsion, vie, frayeur, promesse et menace.
Hiéroglyphe, la Justice avec son glaive et sa balance.

hebreu09 TETH – 9  Le bien, l’horreur du mal, la moralité, la sagesse.
Hiéroglyphe, un sage appuyé sur son bâton et portant devant lui une lampe ; il s’enveloppe entièrement dans son manteau. Son inscription est l’Hermite ou le Capucin, à cause du capuce de son manteau oriental ; mais son vrai nom c’est la Prudence, et il complète ainsi les quatre vertus cardinales, qui ont paru dépareillées à Court de Gébelin et à Etteila.

hebreu10 YOD – 10 Principe, manifestation, louange, honneur viril, phallus, fécondité virile, sceptre paternel. Hiéroglyphe, la Roue de fortune, c’est-à-dire la roue cosmogonique d’Ézéchiel, avec un Hermanubis ascendant à droite, un Typhon descendant à gauche, et un sphinx au-dessus en équilibre et tenant l’épée entre ses griffes de lion. Symbole admirable, défiguré par Etteila, qui a remplacé Typhon par un homme, Hermanubis par une souris, et le sphinx par un singe, allégorie bien digne de la kabbale d’Etteila.

hebreu11 KAF -KHAF 11  La main dans l’acte de prendre et de tenir. Hiéroglyphe, la Force, une femme couronnée du  vital et qui ferme paisiblement et sans efforts la gueule d’un lion furieux.

hebreu12 LAMED – 12  Exemple, enseignement, leçon publique. Symbole, un homme qui est pendu par un pied et dont les mains sont liées derrière le dos, en sorte que son corps fait un triangle la pointe en bas, et ses jambes une croix au-dessus du triangle. La potence a la forme d’un tau hébreu ; les deux arbres qui la soutiennent ont chacun six branches coupées. Nous avons expliqué ailleurs ce symbole du sacrifice et de l’œuvre accomplie ; nous n’y reviendrons pas ici.

hebreu13 MEM -13  Le ciel de Jupiter et de Mars, domination et force, renaissance, création et destruction.
Hiéroglyphe, la Mort qui fauche des têtes couronnées, dans une prairie où l’on voit pousser des hommes.

hebreu14 NUN -14  Le ciel du Soleil, températures, saisons, mouvement, changements de la vie toujours nouvelle et toujours la même. Hiéroglyphe, la Tempérance, un ange, ayant le signe du Soleil sur le front, et sur la poitrine le carré et le triangle du septénaire, verse d’une coupe dans l’autre les deux essences qui composent l’élixir de vie.

hebreu15 SAMECH -15  Le ciel de Mercure, science occulte, magie, commerce, éloquence, mystère, force morale.
Hiéroglyphe, le Diable, le bouc de Mendès ou le Baphomet du temple avec tous ses attributs panthéistiques. Cet hiéroglyphe est le seul qu’Etteila ait parfaitement compris et convenablement interprété.

hebreu16 AYIN – 16  Le ciel de la Lune, altérations, subversions, changements, faiblesses.
Hiéroglyphe, une tour frappée de la foudre, probablement celle de Babel. Deux personnages, Nemrod sans doute et son faux prophète ou son ministre, sont précipités du haut en bas des ruines. L’un des personnages, en tombant, représente parfaitement la lettrehebreu16.

hebreu17 PE -FE 17 Le ciel de l’Âme, effusions de la pensée, influence morale de l’idée sur les formes, immortalité.
Hiéroglyphe, l’étoile brillante et la jeunesse éternelle. Nous avons donné ailleurs la description de cette figure.

hebreu18 TSADE – 18 Les éléments, le monde visible, la lumière reflétée, les formes matérielles, le symbolisme
Hiéroglyphe, la lune, la rosée, une écrevisse dans l’eau remontant vers la terre, un chien et un loup hurlant à la lune et arrêtés au pied de deux tours, un sentier qui se perd à l’horizon et qui est parsemé de gouttes de sang.

hebreu19 QOF – 19  Les mixtes, la tête, le sommet, le prince du ciel. Hiéroglyphe, un soleil radieux et deux enfants nus se donnent la main dans une enceinte fortifiée. Dans d’autres tarots, c’est une fileuse dévidant les destinées ; dans d’autres enfin, un enfant nu monté sur un cheval blanc et déployant un étendard écarlate.

hebreu20 RESH – 20 Le végétatif, la vertu génératrice de la terre, la vie éternelle.
Hiéroglyphe, le Jugement. Un génie sonne de la trompette et les morts sortent de leurs tombeaux ; ces morts redevenus vivants sont un homme, une femme et un enfant : le ternaire de la vie humaine.

hebreu21 SHIN -SIN  Le sensitif, la chair, la vie éternelle. Hiéroglyphe, le Fou : un homme habillé en fou, marchant au hasard, chargé d’une besace qu’il porte derrière lui, et qui est sans doute pleine de ses ridicules et de ses vices ; ses vêtements en désordre laissent à découvert ce qu’il devrait cacher, et un tigre qui le suit le mord sans qu’il songe à l’éviter ou à s’en défendre. Si l’on regarde la graphie de la lettre « Shin », qui a la forme d’une fourche à trois dents, on peut constater qu’il est constitué de trois « Vav », de valeur numérique 6. Le « Shin » ainsi visualisé se lirait « 666″ Le Shin a trois branches mais la nature du shin étant double nous en avons 6… Complexe est donc la symbolique de cette lettre.

La tradition enseigne qu’à l’origine le Shin n’avait pas trois mais quatre branches, la branche supplémentaire représentant le Olam haBa ( monde futur). Le Shin à quatre branches est inscrit sur le Téfilin (phylactères) de la tête. Combiné avec le Yod, il représente l’étincelle divine, et sa tendance vers le « futur » est destinée à rechercher l’unité des deux facettes : masculin, féminin dans l’UN…, Associées les deux lettres yod et shin donnent « yesh » ce qui veut dire :  « il y a « .

hebreu22 TAV – 21 Le microcosme, le Monde, le résumé de tout en tout. Hiéroglyphe, le kether ou la couronne kabbalistique entre les quatre animaux mystérieux ; au milieu de la couronne, on voit la Vérité tenant de chaque main une baguette magique. mais, attention, Monde à l’envers se lit Démon et là se trouve le sentier inversé…

Telles sont les vingt-deux clefs du tarot, qui en expliquent tous les nombres.

Ainsi le Bateleur, ou clef des unités, explique les quatre as avec leur quadruple signification progressive dans les trois mondes et dans le premier principe. Ainsi l’as de denier ou de cercle, c’est l’âme du monde ; l’as d’épée, c’est l’intelligence militante ; l’as de coupe, c’est l’intelligence aimante ; l’as de bâton, c’est l’intelligence créatrice ; ce sont aussi les principes du mouvement, du progrès, de la fécondité et de la puissance.

Chaque nombre, multiplié par une clef, donne un autre nombre qui, expliqué à son tour par les clefs, complète la révélation philosophique et religieuse contenue dans chaque signe. Or, chacune des cinquante-six cartes peut se multiplier par les vingt-deux clefs tour à tour ; il en résulte une série de combinaisons donnant tous les résultats les plus surprenants de révélation et de lumière. C’est une véritable machine philosophique qui empêche l’esprit de s’égarer, tout en lui laissant son initiative et sa liberté ; ce sont les mathématiques appliquées à l’absolu, c’est l’alliance du positif à l’idéal, c’est une loterie de pensées toutes rigoureusement justes comme les nombres, c’est enfin peut-être ce que le génie humain a jamais conçu tout à la fois de plus simple et de plus grand. La manière de lire les hiéroglyphes du tarot, c’est de les disposer soit en carré, soit en triangle, en plaçant les nombres pairs en antagonisme et en les conciliant par les impairs. Quatre signes expriment toujours l’absolu dans un ordre quelconque, et s’expliquent par un cinquième. Ainsi la solution de toutes les questions magiques est celle du pentagramme, et toutes les antinomies s’expliquent par l’harmonieuse unité. Disposé ainsi, le tarot est un véritable oracle, et répond à toutes les questions possibles avec plus de netteté et d’infaillibilité que l’androïde d’Albert le Grand : en sorte qu’un prisonnier sans livres pourrait, en quelques années, s’il avait seulement un Tarot dont il saurait se servir, avoir acquis une science universelle, et parlerait de tout avec une doctrine sans égale et une éloquence inépuisable. Cette roue, en effet, est la véritable clef de l’art oratoire et du grand art de Raymond Lulle ;

c’est le véritable secret de la transmutation des ténèbres en lumière, c’est le premier et le plus important de tous les arcanes du grand œuvre. Au moyen de cette clef universelle du symbolisme, toutes les allégories de l’Inde, de l’Égypte et de la Judée deviennent claires.

L’Apocalypse de Saint Jean est un livre kabbalistique dont le sens est rigoureusement indiqué par les figures et par les nombres de l’Urim, du Tumim, des Séraphim et de l’Ephod, tous résumés et complétés par le Tarot ; les sanctuaires antiques n’ont plus de mystères, et l’on comprend pour la première fois la signification des objets du culte des Hébreux. Qui ne voit, en effet, dans la table d’or, couronnée et supportée par des chérubins, qui couvrait l’arche d’alliance et servait de propitiatoire, les mêmes symboles que dans la vingt et unième clef du Tarot ? L’arche était un résumé hiéroglyphique de tout le dogme kabbalistique, elle contenait le Yod ou le bâton fleuri d’Aaron, le thé ou la coupe, le gomorcontenant la manne, les deux tables de la loi, symbole analogue à celui du glaive de justice, et la manne contenue dans le gomor qui était une mesure de capacité chez les Hébreux, de 174 pouces/cubes, soit 3 litres 1/3. Voici quatre choses qui traduisent merveilleusement les lettres du tétragramme divin.

Gaffarel a prouvé savamment que les chérubins de l’arche, étaient en figures de veaux ; mais ce qu’il a ignoré, c’est qu’au lieu de deux, il y en avait quatre, deux à chaque extrémité, comme le dit expressément le texte, mal entendu à cet endroit par la plupart des commentateurs. Ainsi, aux versets 18 et 19 de l’Exode, il faut traduire de cette manière le texte hébreu : « Tu feras deux veaux ou sphinx d’or travaillés au marteau de chaque côté de l’oracle. Et tu les placeras l’un tourné d’un côté, l’autre de l’autre. » Les chérubins ou sphinx étaient en effet, accouplés par deux de chaque côté de l’arche, et leurs têtes se retournaient aux quatre coins du propitiatoire, qu’ils couvraient de leurs ailes arrondies en voûte, ombrageant ainsi la couronne de la table d’or, qu’ils soutenaient sur leurs épaules, et se regardant l’un l’autre par les coupes et regardant le propitiatoire.

 

L’arche avait ainsi trois parties ou trois étages, représentant Aziluth, Jezirah et Briah, les trois mondes de la kabbale : la base du coffre, à laquelle était adaptés les quatre anneaux des deux leviers analogues aux colonnes du temple Jakin et Bohas ; le corps du coffre, sur lequel ressortait en relief celui des sphinx, et le couvercle, ombragé par les ailes des sphinx. La base représentait le royaume du sel qui se dit mélach, sachant que Ange se dit malach et Roi mèlech ! une initiation au langage des adeptes d’Hermès…, le coffre le royaume du mercure ou de l’azoth, et le couvercle le royaume du soufre ou du feu.

Les autres objets du culte n’étaient pas moins allégoriques, mais il faudrait un ouvrage spécial pour les décrire et les expliquer. Saint Martin, dans son Tableau naturel des rapports qui existent entre Dieu, l’homme et la nature, a suivi, comme nous l’avons dit, la division du Tarot, et donne sur les vingt-deux clefs un commentaire mystique assez étendu ; mais il se garde bien de dire où il a pris le plan de son livre et de révéler les hiéroglyphes qu’il commente. Postel a eu la même discrétion, et, en nommant seulement le Tarot dans la figure de sa clef des arcanes, il le désigne dans le reste du livre sous le nom Genèse d’Hénoch. Le personnage d’Hénoch, auteur du premier livre sacré, est en effet identique avec celui de Thot chez les Égyptiens, de Cadmus chez les Phéniciens, et de Palamède chez les Grecs.

« Nous avons trouvé d’une manière assez extraordinaire une médaille du XVIe siècle qui est une clef du tarot. Nous ne savons trop s’il faut dire que cette médaille et le lieu où nous devions la trouver nous avaient été montrés en songe par le divin Paracelse ; quoi qu’il en soit, la médaille est en notre possession. Elle représente, d’un côté, le Bateleur en costume allemand du XVIe siècle, tenant d’une main sa ceinture et de l’autre le pentagramme ; il a devant lui, sur sa table, entre un livre ouvert et une bourse fermée, dix deniers ou talismans disposés en deux lignes de trois chacune et en un carré de quatre ; les pieds de la table forment deux hebreu05, et ceux du bateleur deux hebreu20 renversés de cette manière signeshebreuxrenverses. Le revers de la médaille contient les lettres de l’alphabet, disposées en carrés magiques

On peut remarquer que cet alphabet n’a que vingt-deux lettres, le V et le N y étant répétés deux fois, et qu’il est disposé par quatre quinaires et un quaternaire pour clef et pour base. Les quatre lettres finales sont deux combinaisons du binaire et du ternaire, et, lues kabbalistiquement, elles forment le mot Azoth, en rendant aux configurations de lettres leur valeur en hébreu primitif, et en prenant N pour hebreu01, Z pour ce qu’il est en latin, V pour le vau hebreu06, qui se prononce O entre deux voyelles ou lettres qui en ont la valeur, et le X pour le tau primitif, qui en avait exactement la figure. Le tarot tout entier est donc expliqué dans cette merveilleuse médaille, digne en effet de Paracelse, et que nous tenons à la disposition des curieux. Les lettres, disposées par quatre fois cinq, ont pour résumé le mot inri1-rhm, analogue à ceux de inri2-rhm, d’INRI, et contenant tous les mystères de la kabbale. Le livre du tarot ayant une si haute importance scientifique, il est bien à désirer qu’on ne l’altère plus. Nous avons parcouru à la Bibliothèque impériale la collection des anciens tarots, et c’est là que nous en avons recueilli tous les hiéroglyphes dont nous donnons la description.

 

La Kabbale est la philosophie de la puissance infinie du mot, du son qu’il évoque et qu’il invente. Dieu créa l’homme à son image et construisit le monde en appelant chaque chose par son nom : le cabaliste s’érige en imitateur de Dieu, un imitateur légitime puisqu’il est l’image de Dieu et qu’il a reçu de celui ci le don du son articulé, procédé qui lui permet, a son tour de créer.

 

 

L’organisation complexe et admirable de l’arbre séphirotique, avec ses 22 sentiers réunissant entre elles les dix émanations divines, laisse immédiatement deviner les liens étroits qui existent entre les Séphiroth et les 22 lettres de l’alphabet hebraïque, les 22 arcanes majeurs du Tarot et les 22 symboles astrologiques (12 signes+10 planètes) »

Ainsi Dieu créa le monde en prononçant le nom des choses, et renferme en elle une puissance infinie : chaque lettre est associée à la descente des intelligences divines. L’hébreu tout comme l’Egyptien ou le sanscrit sont des langues lithurgiques, prononcer un son à la place d’un autre reviendrait alors à bouleverser la création, née grâce à un équilibre de vibrations subtiles. De même que la prière se transforme en système actif et énergique afin d’agiter ls sphères intermédiaires entre l’homme et Dieu, créateur de l’ordre cosmique.

La Kabbale propose la fabrication de talismans ou de pentacles toujours basés sur le calcul et le nombre. Le son est une vibration qui se manifeste dans le nombre. Le nombre est un ensemble de rapports géométriques, d’espaces activateurs de l’énergie, et le cycle recommence.

Les formules de certains grimoires médiévaux, regorgent de noms hébraîques de multitudes d’anges, d’esprits, démons, de Dieu. Au point ou l’on ne sait plus quelles sont vrais ou faux. L’hébreu est une langue difficile, or l’accès véritable à la cabale, ne se fait réellement sans la connaissance de cette langue. Chaque lettre de l’alphabet hébraîque correspond à un nombre, il en est de même pour les langues Arabes et Grecques, car ce n’est qu’avec l’invasion des Indes que le chiffre fut importé. Ainsi on utilisait le même signe graphique pour indiquer un son ou une quantité. La « Guématria », le système le plus élémentaire de la Kabbale de décodage du son , consiste à déplacer entre eux des mots composés de signes divers mais dont la somme est égale à la même valeur numérique.

Le Notarikon, d’où dérive sans doute la mode des acrostiches qui fit fureur il y a 200 ans, crée des mots nouveaux à partir des lettres initiales ou finales des termes composant une phrase, ou au contraire tire celle ci d’un seul mot. Enfin la temourah remplace 1 lettre par une autre en fonctions de combinaisons alphabétiques nommées Sirufim. Le but étant de créer deux niveaux de compréhension des Ecritures : un exotérique, l’habituelle fable biblique populaire, et une ésotérique, tissu de symboles et de noms divins accessible seulement aux initiés.

Ces noms divins et secrets, imprononçables, ces surnoms cachés des esprits et des démons, sont en fait des instruments magiques: en les évoquant le théurgiste gouverne l’univers. La tradition de la Kabbale dans la fabrication du talisman, codifiée vers 1400 par Abramelin le mage, nous a légué une multitude de carrés magiques,certains liés aux planètes et d’autres associés à des esprits, des démons et aux effets les plus divers. Dotés de l’immense puissance du nombre, ils agiraient comme des catalyseurs de forces capables d’attirer sur le porteur l’effet désiré. Pour ceux qui ne connaissent pas l’hébreu, il existe une autre méthode : la translitération qui consiste à traduire un alphabet par un autre caractérisé par des sons différents. Ce qui dans le cas de l’hébreu n’est pas facile, car l’hébreu n’a pas de voyelles, ou s’il en a, c’est dans l’unique but d’une fonction accessoire. Appui variable du son et avant tout dépourvues de toute valeur numérique. Une pratique kabbaliste spéciale suggère dans le cas de la connaissance de l’hébreu, d’accoupler chacun des chiffres d’une date à la lettre correspondante. Pour le calendrier juif, la création partant en l’an 3760. l’année 1914, départ de la 1ere guerre mondiale=5674, on obtient 5674=400+200+70+4, cad Tav,Resh,Ayin,Daleh qui donnent Tir’ad (tu tueras) et dans la même méthode pour 1938, Tirtzach ( tu trembleras de terreur)

« Tiré du livre de Laura TUAN intitulé  » Le grand livre des sciences occultes » Edd DE VECCHI (1987). C’est un bouquin vraiment génial et qui traite de nombreux sujets concernant les sciences occultes. »

 Le carré parfait est l’image de l’homme qui a atteint l’harmonie en lui, entre l’esprit et la matière, entre ses moyens spirituels et physiques.

Doué d’épaisseur, le carré devient cube, qui a douze arêtes et montre la relation cosmique élémentaire ; le triangle est le symbole du Dieu unique au sommet de la pyramide qui est le tout. Dans la tradition hébraïque, le « bloc carré » indique le chiffre 4, il signifie quatre murs, quatre lignes allant du centre aux quatre coins. L’association : cercle et carré, évoque le couple : ciel et terre. Il correspond à l’archétype fondamental de la plénitude. Dans la kabbale, les lettres qui servent à écrire les noms divins ont un pouvoir magique. Les carrés magiques sont composés de chiffres et de lettres prises pour leur valeur numérique et dont la somme verticale est égale à la somme horizontale et diagonale et qui correspond à un mot ou à un nom qui peut être lu de bas en haut, de droite à gauche, de gauche à droite ou de haut en bas sans que l’ordre ne soit modifié.

Le Zohar explique que les chiffres 3, 7, 33 forment une grille d’interprétation de ces carrés.

 

Le dodécaèdre représente le monde des volumes correspondant aux douze signes du zodiaque. Triangles et rectangles jouent un rôle important dans la construction, c’est d’eux que dérivent le niveau et l’équerre.

Pour les occultistes, le triangle sublime est le triangle isocèle dont l’angle du sommet = 38°, les angles de base = 72°. C’est ainsi que :

  • le triangle isocèle symbolise le feu.
  • le triangle équilatéral symbolise la terre.
  • le triangle rectangle symbolise l’eau.
  • le triangle scalène symbolise l’air.

Dans le triangle dont la pointe est dirigée vers le haut, un côté représente la lumière, l’autre les ténèbres. L’ensemble représente le ternaire cosmique. Le Delta est un triangle isocèle dont l’angle au sommet = 108°, ceux de la base = 36°. Il correspond au nombre d’or.

L’étoile à cinq branches : elle symbolise la manifestation centrale de la lumière, du centre mystique, du foyer d’un univers en expansion. Placée entre l’équerre (terre) et le cosmos (ciel), elle figure l’homme régénéré rayonnant au milieu du monde des ténèbres. Elle porte parfois en son centre la lettre « G » que l’on dit être l’équivalent du « Yod » hébraïque, principe divin dans le coeur de l’initié, mais qui ressemble plus à la lettre guimel symbole du Secret du nombre 3.

 Carrés magiques

Dans ses écrits kabbalistiques, Joseph Tzayach discourt des carrés magiques et de leur utilisation dans la fabrication d’amulettes. Dans ses Responsa, au sujet des carrés magiques, il affirme que les ensembles numériques étaient déjà connus des anciens kabbalistes comme possédant un lien symbolique et chronologique avec les planètes (Saturne, Jupiter, Mars, Soleil, Vénus, Mercure et la Lune) que l’on pouvait découvrir selon un système mathématique réintroduit en Occident par Emmanuel Moshopoulos vers 1460.

 

D’autres références aux carrés magiques concernant leur implication dans les mystères de la Création peuvent également être trouvées dans les écrits des contemporains de Tzayach tels Rabbi Joseph Tirshom et son Shoshan Yesod Olam (la Rose, Fondement de l’Univers, 1550), Rabbi Eliahou Baal Shem Tov et son Toledot Adam (Générations d’Adam) et Rabbi Isaïe Horowitz et son Shneï Luchot HaBrit (Les Deux Tables d’Alliance). On en trouvera encore dans le Shorsheï ha-Shemoth de Moïse Zacuto.

 

 

 

 
19 mars 2013

Correspondance alphabet hébreu et français, théosophique

http://ordre.connaissants.pagesperso-orange.fr/Page505.htm

Concordances numériques entre l'homme et l'Univers: Par suite de la pécession des équinoxes, l'année zodiacale correspond à: 25920 ans, ou pour chacun des signes du zodiaque: 25920/12 = 2160 ans et pour chaque degré: 2160/30 = 72 ans. Or le nombre normal des pulsations cardiaques chez l'homme et de 72 par minutes.

Il existe un mouvement de la Terre que l'on appelle "mutation". Dans ce mouvement, l'axe de la Terre décrit un petit cône autour de celui du Soleil. La durée de cette révolution est de 18 années. Or la respiration normale de l'homme se chiffre par 18 inspirations à la minute. Ce qui est curieux, c'est que la respiration par 24 heures de l'homme nous donne les mêmes chiffres que l'année zodiacale: (18 x 60 x 24 = 25920).

Le mois lunaire est de 28 jours. Or chez l'homme il faut 28 pulsations du coeur pour que les globules rouges effectuent le circuit artériel et veineux complet.

Valeurs et correspondances des 22 lettres hébraïques: La tradition ésotérique nous apprend qu'à l'origine de nombreux alphabets se trouve une association de lettres et de nombres: cette tradition est parfois vulgarisée comme dans le cas devenu banal de l'alphabet romain: V = 5...........L = 50...........C = 100. Or, la véritable tradition connue des initiés est que de nombreux alphabets anciens tels l'Hébraïque, le Phénicien, l'Ethiopien,....etc., ont une structure commune. En effet, tous possèdent 22 lettres associées à 22 nombres. Pour tous les cours nous utiliserons l'alphabet hébraïque, support de la Cabbale. Il existe deux systèmes de nombres dont le premier a été relativement vulgarisé (voir le tableau ci-dessous des correspondances), le second ayant été le véritable alphabet secret, révélé il y a quelques années par Raymond Abellio.

Les 22 lettres de cet alphabet sont en correspondance avec 22 des 24 diviseurs de 360; l'attribution des valeurs commence à 3 car il n'y a que 22 polygones réguliers qui divisent 360 degrés en commençant par le triangle. (Dans la nature, toute manifestation commence avec trois: les trois couleurs fondamentales, les trois premières notes d'une mélodie....etc.)

 

N° d'ordre des lettres

 

Appellation

 

Valeur exotérique

 

Valeur ésotérique

 

Correspond. en français

 

1 = 

 

aleph

 

1

 

360/120 = 3

 

A

 

2 = 

 

beth

 

2

 

360/ 90 = 4

 

B

 

3 = 

 

ghimel

 

3

 

360/72 = 5

 

C - G - GH

 

4 = 

 

daleth

 

4

 

360/60 = 6

 

D

 

5 = 

 

 

5

 

360/45 = 8

 

E - HE

 

6 = 

 

vau

 

6

 

360/40 = 9

 

O - OH - U - V

 

7 = 

 

zayin

 

7

 

360/36 = 10

 

Z

 

8 = 

 

heth

 

8

 

360/30 = 12

 

H

 

9 = 

 

teth

 

9

 

360/24 = 15

 

T

 

10 = 

 

iod

 

10

 

360/20 = 18

 

I - J

 

11 = 

 

kaph

 

20

 

360/18 = 20

 

K - KH

 

12 = 

 

lamed

 

30

 

360/15 = 24

 

L

 

13 = 

 

mem

 

40

 

360/12 = 30

 

M

 

14 = 

 

noun

 

50

 

360/10 = 36

 

N

 

15 = 

 

samekh

 

60

 

360/9 = 40

 

S

 

16 = 

 

hayin

 

70

 

360/8 = 45

 

HO

 

17 = 

 

 

80

 

360/6 = 60

 

F - PH - P

 

18 = 

 

tzadé

 

90

 

360/5 = 72

 

TZ

 

19 = 

 

quoph

 

100

 

360/4 = 90

 

Q

 

20 = 

 

resch

 

200

 

360/3 = 120

 

R

 

21 = 

 

shin

 

300

 

360/2 = 180

 

SH

 

22 = 

 

tau

 

400

 

360/1 = 360

 

TH

Quelques calculs théosopiques: Si l'on prend les trois lettres mère de l'alphabet hébreux nous avons: Aleph + Mem + Shin = 3+30+180 = 213, or 213 x 6 = 1278. Ce nombre est la réunion de 12 avec sa valeur secrète 78. Cette opération est la cléf qui ouvre le secret de la genèse.

Si l'on observe bien le dessin de la lettre hébraïque  (aleph) nous remarquons qu' elle est constituée de deux  (iod) : le iod supérieur et le iod inférieur qui sont symétriques (par rapport à la lettre noun axiale) et de valeur respective: 81 et 18. Or la différence entre es deux iod donne: 81-18 = 63. Or : 63(8 x 9 x 8) = 126 x 288 = 36288.

En Cabbale, les deux lettres M et I sont appelées lettres de la création. Or d'après les écritures, le monde à été créé en 6 jours. Nous allons donc essayer de vérifier cette hypothèse par les mathémathiques théologiques et cabbalistiques. Nous savons que la somme des nombres atomiques donne 288 et que 288 est le nombre du créateur. Or si nous additionnons tous les nombres atomiques et que nous divisons par 6 nous obtenons: (2+8+20+50+82+126)/6 = 288/6 = 48. 48 est exactement la valeur numérique des 2 lettres M et I.  = MI = 30+18 = 48.De même, le nom complet de Dieu ayant comme valeur le nombre atomique 126, nous remarquons que: 126/6 = 21 dont le symétrique 12 correspond aux 12 mois de l'année et où l'on voit également que 21 = valeur secrète de 6 donc 126 x Vs 6 . Or nous savons aussi que 288 = 8 x Vs 8 de sorte que la relation: 126 x 288 = 36288 peut s'écrire: (6 x Vs 6) x ( 8 x Vs 8).

Considérons maintenant le carré magique d'ordre 3:

 

 

6

 

7

 

2

 

1

 

5

 

9

 

8

 

3

 

4
....

 

La solution de ce carré est 15 (somme des nombres dans les directions horizontales, verticales et diagonales), or 15 c'est la valeur secrète de 5. Le sceau de Salomon est figuré par les deux triangles élémentaires superposés de l'eau et du feu, ce qui signifie que si l'on met en correspondance les nombres du carre avec la figure géométrique, on obtient la figure suivante:

 

 

et avec un sens de lecture choisi apparaît: eau = 632 et feu = 748, nombres dont les valeurs secrètes sont: Vs 632 = 200028 et Vs 748 = 280126 où se lisent les principaux nombres nucléaires. Considérons la figure suivante, transmise par l'Alchimie:

 

 

Le carré central qui symbolise la Terre, donc la matière, représente par le nombre 4 de ses côtés les 4 lettres du tétagramme sacré iod-hé-vau-hé. le triangle (pointe en haut) symbolise le feu, c'est-à-dire l'énergie, et représente la structure ternaire née du jeu du Iod qui anime le dynamisme des nombres magiques nucléaires. C'est le symbole de la Manifestation. Celle-ci se déploie dans l'espace et dans le temps, et le cercle est son enveloppe. Le cercle symbolise aussi les 360 degrés d'où sont issues, par division, les 22 figures inscriptibles associées aux lettres de l'alphabet hébreux. La somme de ces 22 diviseurs ou la somme des valeurs ésotériques des 22 lettres hébraïques fait: S = 1 167. Or la valeur secrète de ce nombre est: Vs 1167 = 681528 et si nous plaçons un zéro devant ce nombre, soit 0681528, apparaissent alors tous les nobres nucléaires mêlés: 2 - 8 - 20 - 50 - 82 - 126.

19 mars 2013

Carré magique, alphabet maçonnique

http://truthlurker.over-blog.com/article-16295391.html

A partir de 

http://aprt.skyrock.com/1367350928-Notes-sur-l-alphabet-maconnique-d-Edmond-Mazet-resume-par-Caroline-P.html

Digressions sur l'alphabet maçonnique à partir de l'article d'
Edmond Mazet - "Notes sur l'Alphabet maçonnique"
Renaissance Traditionnelle
 
n° 25, Tome VII, janvier 1976


L'article d’Edmon Mazet est articulé en 5 points :

1. le premier point présente les principes et l'origine de l'alphabet maçonnique à partir du « catéchisme des francs-maçons » attribué à Louis Travenol , écrit en 1744 (1ère édition de cet ouvrage).

- Une parenthèse amusante sur ce petit ouvrage in-12 dont le titre exact est : « Catéchisme des francs-maçons, dédié au beau sexe. » édité à « Jérusalem, et Limoge », P. Mortier, 5440, depuis le déluge ( 1740 ). Publié sous le pseudonyme de Léonard Gabanon l’ouvrage a connu quelques succès et a été ré-édité une première fois sous le titre « La désolation des entrepreneurs modernes du Temple de Jérusalem, ou le nouveau Catéchisme des francs-maçons, dédié au beau sexe », en 1744 ( c’est peut être de cette édition dont il est question ici ). Une troisième édition plus tardive, en 1748, portait, cette fois, le titre de « Nouveau Catéchisme des francs-maçons, dédié au beau sexe ». On remarquera surtout l’intérêt de l’auteur sur le « beau sexe ». Néanmoins, on peut se demander jusqu’où va la crédibilité à accorder à cette divulgation provenant d’un auteur plus connu pour ses ouvrages sur la musique et l’Opéra et dont la réaction la plus connue fut celle intitulée « Lettre critique de M. le Chevalier *** à l’auteur du Catéchisme des francs-maçons, avec un brevet de calotte accordé en faveur de tous les zélés membre de leur société » publié à Tyr par Marcel Louveteau, rue de l’Echelle, à l’Etoile Flamboyante avec privilège du Roi Hiram. Les noms, les trois points du Chevalier et les lieux ne manqueront pas d’interpeller. Cela ne vient néanmoins pas en contradiction avec la mention faite dans l’ouvrage sur l’alphabet maçonnique.

Ce « catéchisme », est cité par Edmond Mazet comme étant la plus ancienne mention connue de ce type d’alphabet en maçonnerie ce qui cependant n'apparaît pas comme certain et ce, pour deux raisons ; tout d'abord, la première édition de l'ouvrage de Gabanon ne mentionne aucun alphabet, d'autre part, certaines sources précisent que la plus ancienne divulgation serait plutôt celle du « Sceau Rompu » publié en 1745, de même on remarquera que les Statuts « Schaw », depuis le XVIème siècle, portaient déjà mention de chiffres et de marques. Edmond Mazet souligne néanmoins que l’édition du « catéchisme » de 1744 ne contient aucune mention d’alphabet maçonnique alors que l’édition postérieure du même ouvrage, publié en 1783, postérieure au « sceau rompu » y fait référence. Seule une consultation des manuscrits en cause permettrait de départager les différentes positions.

2. Le deuxième point présente différentes formes d'alphabets maçonniques qualifiées de « variantes » avec notamment l'apparition de la Croix de Saint André pour le cryptage de certaines lettres.

3. Les troisième, quatrième et cinquième parties sont quant à elles axées sur les cas plus particulier de l'utilisation des alphabets maçonniques dans les grades de maîtres ( par la présentation du cartouche se trouvant sur le tableau de loge de ce grade ) et de Maître Maçon de Marque ( en illustrant son propos avec un jeton de présence où les lettres maçonniques sont qualifiées de « chiffres » reprenant ainsi l’ancienne appellation de l’alphabet maçonnique ainsi que celle utilisée dans l’ « Arche Royale » Américain.

Au 3ème degré, le cartouche qui se trouve intégré au tableau de loge présente la particularité d’inverser les lettres et les chiffres, comme le montre l’illustration suivante. En fait, il ne s’agit pas de l’inversion du cartouche mais bien de l’inversion, en miroir, de la clef de codage initiale des lettres comme le montre ce tableau

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Cypher Inscriptions on Harris-type Third Degree Boards. [p.202, AQC vol. lxxv, 1962]. Cf.: Edward Somerset,
Cité dans « Some thoughts on the history of The Tracing Boards”, Presented at the Vancouver Grand Masonic Day, October 16, 1999 by Bro. Mark S. Dwor, Centennial-King George Lodge No. 171. Site internet de la “Grand Lodge of British Columbia and Yukon”)


En ce qui concerne l’usage de l’alphabet maçonnique par les Maîtres Maçons de Marque,l’illustration qui en est donnée dans l’article ne s’appuie pas sur le Tableau de Loge dans lequel il n'y a aucune inscription chiffrée de cette nature, mais la clef du chiffre, au dessus de la porte, de chaque coté de la pierre de faîte.

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L’illustration de cet alphabet, reprise par Edmond Mazet repose sur l’inscription portée sur les jetons de Marque tel que ceux reproduits ici pour l’exemple :

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Les jetons de Marque étant dépendant de la Loge et de la Province qui les utilise, il est assez difficile d’en trouver de semblables et c’est la raison pour laquelle il est aussi assez compliqué d’entrer ici dans une analyse des choix scripturaux porté sur ces jetons. Néanmoins, on peut dire que les inscriptions portées sur quelques pièces, au delà des initiales habituelles et systématiques, HTWSSTKS, sont chiffrées et se rapportent  à :

- JOPPA
- Keb Raioth
et, le plus souvent : MARK WELL qui signifie « Marque Bien »

En conclusion, l'auteur présente ses opinions plus personnelles sur l’origine et l'existence des différents systèmes d'alphabets maçonniques.

Plutôt que de reprendre les différents points de l'article, je vous propose quelques éléments sur les alphabets maçonniques.

La forme première, la plus ancienne mentionnée, d'alphabet maçonnique repose sur l'utilisation d'un carré de 9 cases tel que celui utilisé pour réaliser des carrés magiques à la différence que celui-ci ne présente aucun encadrement extérieur.     

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Le carré magique consiste une égale quantité de colonnes et de lignes que l’on appelle « ordre » et contenant des nombres répartis dans les différentes cases de manière à ce que la somme des chiffres de chaque ligne soit égale à la somme des chiffres de chaque colonne et de chaque diagonale. Ainsi, le carré de 3x3 conduit au chiffre 15.

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Le principe soutenant le carré magique a pu aussi être utilisée avec des lettres latines, voir par exemple le carré SATOR (Sator, Arepo, Tenet, Opera, Rotas ...)

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ou bien avec des lettres hébraïques de 1 à 9 grâce à leur double signification de lettres et de chiffres.

Ces carrés magiques ont été utilisés par les érudits chinois et arabes, puis, au Moyen âge, et pendant la Renaissance par les cabalistes juifs et les hermétistes chrétiens.

La référence à des décompositions géométriques de figures en vue de constituer des grilles de codages de lettres, ancêtres de la cryptographie, apparaît assez ancienne. Certains restent d’usage comme celui dit des « Templiers » ou, selon Maurice Guingamp , « Alchimique ». Il est formé à partir du dessin d’une croix de Malte inscrite dans un octogone. Son usage permet à la fois de coder l’alphabet, mais il offre aussi une transcription possible des lettres en chiffres. C’est sur la base de cette construction élémentaire que sont construites certaines marques de bâtisseurs et certains sceaux aux alentours du 13ème siècle.

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Cette première étude nous amène à deux conclusions ; d’une part, il apparaît que l’usage des alphabets maçonnique puisse être étudié comme une sorte de référence aux bâtisseurs, comme celle des « anciens devoirs ». Dans ce cas, utiliser des formes graphiques proches des marques relèverait d’une possible revendication d’origine « opérative ». La systématisation de ce type d’alphabets et de marques dans les grades d’ « Homme de Marque » et de « Maître Maçon de Marque » ne contre dit pas cette option. D’autre part, il semble que la construction d'un code de lettres grâce à un carré de 3x3 ne soit pas propre à la maçonnerie mais s'inscrive dans une démarche plus globale d'élaboration des modes de cryptages et des communications. Ainsi, Cornélius Agrippa dans son ouvrage intitulé « La philosophie Occulte » de 1530 présente deux systèmes de cryptage :

  •  l'agrégation de lettres d'un mot entre elles de manière à former un symbole
  •  le système de tableau à 9 cases, ce qui constituerait la plus ancienne mention de ce système .

Ce fut cependant Giovanni Baptista della Porta de Naples qui donna ses lettres de noblesse à la codification des lettres avec une répartition particulière de lettres dans des cases à la même époque qu’Agrippa. Son système est une forme de cryptage qui sera couramment utilisée dans les relations diplomatiques à partir de cette époque.

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Au sein de chaque groupe, chaque première lettre reprend la forme du fragment de tableau décomposé puis les secondes sont signalées par un point ajouté dans les angles et les trois autres par deux points. La répartition entre les lettres pouvait varier selon le système de codage initial.

Maintenant que nous avons replacé un cadre global, revenons à notre alphabet maçonnique et en particulier à celles mises en avant dans l'article de Renaissance Traditionnelle.

Les alphabets maçonniques y sont décrits comme des systèmes permettant de communiquer sans mots, en utilisant des outils maçonniques, par exemple avec une équerre, deux règles de 24 pouces et un maillet pour les points  ou avec deux équerres et un maillet . C’est ainsi que le figure la version de l’alphabet contenue dans le « Sceau rompu » de 1745 :

 figure9.jpg

Grâce au système de ponctuation, simple et double, les 22 lettres sont réparties et 4 sont absentes  j, k, v, w. Ceci indique que ce type d'alphabet s’adaptait au latin et, par voie de conséquences, au français écrit du 17ème et 18ème siècle avec les équivalences « u » pour « v » et « i » pour « j ».

La répartition des lettres peut apparaître arbitraire, mais une analyse approfondie montre que ce n'est pas le cas. Ainsi, en reliant les lettres entre elles, différentes figurent géométriques apparaissent.

  • Soit les lettres sont reliées dans l'ordre alphabétique ( abc, def, ghi, lmn, opq, ....), alors apparaissent des triangles isocèles, rectangle, rectangle et isocèle , une ligne droite, un point au centre de la grille ( source : article du « cahier d’histoire maçonnique », n°41 )
  • figure91.jpg Soit les lettres sont reliées, toujours dans l'ordre alphabétique, mais en utilisant la ponctuation, ce qui donne ( abe, fcd, gil ...). Cela conduit à faire apparaitre d'autres figurent géométriques : triangles rectangles, carré, mais pas de points ou de lignes.figure92.jpg
Ainsi, on peut constater que le système à double ponctuation présenté dans le sceau rompu privilégie les triangles rectangles et plus particulièrement isocèles.

L'autre modèle de cryptage est celui qui utilise la croix de Saint André.  

L'apparition de cette structure en « croix de Saint-André » dans les alphabets maçonniques apparaît dans l' « anti-maçon » de 1748. Le Rev. N.B. Cryer, dans son ouvrage « L’Arche et l’Arc-en-ciel », cite, à ce sujet, la mention inscrite par Laurence Dermott ( 1720-1791 ), qui fut secrétaire de la Grande Loge des « Ancients », dans un registre du Grand Chapitre de la Sainte Arche Royale, d'un alphabet maçonnique reproduisant non seulement la grille mais aussi la Croix de Saint André.

Les modes de répartition des lettres peuvent être variables, comme l'illustrent les deux alphabets publiés respectivement dans l' « anti-maçon » de 1748 et le « maçon démasqué » de 1751:

 figure93.jpg

Au 19ème siècle, le Dr Oliver ( cité, lui aussi par N.B. Cryer et présenté sur le site de la « Grand Lodge of British Columbia et and Yukon » ) a identifié 6 formes d'alphabets utilisant à la fois la grille et la croix :


 

Capture d’écran 2013-03-19 à 18

 
14 mars 2013

L'Arche, Chartres, géométrie carré Sator, croix templière

 

Chartres___du_carr__Sator (Pierre Dupuis)

document sur Rosa mystica et autres, à ce jour peu accessible.

Vu aussi en pdf:  http://www.cirac.org/club/Le_Secret_des_Templiers.pdf

Intérêt surtout / géométrie sacrée

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