Marelle, Labyrinthe, géométrie sacrée, triple enceinte, coquille saint-Jacques
https://folleautonomie.com/parcours-initiatique/
Le labyrinthe prend aussi la forme du jeu (entre autre celui du jeu de l’oie) où les créateurs multiplient les arabesques. Enfin, le labyrinthe est devenu le jeu de la marelle. Le radical de ce mot signifie « pierre », ce qui n’est pas sans rapport avec la construction de l’architecte Dédale. Mais par la forme même du tracé, ce jeu évoque les églises avec leur nef, leur transept et le chœur. Pareille christianisation du mythe initial montre qu’il s’agit maintenant non plus de s’égarer ou d’interdire à quelqu’un de trouver la sortie, mais insiste sur le cheminement spirituel à suivre : l’âme doit passer de la terre (l’entrée de l’église) au ciel (symbolisé par le chœur) en connaissant diverses vicissitudes (les cases de la nef et du transept).
Dans le jeu de la marelle, il s’agit de partir de la Terre et d’atteindre le Ciel en passant suivant les cas par sept cases chiffrées à cloche-pied, au moyen d’un palet, ou caillou, qu’il faut lancer dans chaque case.
Il existe également un cas avec neuf cases dont huit chiffrées. Là, il faut monter jusqu’au Ciel en évitant l’Enfer et en récupérant un petit palet appelé Mérel à chaque étape. Ce Mérel est à rapprocher de la Mérelle (Mère de la Lumière), cette coquille qui ornait le couvre-chef de tout pèlerin de Compostelle, soit un parcours initiatique par excellence. La Mérelle et la Marelle sont donc à mettre en parallèle avec la symbolique suivante :
· Le claudiquant, le boiteux est le symbole de l’élève, de celui qui marche vers l’Initiation, de celui qui apprend à “marcher droit” malgré les embûches. C’est le Mat du jeu de tarot, le fol pèlerin blessé à la cuisse qui démarre son parcours labyrinthique parmi les arcanes majeures.
Note : Il s’agit du même mot que celui signifiant Marelle en grec qui sert de racine au mot grec signifiant le langage des oiseaux.
Le palet, le caillou qui permet de progresser dans l’itinéraire initiatique peut être rapproché de la pierre philosophale des alchimistes, son rôle est le même, un support à la transmutation.
· Le dessin du chemin de la marelle lui-même, qui ressemble au plan d’une église, signe d’un itinéraire spirituel.
Dans “Symboles de la Science sacrée” de René Guénon, on y découvre que la marelle représente l’Axe du Monde, le passage vertical entre la Terre et le ciel, et que monter et descendre (sur un seul pied) le long de cet axe en suivant différents degrés – chaque case étant associée à un état de l’être – permet à celui qui s’y exerce d’être totalement unifié, il peut ainsi s’identifier à l’Axe du Monde et monter vers le ciel ou descendre sur la Terre comme bon lui semble.
Le jeu en vaut la chandelle lorsque nous avons gagné par rapport à nous-mêmes, quand notre unification a eu lieu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_du_moulin
Le jeu du moulin est un jeu de société traditionnel en Europe. Le tablier de jeu existait déjà dans la Rome antique. Aussi appelé jeu du charret (en Suisse), certains lui donnent le nom médiéval de jeu de mérelles, voire de marelle.
Marelle, jeu du moulin, triple enceinte
https://www.cathedrales-gothiques.com/geometrie-et-symbolisme-gothique-esoterisme-&-jerusalem-celeste-24
Pourtant, l’étymologie qui relie marelle au Grec meros est la plus séduisante. Meros comporte une idée de parts, de mesure, de répartition, ce qu’exprime parfaitement la trame géométrique d’une marelle.
La figure est indistinctement appelée triple enceinte, labyrinthe, carré magique, jeu du moulin ou marelle. Son origine se perd dans la nuit des temps. On en trouve en Égypte, à Troie il y a plus de 5000 ans, dans la vallée de l’Indus, en Irlande à l’âge de bronze. En France, on peut en voir sur des murs de châteaux, d’églises, de commanderies, sur des dallages, des grottes, des endroits très divers. Mais la liberté qui préside à ces dispositions interdit d’établir toute corrélation.
Le rapport de la triple enceinte avec le labyrinthe évoqué plus avant peut surprendre. Mais tout s’éclaire si on étudie le plan du site religieux d’Uruk en Mésopotamie. On aperçoit distinctement (fig. 5) une triple enceinte, dont chaque polygone présente une ouverture. Le tout constituant une sorte de labyrinthe simplifié.
Il s’est passé à Uruk ce qui s’est passé en Occident des millénaires plus tard : « Le labyrinthe prend la forme du jeu (notamment celui du jeu de l'oie). [...] Enfin, ultime avatar, le labyrinthe [devient] le jeu de la marelle ». Une nouvelle fois les symboles se télescopent, se renvoient les uns aux autres. Dans cet exemple, le rapport entre la triple enceinte et l’architecture est évident.
Reste la signification ésotérique du tracé. À la lumière du Liber chronicarum également appelé « Chronique universelle » ou « chronique de Nuremberg », on comprendra qu’il figurait un archétype architectural biblique, la Jérusalem céleste, (fig. 6). Ce dessin schématise la vision prophétique de la Jérusalem céleste donnée par Ézéchiel.
La croix celte, laquelle reprend sans conteste une symbolique druidique, se dissimule innocemment derrière la croix de la religion unique. Ainsi, peut-on tout à fait concevoir qu’un syncrétisme tardif ait permis la fusion de la croix celtique avec la symbolique de la Jérusalem Céleste. On remarquera que, de la même manière, la triple enceinte se cache au centre de la cathédrale, de la croix latine. Quant aux marelles dites « ordinaires » ou « des jours », elles semblent directement inspirées par des plans de sol d’églises chrétiennes.
Jusqu’ici, les marelles ont recelé un contenu opératif et symbolique. Il faut donc se demander si elles ne constituent pas une sorte de mode d'emploi, de guide des cathédrales. Nous sommes ici cousins d'un « argot de la cabane » ou d’un art goth de la cabale, que ne réfuterait pas François Villon. Avant toute chose déterminer les règles, dégager des corrélations. On observera que le dessin de la marelle détermine un chemin progressant de l'extérieur vers l'intérieur. Par la suite s'opère un mouvement de giration, aboutissant sur l'étape ultime, celui de la « Lune » ou du « Paradis ».
Si l'on accepte le parallèle entre ce jeu et un plan d'église, l’adepte rentre par le portail occidental et remonte la nef. Parvenu à la croisée du transept, qui dans la marelle ordinaire porte parfois le nom de « table », il emprunte le déambulatoire dans le sens indiqué par la succession des jours de la semaine. C'est-à-dire en sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette giration sénestrogyre correspond au sens de la rotation terrestre, car chaque jour est gouverné par une planète. Ainsi dimanche correspond-il au Soleil, lundi à la Lune, mardi à Mars, mercredi à Mercure, jeudi à Jupiter, vendredi à Vénus, samedi à Saturne.
Selon les règles, le joueur s'engage ensuite dans le Paradis. Avec le « reposoir », c'est le seul endroit où la progression à cloche-pied n'est plus obligatoire et/où ils peuvent rester simultanément posés. On peut donc convenir que le cloche pied représente la marche, et le reposoir ou paradis, les endroits où l'on doit se recueillir, méditer les pieds collés au sol, en contact avec le tellurisme.
C'est donc un véritable labyrinthe que l'initié doit accomplir dans le sanctuaire pour en puiser les bienfaits. Ce concept de parcours mystique n’était pas inconnu d’Henry Vincenot qui en donnait une autre version et l'appelait « le petit labyrinthe » :
« Ils montèrent toute la nef centrale, la redescendirent gravement, prirent le bas-côté nord qu'ils remontèrent, passèrent devant le chœur, où ils firent une prosternation à genoux, redescendirent le bas-côté sud, remontèrent encore une fois la nef centrale, à pas très lents et s'arrêtèrent sur la croisée du transept, les yeux levés vers le fond de l'abside pendant un long instant ».Je vais rapprocher ce « petit labyrinthe » du parcourt des Tables du Grall (voir Les cathédrales retracées p.163) : « Les tables sont ici des creusets mystiques et symboliques, des réceptacles portant le Graal. Quiconque voudrait trouver ce Graal, doit le chercher sur les trois tables. De fait, l’agencement d'une cathédrale gothique les révèle immédiatement sous la forme d'une nef rectangulaire, d'une croisée carrée et d'un chœur circulaire.
Celui qui rentre par la nef marche à contresens du courant tellurique, il s'en imprègne. Apercevant la lumière du chœur, il avance, danse sur le labyrinthe, et une fois purifié prend place sur la croix du transept, table où la lumière des roses lui révèle l'axe du monde (axis mundi). L'esprit gagne deux directions supplémentaires.
S'il est digne de prendre place sur la table ronde, il se détournera du monde profane, faisant face au courant pour mieux s'en imprégner. L'esprit deviendra circulaire, transcendant les directions.
L'œuvre alchimique s'est accomplie, l'esprit du monde (spiritus mundi) a fait son œuvre. L'initié, le chevalier a fini sa queste, il a trouvé le Graal. »
C’est le moment de vous faire découvrir l'église wisigothe de la province de Lugo, en Galice. Elle illustre parfaitement ce propos. C’est son portail occidental, plus précisément son tympan, qui va retenir notre attention
On distingue à son sommet une croix grecque (dont les branches sont de taille identique) flanquée d’une lune à senestre et d’un soleil à dextre. Ces figures dominent un ensemble composé d’une marelle assise simple et d’une triple enceinte.
Nous sommes sur une terre celtique, traversée par le labyrinthe pèlerin menant à Compostelle. Au hasard de ces chemins sacrés, Romains, Wisigoths, Carolingiens, moines, compagnons et autres Cagots se sont rencontrés, ont travaillé, ont partagé leurs techniques. Demeurent en témoignage ces pétroglyphes qui, à chaque étape, témoignent de cette histoire secrète des hommes, des religions et des savoirs.
http://lespierresdusonge.over-blog.com/page-2455853.html
la figure appelée "triple enceinte" depuis le début du XXe s., utilisée par ailleurs de longue date comme tableau de jeu, était en fait, au Moyen Age, une représentation schématique de la Cité céleste biblique , et dans ce sens particulier, constituait un symbole en usage dans la charpenterie.
La Cité céleste ayant parfois dans l'exégèse médiévale un sens restreint de "forteresse", et puisque certains graffiti de "triples enceintes"en association avec des arcs schématiques pourraient laisser supposer que leurs auteurs furent effectivement des militaires, j'en conclus qu'une telle hypothèse méritait d'être étudiée.
Le sens symbolique de l'échiquier à l'époque de Charles V nous est bien connu, il nous est révélé par les textes nous l'avons vu. Il est d'ailleurs bon de préciser que le manuscrit de Jacques de Cessoles fut l'objet d'une très large diffusion dans toute l'Europe. Il eut de nombreuses adaptations ou inspira d'autres traités jusqu'au XVe siècle. Ill fut par exemple adjoint à plusieurs versions du Libvre du bon Jehan duc de Bretagne écrit par le chanoine breton Guillaume de St-André pour le duc de Bretagne Jean V, sous le règne de Jean II qui fut père de Charles V, mais sous une forme versifiée. Il n'est pas au XVe siècle encore, de bibliothèque princière qui n'en possédât au moins un exemplaire. Il eut un impact considérable, et on peu tenir comme acquis qu'il inffluenca et modela profondément la conscience aristocratique. L'échiquier y représente donc la cité terrestre, celle que les rois, les princes et l'ensemble de la noblesse sont précisément chargés de gouverner; cité allégorique car, précise Jacques de Cessoles, elle signifie aussi tout le royaume, et au-delà, le monde lui-même. Nous avons vu également que, selon une hypothèse que je crois confirmée par l'exégèse architecturale répandue encore à la fin du Moyen Age, la "triple enceinte" est une représentation schématique de la Cité céleste, construite par Dieu et lieu de sa "résidence", archétype qui trouve son expression scriptuaire et prophétique dans le Temple-ville de la visison d'Ezéchiel et la Jérusalem céleste de l'Apocalypse de Saint jean. Si l'on retient donc mon hypothèse de départ, on ne peut manquer de constater que cette dialectique des deux tableaux de jeu prend sens, celui des deux cités, terrestre et Céleste, cosmologique et métaphysique, traduites géométriquement sur le reliquaire de Charles V sous une forme allégorique et ludique, parce qu'elle est d'abord un topos bien connu de la culture médiévale, dont l'origine pourrait achever d'expliquer la présence conjointe de ces figures d'apparence triviale sur un objet sacré. Ce thème en effet a été développé par Saint Augustin dans sa Cité de Dieu (De Civitate Dei contra paganos), ouvrage majeur qu'il composa dans sa viellesse entre 411 et 427, et qui ne cessera d'être copié et recopié jusqu'à la fin du Moyen Age. On sait d'ailleurs que Charles V en possédait au moins un exemplaire, dans sa traduction par Raoul de Presle. Il y est question de la coexistence et de la lutte entre la cité terrestre et la Cité céleste, dont l'origine se trouve dans la lutte entre les mauvais et les bons anges. Dans la première c'est-à-dire la cité temporelle, type de toutes les cités construites par les hommes, l'homme recherche à tort la paix dans la jouissance des biens du monde.
C'est donc très généralement de dualité des contraires dont il est question dans l'allégorie du jeu d'échecs, dualité ou division qui marque ce monde et la condition de l'homme: vertu et vice chez Jacques de Cessoles, amour et combat dans la rhétorique courtoise de Nicolas Nicolaï, vie et mort, grâce et faute, mais aussi homme et femme (chevalier et Dame chez Nicolaï), époux et épouse, clerc et laïc, riche et pauvre dans les Gesta romanorum à l'honneur durant tout le Moyen Age, qui s'inspirent aussi de ce thème. Et il est naturel qu'il en soit ainsi puisque la cité terrestre trouve son origine dans les mauvais anges ainsi que le suggère saint Augustin. Le Tentateur n'est-il pas diabolos, c'est-à-dire littéralement celui qui désunit, qui divise? On comprend alors pourquoi, au XVIe siècle encore, Albrecht Dürer fit figurer le diable auprès d'un chevalier, dans sa gravure Le chevalier, la mort, le diable.
L'échiquier propose donc un modèle cosmologique et sacré, et le jeu d'échecs un modèle d'action licite pour ceux qui sont appelés à organiser et gouverner ce monde de la chute, modèle rappelons-le d'origine cléricale, ainsi qu'il était d'usage au Moyen Age. C"est dans ce sens qu'il convient à mon sens d'interpréter la présence d'un échiquier sur les murs du château de René d'Anjou à Tarascon, dans la salle dite aujourd'hui "des galères". Il est accompagné d'un jeu de tables (tric-trac), lui aussi incontestablement chargé de sens, et surmonté d'une représentation du calvaire, indiquant la nature spirituelle des symboles dont il est question. La salle comporte aussi des représentations très documentées de bateaux et le dessin simplifié d'une forteresse, tous éléments qui indiquent bien que l'ensemble participe de l'allégorie architecturale (11). On peut noter pour mémoire que Charles d'Orléans était très lié au roi René et fut recu dans son chateau alors qu'il était sur le chemin de l'Italie.
L'ouvrage est illustré, on devait donc y trouver le schéma des parvis et des portes du Temple qui figurent, avec diverses variantes, dans tous les manuscrits de cet ouvrage qui nous ont été conservés, et qui inspira rappelons-le la gravure de la Chronique universelle (1493) dont j'ai parlé dans ma précédente étude. Charles d'Orléans était un prince lettré, grand amateurs de livres, et de plus très pieux comme le rapportent les chroniqueurs.
Certains exemplaires de l'ouvrage présentent même curieusement, en dépit du texte scriptuaire, une illustration où quatre chemins traversent les parvis du Temple, achevant d'identifier cette figure avec notre "triple enceinte"
Une autre figure fréquemment relevée dans les graffiti en association qui intéresse directement ce qui vient d'être dit mérite par contre qu'on s'y arrête. Il s'agit des représentations de grille orthogonale, en général tracées hâtivement et à main levée, avec une forme générale et un nombre de divisions variables. Leur structure visualise un principe des plus élémentaires de division géométrique d'une surface, qui ne peut manquer d'évoquer le maillage-même de l'échiquier, c'est-à-dire, en somme le maillage symbolique du monde (14). Le rapprochement semble se justifier parce que la grille est fréquemment représentée en association directe avec la "triple enceinte", par exemple dans le couloir sud-ouest du 2e étage du grand donjon de Loches
On retrouve donc là cette dialectique Céleste/terrestre (spirituel/mondain) dont il a été parlé plus haut, en lien avec des conceptions géométriques et architecturales ainsi que je l'ai brièvement expliqué dans l'étude qui a servi de base à ce travail.
https://www.luminessens.org/post/2017/02/23/la-coquille-saint-jacques
En effet, "le vrai nom de la coquille Saint-Jacques est la mérelle d'ou le nom du jeu de la marelle. Un jeu extrêmement populaire. Ce jeu symbolise le pèlerinage. Le dessin du chemin de la mérelle lui-même, ressemble au plan d'une église, signe d'un itinéraire spirituel. Ce jeu aurait été réactualisé par les compagnons constructeurs qui en auraient fait une carte spirituelle, une carte symbolique du chemin de Saint-Jacques".
La Marelle des enfants, ou Marelle à cloche-pied, connaît beaucoup de formes différentes. Il existe une Marelle des jours de la semaine et une autre de l'alphabet. La forme la plus courante est celle d'une cathédrale simplifiée. La nef est d'ailleurs appelée Ciel dans le jeu. Il s'agit donc d'un parcours initiatique destiné à mener le palet de la Terre vers le Ciel en évitant de le faire tomber dans l'Enfer.
"Un travail intéressant a été également effectué par Maurice Guinguand dans Le Berceau des cathédrales (Éditions Henri Veyrier, 1991) et Guy Le Berre dans L'Evasion des polyèdres (Mathématières, 2006) sur la forme de la coquille, forme où on retrouve les principes de la géométrie sacrée, principes géométriques harmoniques.
Posée à plat, la coquille donne 7 largeurs de doigts dans sa plus grande dimension et 6 dans la plus petite. Sa partie inférieure forme un demi-cercle, elle permet donc de tracer le cercle entier. L'extrémité arrive à la limite d'un carré qui a le même pourtour que le cercle, et la largeur des oreilles plates indique, sur le cercle, l'endroit ou un carré de même surface le coupera."
Marelle : Le mot se rattache à un radical " marr " qui signifie " pierre " : dans ce jeu, la pierre que l'on poussait était associée à l'âme."
Symbolisme solaire (schéma complets sur http://excerpts.numilog.com/books/9782851995568.pdf)
https://amelier.blog4ever.com/les-labyrinthe
Et enfin, à positionner à la place qui leur revient de droit, la ½ sphère céleste et le double carré de la terre. Apparaissent alors à nos yeux les silhouettes de « Trois Arches Romanes ».
Rappelons que l'art Roman est un art symbolique qui s'est épanoui en France dés la seconde moitié du 10ème siècle (abbatiale de Cluny, aujourd'hui disparue), et en Europe aux 11ème et 12ème siècles. Cet art tend avant tout à représenter à l'aide d'une architecture de pierres assemblées et sculptées, des scènes dotées d'attributs symboliques, lesquelles représentent sous une forme allégorique des phénomènes qui transcendent l'humain.
Il peut aussi se définir en partie comme un art ayant pour fonction de relier spirituellement le terrestre au céleste, ou bien encore, de relier le présent au passé, ce qui revient à dire: de relier le passé au présent; de relier l'esprit à la matière, et la matière à l'esprit.
Continuons sur la même voie, mais cette fois en partageant en trois parties le diamètre de notre cercle initial.
Ce sont maintenant trois arches gothiques bâties sur le triangle équilatéral qui apparaissent.
Les 5 sixièmes de 3,1416 = 1,618 ²
Et on retrouve exactement les proportions des voûtes de la Cathédrale de Chartres si on compare celles de la nef centrale et celles des absides !
Enfin, amusons-nous à trouver quelques autres particularités dans cette étude…
Equivalences proportionnelles approchées
à droite en mesures actuelles |
à gauche en 21èmes |
Tolérance |
1 |
21/21èmes |
0 |
2 |
42/21èmes |
0 |
3 |
63/21èmes |
0 |
1,618... (ᵠ le nombre d'or) |
34/21èmes |
0,001... |
2,618... (ᵠ² le nombre d'or au carré) |
55/21èmes |
0,001... |
3,1416... (п nombre transcendant) |
66/21èmes |
0,002... |
(Racine de 5) +1 = (2 fois le nombre d'or) |
68/21èmes |
0,002... |