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Base de données blog Troubadour

23 mai 2020

Marelle, Labyrinthe, géométrie sacrée, triple enceinte, coquille saint-Jacques

https://folleautonomie.com/parcours-initiatique/

Le labyrinthe prend aussi la forme du jeu (entre autre celui du jeu de l’oie) où les créateurs multiplient les arabesques. Enfin, le labyrinthe est devenu le jeu de la marelle. Le radical de ce mot signifie « pierre », ce qui n’est pas sans rapport avec la construction de l’architecte Dédale. Mais par la forme même du tracé, ce jeu évoque les églises avec leur nef, leur transept et le chœur. Pareille christianisation du mythe initial montre qu’il s’agit maintenant non plus de s’égarer ou d’interdire à quelqu’un de trouver la sortie, mais insiste sur le cheminement spirituel à suivre : l’âme doit passer de la terre (l’entrée de l’église) au ciel (symbolisé par le chœur) en connaissant diverses vicissitudes (les cases de la nef et du transept).

Dans le jeu de la marelle, il s’agit de partir de la Terre et d’atteindre le Ciel en passant suivant les cas par sept cases chiffrées à cloche-pied, au moyen d’un palet, ou caillou, qu’il faut lancer dans chaque case.

Une variante de la marelle classique que nous connaissons tous, le passage enfer avant le ciel.

Il existe également un cas avec neuf cases dont huit chiffrées. Là, il faut monter jusqu’au Ciel en évitant l’Enfer et en récupérant un petit palet appelé Mérel à chaque étape. Ce Mérel est à rapprocher de la Mérelle (Mère de la Lumière), cette coquille qui ornait le couvre-chef de tout pèlerin de Compostelle, soit un parcours initiatique par excellence. La Mérelle et la Marelle sont donc à mettre en parallèle avec la symbolique suivante :

· Le claudiquant, le boiteux est le symbole de l’élève, de celui qui marche vers l’Initiation, de celui qui apprend à “marcher droit” malgré les embûches. C’est le Mat du jeu de tarot, le fol pèlerin blessé à la cuisse qui démarre son parcours labyrinthique parmi les arcanes majeures.

Note : Il s’agit du même mot que celui signifiant Marelle en grec qui sert de racine au mot grec signifiant le langage des oiseaux.

Le palet, le caillou qui permet de progresser dans l’itinéraire initiatique peut être rapproché de la pierre philosophale des alchimistes, son rôle est le même, un support à la transmutation.

· Le dessin du chemin de la marelle lui-même, qui ressemble au plan d’une église, signe d’un itinéraire spirituel.

Dans “Symboles de la Science sacrée” de René Guénon, on y découvre que la marelle représente l’Axe du Monde, le passage vertical entre la Terre et le ciel, et que monter et descendre (sur un seul pied) le long de cet axe en suivant différents degrés – chaque case étant associée à un état de l’être – permet à celui qui s’y exerce d’être totalement unifié, il peut ainsi s’identifier à l’Axe du Monde et monter vers le ciel ou descendre sur la Terre comme bon lui semble.

Le jeu en vaut la chandelle lorsque nous avons gagné par rapport à nous-mêmes, quand notre unification a eu lieu.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_du_moulin

Le jeu du moulin est un jeu de société traditionnel en Europe. Le tablier de jeu existait déjà dans la Rome antique. Aussi appelé jeu du charret (en Suisse), certains lui donnent le nom médiéval de jeu de mérelles, voire de marelle.

Marelle, jeu du moulin, triple enceinte

https://www.cathedrales-gothiques.com/geometrie-et-symbolisme-gothique-esoterisme-&-jerusalem-celeste-24

Capture d’écran 2020-05-23 à 12

Capture d’écran 2020-05-23 à 12

Pourtant, l’étymologie qui relie marelle au Grec meros est la plus séduisante. Meros comporte une idée de parts, de mesure, de répartition, ce qu’exprime parfaitement la trame géométrique d’une marelle.

La figure est indistinctement appelée triple enceinte, labyrinthe, carré magique, jeu du moulin ou marelle. Son origine se perd dans la nuit des temps. On en trouve en Égypte, à Troie il y a plus de 5000 ans, dans la vallée de l’Indus, en Irlande à l’âge de bronze. En France, on peut en voir sur des murs de châteaux, d’églises, de commanderies, sur des dallages, des grottes, des endroits très divers. Mais la liberté qui préside à ces dispositions interdit d’établir toute corrélation.

Le rapport de la triple enceinte avec le labyrinthe évoqué plus avant peut surprendre. Mais tout s’éclaire si on étudie le plan du site religieux d’Uruk en Mésopotamie. On aperçoit distinctement (fig. 5) une triple enceinte, dont chaque polygone présente une ouverture. Le tout constituant une sorte de labyrinthe simplifié.

Il s’est passé à Uruk ce qui s’est passé en Occident des millénaires plus tard : « Le labyrinthe prend la forme du jeu (notamment celui du jeu de l'oie). [...] Enfin, ultime avatar, le labyrinthe [devient] le jeu de la marelle  ». Une nouvelle fois les symboles se télescopent, se renvoient les uns aux autres. Dans cet exemple, le rapport entre la triple enceinte et l’architecture est évident.
Reste la signification ésotérique du tracé. À la lumière du Liber chronicarum également appelé « Chronique universelle » ou « chronique de Nuremberg », on comprendra qu’il figurait un archétype architectural biblique, la Jérusalem céleste, (fig. 6). Ce dessin schématise la vision prophétique de la Jérusalem céleste donnée par Ézéchiel.

La croix celte, laquelle reprend sans conteste une symbolique druidique, se dissimule innocemment derrière la croix de la religion unique. Ainsi, peut-on tout à fait concevoir qu’un syncrétisme tardif ait permis la fusion de la croix celtique avec la symbolique de la Jérusalem Céleste. On remarquera que, de la même manière, la triple enceinte se cache au centre de la cathédrale, de la croix latine. Quant aux marelles dites « ordinaires » ou « des jours », elles semblent directement inspirées par des plans de sol d’églises chrétiennes.

Jusqu’ici, les marelles ont recelé un contenu opératif et symbolique. Il faut donc se demander si elles ne constituent pas une sorte de mode d'emploi, de guide des cathédrales. Nous sommes ici cousins d'un « argot de la cabane » ou d’un art goth de la cabale, que ne réfuterait pas François Villon. Avant toute chose déterminer les règles, dégager des corrélations. On observera que le dessin de la marelle détermine un chemin progressant de l'extérieur vers l'intérieur. Par la suite s'opère un mouvement de giration, aboutissant sur l'étape ultime, celui de la « Lune » ou du « Paradis ».

Si l'on accepte le parallèle entre ce jeu et un plan d'église, l’adepte rentre par le portail occidental et remonte la nef. Parvenu à la croisée du transept, qui dans la marelle ordinaire porte parfois le nom de « table », il emprunte le déambulatoire dans le sens indiqué par la succession des jours de la semaine. C'est-à-dire en sens inverse des aiguilles d'une montre. Cette giration sénestrogyre correspond au sens de la rotation terrestre, car chaque jour est gouverné par une planète. Ainsi dimanche correspond-il au Soleil, lundi à la Lune, mardi à Mars, mercredi à Mercure, jeudi à Jupiter, vendredi à Vénus, samedi à Saturne.

Selon les règles, le joueur s'engage ensuite dans le Paradis. Avec le « reposoir », c'est le seul endroit où la progression à cloche-pied n'est plus obligatoire et/où ils peuvent rester simultanément posés. On peut donc convenir que le cloche pied représente la marche, et le reposoir ou paradis, les endroits où l'on doit se recueillir, méditer les pieds collés au sol, en contact avec le tellurisme.

C'est donc un véritable labyrinthe que l'initié doit accomplir dans le sanctuaire pour en puiser les bienfaits. Ce concept de parcours mystique n’était pas inconnu d’Henry Vincenot qui en donnait une autre version et l'appelait « le petit labyrinthe » :
« Ils montèrent toute la nef centrale, la redescendirent gravement, prirent le bas-côté nord qu'ils remontèrent, passèrent devant le chœur, où ils firent une prosternation à genoux, redescendirent le bas-côté sud, remontèrent encore une fois la nef centrale, à pas très lents et s'arrêtèrent sur la croisée du transept, les yeux levés vers le fond de l'abside pendant un long instant ».Je vais rapprocher ce « petit labyrinthe » du parcourt des Tables du Grall (voir Les cathédrales retracées p.163) : « Les tables sont ici des creusets mystiques et symboliques, des réceptacles portant le Graal. Quiconque voudrait trouver ce Graal, doit le chercher sur les trois tables. De fait, l’agencement d'une cathédrale gothique les révèle immédiatement sous la forme d'une nef rectangulaire, d'une croisée carrée et d'un chœur circulaire.
Celui qui rentre par la nef marche à contresens du courant tellurique, il s'en imprègne. Apercevant la lumière du chœur, il avance, danse sur le labyrinthe, et une fois purifié prend place sur la croix du transept, table où la lumière des roses lui révèle l'axe du monde (axis mundi). L'esprit gagne deux directions supplémentaires.
S'il est digne de prendre place sur la table ronde, il se détournera du monde profane, faisant face au courant pour mieux s'en imprégner. L'esprit deviendra circulaire, transcendant les directions.
L'œuvre alchimique s'est accomplie, l'esprit du monde (spiritus mundi) a fait son œuvre. L'initié, le chevalier a fini sa queste, il a trouvé le Graal. »

C’est le moment de vous faire découvrir l'église wisigothe de la province de Lugo, en Galice. Elle illustre parfaitement ce propos. C’est son portail occidental, plus précisément son tympan, qui va retenir notre attention


On distingue à son sommet une croix grecque (dont les branches sont de taille identique) flanquée d’une lune à senestre et d’un soleil à dextre. Ces figures dominent un ensemble composé d’une marelle assise simple et d’une triple enceinte.

Nous sommes sur une terre celtique, traversée par le labyrinthe pèlerin menant à Compostelle. Au hasard de ces chemins sacrés, Romains, Wisigoths, Carolingiens, moines, compagnons et autres Cagots se sont rencontrés, ont travaillé, ont partagé leurs techniques. Demeurent en témoignage ces pétroglyphes qui, à chaque étape, témoignent de cette histoire secrète des hommes, des religions et des savoirs.

http://lespierresdusonge.over-blog.com/page-2455853.html

la figure appelée "triple enceinte" depuis le début du XXe s., utilisée par ailleurs de longue date comme tableau de jeu, était en fait, au Moyen Age, une représentation schématique de la Cité céleste biblique , et dans ce sens particulier, constituait un symbole en usage dans la charpenterie.

La Cité céleste ayant parfois dans l'exégèse médiévale un sens restreint de "forteresse", et puisque certains graffiti de "triples enceintes"en association avec des arcs schématiques pourraient laisser supposer que leurs auteurs furent effectivement des militaires, j'en conclus qu'une telle hypothèse méritait d'être étudiée.

Le sens symbolique de l'échiquier à  l'époque de Charles V nous est bien connu, il nous est révélé par les textes nous l'avons vu. Il est d'ailleurs bon de préciser que le manuscrit de Jacques de Cessoles  fut l'objet d'une très large diffusion dans toute l'Europe. Il eut de nombreuses adaptations ou inspira d'autres traités jusqu'au XVe siècle. Ill fut par exemple adjoint à plusieurs versions du Libvre du bon Jehan duc de Bretagne écrit par le chanoine breton Guillaume de St-André pour le duc de Bretagne Jean V, sous le règne de Jean II qui fut père de Charles V, mais sous une forme versifiée. Il n'est pas au XVe siècle encore, de bibliothèque princière qui n'en possédât au moins un exemplaire. Il eut un impact considérable, et on peu tenir comme acquis qu'il inffluenca et modela profondément la conscience aristocratique. L'échiquier y représente donc la cité terrestre, celle que les rois, les princes et l'ensemble de la noblesse sont précisément chargés de gouverner; cité allégorique car, précise Jacques de Cessoles, elle signifie aussi tout le royaume, et au-delà, le monde lui-même. Nous avons vu également que, selon une hypothèse que je crois confirmée par l'exégèse architecturale répandue encore à  la fin du Moyen Age, la "triple enceinte" est une représentation schématique de la Cité céleste, construite par Dieu et lieu de sa "résidence", archétype qui trouve son expression scriptuaire et prophétique dans le Temple-ville de la visison d'Ezéchiel et  la Jérusalem céleste de l'Apocalypse de Saint jean. Si l'on retient donc mon hypothèse de départ, on ne peut manquer de constater que cette dialectique des deux tableaux de jeu prend sens, celui des deux cités, terrestre et Céleste, cosmologique et métaphysique, traduites géométriquement sur le reliquaire de Charles V sous une forme allégorique et ludique, parce qu'elle est d'abord un topos bien connu de la culture médiévale, dont l'origine pourrait achever d'expliquer la présence conjointe de ces figures d'apparence triviale sur un objet sacré. Ce thème en effet a été développé par Saint Augustin dans sa Cité de Dieu (De Civitate Dei contra paganos), ouvrage majeur qu'il composa dans sa viellesse entre 411 et 427, et qui ne cessera d'être copié et recopié jusqu'à la fin du Moyen Age. On sait d'ailleurs que Charles V en possédait au moins un exemplaire, dans sa traduction par Raoul de Presle. Il y est question de la coexistence et de la lutte entre la cité terrestre et la Cité céleste, dont l'origine se trouve dans la lutte entre les mauvais et les bons anges. Dans la première c'est-à-dire la cité temporelle, type de toutes les cités construites par les hommes, l'homme recherche à tort la paix dans la jouissance des biens du monde.

C'est donc très généralement de dualité des contraires dont il est question dans l'allégorie du jeu d'échecs, dualité ou division qui marque ce monde et la condition de l'homme: vertu et vice chez Jacques de Cessoles, amour et combat dans la rhétorique courtoise de Nicolas Nicolaï, vie et mort, grâce et faute, mais aussi homme et femme (chevalier et Dame chez Nicolaï), époux et épouse, clerc et laïc, riche et pauvre dans les Gesta romanorum à l'honneur durant tout le Moyen Age, qui s'inspirent aussi de ce thème. Et il est naturel qu'il en soit ainsi puisque la cité terrestre trouve son origine dans les mauvais anges ainsi que le suggère saint Augustin. Le Tentateur n'est-il pas diabolos, c'est-à-dire littéralement celui qui désunit, qui divise? On comprend alors pourquoi, au XVIe siècle encore, Albrecht Dürer fit figurer le diable auprès d'un chevalier, dans sa gravure Le chevalier, la mort, le diable. 
L'échiquier propose donc un modèle cosmologique et sacré, et le jeu d'échecs un modèle d'action licite pour ceux qui sont appelés à organiser et gouverner ce monde de la chute, modèle rappelons-le d'origine cléricale, ainsi qu'il était d'usage au Moyen Age. C"est dans ce sens qu'il convient à mon sens d'interpréter la présence d'un échiquier sur les murs du château de René d'Anjou à Tarascon, dans la salle dite aujourd'hui "des galères". Il est accompagné d'un jeu de tables (tric-trac), lui aussi incontestablement chargé de sens, et surmonté d'une représentation du calvaire, indiquant la nature spirituelle des symboles dont il est question. La salle comporte aussi des représentations très documentées de bateaux et le dessin simplifié d'une forteresse, tous éléments qui indiquent bien que l'ensemble participe de l'allégorie architecturale (11). On peut noter pour mémoire que Charles d'Orléans était très lié au roi René et fut recu dans son chateau alors qu'il était sur le chemin de l'Italie.

L'ouvrage est illustré, on devait donc y trouver le schéma des parvis et des portes du Temple qui figurent, avec diverses variantes, dans tous les manuscrits de cet ouvrage qui nous ont été conservés, et qui inspira rappelons-le la gravure de la Chronique universelle (1493) dont j'ai parlé dans ma précédente étude. Charles d'Orléans était un prince lettré, grand amateurs de livres, et de plus très pieux comme le rapportent les chroniqueurs.

Certains exemplaires de l'ouvrage présentent même curieusement, en dépit du texte scriptuaire, une illustration où quatre chemins traversent les parvis du Temple, achevant d'identifier cette figure avec notre "triple enceinte"

Une autre figure fréquemment relevée dans les graffiti en association qui intéresse directement ce qui vient d'être dit mérite par contre qu'on s'y arrête. Il s'agit des représentations de grille orthogonale, en général tracées hâtivement et à main levée, avec une forme générale et un nombre de divisions variables. Leur structure visualise un principe des plus élémentaires de division géométrique d'une surface, qui ne peut  manquer d'évoquer le maillage-même de l'échiquier, c'est-à-dire, en somme le maillage symbolique du monde (14). Le rapprochement semble se justifier parce que la grille est fréquemment représentée en association directe avec la "triple enceinte", par exemple dans le couloir sud-ouest du 2e étage du grand donjon de Loches

On retrouve donc là cette dialectique Céleste/terrestre (spirituel/mondain) dont il a été parlé plus haut, en lien avec des conceptions géométriques et architecturales ainsi que je l'ai brièvement expliqué dans l'étude qui a servi de base à ce travail.

 

https://www.luminessens.org/post/2017/02/23/la-coquille-saint-jacques

 

En effet, "le vrai nom de la coquille Saint-Jacques est la mérelle d'ou le nom du jeu de la marelle. Un jeu extrêmement populaire. Ce jeu symbolise le pèlerinage. Le dessin du chemin de la mérelle lui-même, ressemble au plan d'une église, signe d'un itinéraire spirituel. Ce jeu aurait été réactualisé par les compagnons constructeurs qui en auraient fait une carte spirituelle, une carte symbolique du chemin de Saint-Jacques".

 

La Marelle des enfants, ou Marelle à cloche-pied, connaît beaucoup de formes différentes. Il existe une Marelle des jours de la semaine et une autre de l'alphabet. La forme la plus courante est celle d'une cathédrale simplifiée. La nef est d'ailleurs appelée Ciel dans le jeu. Il s'agit donc d'un parcours initiatique destiné à mener le palet de la Terre vers le Ciel en évitant de le faire tomber dans l'Enfer.

"Un travail intéressant a été également effectué par Maurice Guinguand dans Le Berceau des cathédrales (Éditions Henri Veyrier, 1991) et Guy Le Berre dans L'Evasion des polyèdres (Mathématières, 2006) sur la forme de la coquille, forme où on retrouve les principes de la géométrie sacrée, principes géométriques harmoniques.

Posée à plat, la coquille donne 7 largeurs de doigts dans sa plus grande dimension et 6 dans la plus petite. Sa partie inférieure forme un demi-cercle, elle permet donc de tracer le cercle entier. L'extrémité arrive à la limite d'un carré qui a le même pourtour que le cercle, et la largeur des oreilles plates indique, sur le cercle, l'endroit ou un carré de même surface le coupera."

 

Marelle : Le mot se rattache à un radical " marr " qui signifie " pierre " : dans ce jeu, la pierre que l'on poussait était associée à l'âme."

 

Symbolisme solaire (schéma complets sur http://excerpts.numilog.com/books/9782851995568.pdf)

 

Capture d’écran 2020-05-24 à 15

Capture d’écran 2020-05-24 à 15

 

https://amelier.blog4ever.com/les-labyrinthe

 

Et enfin, à positionner à la place qui leur revient de droit, la ½ sphère céleste et le double carré de la terre. Apparaissent alors à nos yeux les silhouettes de « Trois Arches Romanes ».

 

26 - les 3 arches romanes.jpg

 

Rappelons que l'art Roman est un art symbolique qui s'est épanoui en France dés la seconde moitié du 10ème siècle (abbatiale de Cluny, aujourd'hui disparue), et en Europe aux 11ème et 12ème siècles. Cet art tend avant tout à représenter à l'aide d'une architecture de pierres assemblées et sculptées, des scènes dotées d'attributs symboliques, lesquelles représentent sous une forme allégorique des phénomènes qui transcendent l'humain.

 

Il peut aussi se définir en partie comme un art ayant pour fonction de relier spirituellement le terrestre au céleste, ou bien encore, de relier le présent au passé, ce qui revient à dire: de relier le passé au présent; de relier l'esprit à la matière, et la matière à l'esprit.

 

Continuons sur la même voie, mais cette fois en partageant en trois parties le diamètre de notre cercle initial.

 

Ce sont maintenant trois arches gothiques bâties sur le triangle équilatéral qui apparaissent. 

 

27 - les 3 arches gothiques.jpg

 

28 - les 3 arches gothiques.jpg

29 - les 3 arches gothiques.jpg

 

30 - Les 5 sixièmes de 31416 = 1618 ².jpg

Les 5 sixièmes de 3,1416 = 1,618 ²

 

 

31 - Voutes des absides de la Cathédrale de Chartres.jpg

 

Et on retrouve exactement les proportions des voûtes de la Cathédrale de Chartres si on compare celles de la nef centrale et celles des absides !

 

32 - Voutes de la Nef Centrale et des absides de la Cathédrale de Chartres.jpg

 

Enfin, amusons-nous à trouver quelques autres particularités dans cette étude…

 

33 - Equivalences proportionnelles approchées.jpg
Equivalences proportionnelles approchées

 

 

           à droite en mesures actuelles

   à gauche en 21èmes

    Tolérance

 1

      21/21èmes

    0

 2

      42/21èmes

    0

 3

      63/21èmes

    0

 1,618... (ᵠ le nombre d'or)

      34/21èmes

   0,001...

 2,618... (² le nombre d'or au carré)

      55/21èmes

   0,001...

 3,1416... (п nombre transcendant)

      66/21èmes

   0,002...

 (Racine de 5) +1 = (2 fois le nombre d'or)

      68/21èmes

   0,002...

 

 

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3 mai 2020

Coupe ou bateau, vaisseau du soleil

Symbolisme du bateau utilisé par les égyptiens, transposé en coupe...

Recherches sur le culte de Bacchus, symbole de la force reproductive de la nature...

Pierre-Nicolas Rolle

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3 mai 2020

Sirène Isis Inondation

Déformation de la représentation égyptienne des 3 Isis présidant aux fêtes des 3 mois de l'inondation

Histoire du ciel, où l'on recherche l'origine de l'idolatrie, et les méprises de la philosophie, sur la formation des corps célestes et de toute la nature: tome premier, Volume 1

https://books.google.fr/books?id=yYGNT_HESm0C&pg=PA310&dq=isis+et+la+sir%C3%A8ne+symbole+de+l%27inondation&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi1seqk1ZfpAhWPHRQKHR93DPQQ6AEIKDAA#v=onepage&q=isis%20et%20la%20sir%C3%A8ne%20symbole%20de%20l'inondation&f=false

Capture d’écran 2020-05-03 à 14

1 mai 2020

Rectangle solsticial à 30° de latitude (comme Le Caire), rite de royauté Perse (égyptien), Vénus

Pour rites de royauté: du Roi ni homme ni dieu, mais être double grâce à la rencontre divine/ au Roi-Dieu (voir à la fin de l'ouvrage)

Rosette: représente étoile, rosette ou rose: symbole d'Ishtar (Vénus)

https://books.google.fr/books?id=KselBwAAQBAJ&pg=PA346&lpg=PA346&dq=rectangle+solsticial+%C3%A0+30%C2%B0+de+latitude&source=bl&ots=SQAgx33La5&sig=ACfU3U2Lp6cYj16ddMzM7H50_k3_Aq6W-g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj9wezzwZPpAhUsAmMBHcCvCVYQ6AEwAXoECAoQAQ#v=onepage&q=rectangle%20solsticial%20%C3%A0%2030%C2%B0%20de%20latitude&f=false

Le Jardin Terre de rêve en suspens... Gérard Desnoyers (illustré ++)

Capture d’écran 2020-05-01 à 23Rectangle solsticial 30° hexagone

P346

Rosette-hexagone

P351-Royauté-Vénus-Rosette

P355-RiteRoyauté-splendeur divine

30 avril 2020

De la marelle au labyrinthe, senet

L'Esprit des jeux Marc de Smedt, Jean-Michel Varenne, Zéno Bianu

https://books.google.fr/books?id=E3UrAgAAQBAJ&pg=PT34&lpg=PT34&dq=du+senet+au+labyrinthe&source=bl&ots=KSNDMUQu9w&sig=ACfU3U3tzyuhvGS35-ZM3z_Acz_S9th1sA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjj_PbQ7ZDpAhUB2-AKHcWhA1k4ChDoATAHegQIBxAB#v=onepage&q=du%20senet%20au%20labyrinthe&f=false

L'esprit-des jeux

https://fr.wikipedia.org/wiki/Composition_de_l%27%C3%AAtre_dans_l%27%C3%89gypte_antique

Dès l'Ancien Empire, ce jeu est symboliquement mis en relation avec le cycle de la vie et de la mort.

Au Nouvel Empire, ce dernier texte est intégré au Livre des Morts (chap. 17). Là, dans la notice introductive, le jeu est clairement mis en relation avec les mouvements, les voyages et la capacité de transformation de l'âme-Ba

À partir de la XXe dynastie, le parcours du senet est mis en relation avec le voyage souterrain de et jouer une partie revient alors à accompagner le dieu solaire dans ses péripéties nocturnes

Dans un tombeau, le héros affronte un esprit lors de trois parties pour gagner un grimoire où sont consignés de merveilleux secrets magiques. Par métaphore, l'enjeu est l'obtention de la vie éternelle

 

Senet= soeur, L'Initiation des femmes, ... Lucie Leforestier

https://books.google.fr/books?id=-Z-3DwAAQBAJ&pg=PT18&lpg=PT18&dq=senet+%C3%A9gyptien+signifie+soeur&source=bl&ots=3TUsu_Au8s&sig=ACfU3U1ruUryeBSd9IxPslMQlL1W15lMJg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwie6Nf98pDpAhVN5eAKHS81CFwQ6AEwD3oECAkQAQ#v=onepage&q=senet%20%C3%A9gyptien%20signifie%20soeur&f=false

Capture d’écran 2020-04-30 à 21

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28 avril 2020

Vache Hathor, Sirius, Licorne, Orion

http://secretebase.free.fr/complots/zodiac/triangle/triangle.htm

triangle-sirius

ce LIEVRE (Lepus) au pied d'ORION vient d'une mauvaise lecture du Zodiaque de Denderah, nous savons maintenant que c'est un canard ou une poule (ou une oie).

Généralement, on concidère que ORION est OSIRIS et avec son étoile BELTEGEUSE, il est alors possible de créer une nouvelle trinité avec un HORUS et la vache SOPDET (Hathor) c'est le TRIANGLE d''hiver dans le grand G d'ORION. Mais si historiquement ISIS est associée à l'étoile SIRIUS (Sopdet) OSIRIS à ORION (Onouri-Sah) et HORUS à la mystérieuse " Etoile flamboyante " ou au SOLEIL levant,

Il s'agit bien de TRINITE, mais les symboles sont considérés d'une toute autre façon, HORUS étant la alors projection de « L'ETOILE DU CHIEN » avec PROCYON et a déesse NEITH / SIRIUS que l'on présente comme la mère de HORUS / OUPOUAOUT (Procyon). On ne peut donc plus affirmer que ISIS incarne la constellation CANIS MAJOR et encore moins affirmer que la déesse SOTHIS est l’Etoile SIRIUS de cette constellation, SIRIUS étant derrière la vache SOPDET dans le Grand Chien (Canis Major).

SIRIUS n'est donc pas SOPDET (la licorne des grecs) mais la déesse NEITH portant un arc ! Elle est aussi sous le LION (Rê) dont elle est la mère nourricière. NEITH tire une flèche vers les TROIS ROIS (les Mages) de la constellation ORION indiquant une direction vers le TAUREAU.

http://secretebase.free.fr/complots/zodiac/neith/neith.htm

Avec la Précession des Équinoxes les étoiles changent de place dans le ciel. En Egypte, la Crue du Nil avait lieu vers le 19 juillet et les anciens Égyptiens pouvaient voir dans leur ciel étoilé la forme de cette future Déesse qui semblait tenir un arc et une flèche dans ses mains, prête à la décocher dans la direction de l'Est. La pointe de sa flèche représentait la lumière de la flamme précédant l'arrivée de la LUMIERE du Soleil à son lever. La flèche décochée de NEITH - SIRIUS mettait le feu à l'horizon et au Soleil levant de l'Est.

 

L'étoile brillante SIRIUS de CANIS MAJOR apparaissait donc dans le ciel juste avant le lever du Soleil en donnant l'impression que l'astre solaire avait un frère Jumeau. Sur le Zodiaque de Denderah, la Déesse SOPDET-HATHOR est une vache sacrée proche de la déesse NEITH, notre constallation de la LICORNE. C'est cette constellation que vise la Déesse NEITH en direction d'ORION très proche, cela annonce la Renaissance de superposée à la crue du Nil, qui allait nourrir l'Egypte sous son apparence de vache.

NEITH était la matrice dans laquelle le dieu lui-même se conçut et ainsi occupait la place du démiurge que l'on retrouve dans la plupart des systèmes théologiques du pays.

Assimilée à Lucifer, SIRIUS pointe le soleil levant.

Sur le disque Egpytien de Denderah, la figure de NEITH l'archère représente la constellation CANIS MAJOR est son étoile SIRIUS. La Déesse NEITH peut alors se référer à une des trois pointes du TRIANGLE dans le GRAND G qu'elle forme avec les étoiles BETELGUEUSE et RIGEL, l'étoile SIRIUS ayant un rôle plus important car ce triangle équilatéral pointe vers elle.

Harpocrate- Horus jeune

On le mettait ainsi dans tous les temples pour faire souvenir les Prêtres qu'ils devaient garder le silence sur les secrets cachés sous leurs figures hiéroglyphiques. Pour les initiés, c'est le secret des Arcanes (Arcana Arcanissima), que l'on vante tant sous le nom du Grand-Œuvre, ou de la Pierre philosophale.

Pour l'initié (c'est du haut level) cela représente la découverte du ciel antique avant la création des Zodiaques par le Temple et la déstruction des anciennes figures dans le ciel.

1 février 2019

Labyrinthe égyptien, panthéon de dieux autour du soleil

https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Encyclop%C3%A9die/1re_%C3%A9dition/LABYRINTHE

Jaucourt L'Encyclopédie 1751

Le Labyrinthe d’Egypte étoit un temple immense, dans lequel se trouvoient renfermés des chapelles à l’honneur de toutes les divinités de l’Egypte. Les anciens ne parlent que du nombre prodigieux d’idoles qu’on y avoit mises, & dont les figures de différentes grandeurs, s’y voyent de tous côtés. Mais quoique ce labyrinthe fût une espece de Panthéon consacré à tous les dieux d’Egypte, il étoit cependant dédié plus particulierement au soleil, la grande divinité des Egyptiens.

1 février 2019

Nom du Labyrinthe

http://misraim3.free.fr/divers/l_enigme_des_labyrinthes.pdf

«la hache aux deux ailes», la hache du sacrifice probablement en pierre, que l'on retrouve si

fréquemment et sous tant de formes dans les fouilles de Cnossos. Le fait de l'avoir

trouvée sur les huisseries des portes et sur les piliers de soutènement fit supposer

non seulement que le palais était le labyrinthe des Anciens, mais aussi que celui-ci

tirait son nom précisément de cette arme ou ustensile ou symbole sacral.

Malheureusement, ajoute Santarcangeli, ( ... ) à l'époque de la construction

probable du labyrinthe, «hache» ne se disait pas en Crète labrys, mais peleky.»

Non, «labyrinthe» ne vient pas de «hache bipenne»

 

En Egypte

http://www.cosmovisions.com/monuLabyrintheCrocodilopolis.htm

son nom égyptien était Lapi-ro-hunt, c.-à-d, temple à l'entrée du Lac, d'ou le grec labyrinthos

Ce pharaon aurait visiblement fait ériger en ce lieu dénommé Crocodilopolis un bien imposant monument !

Le "Lapi-ro-hunt"...https://www.aime-jeanclaude-free.com/blog/un-veritable-labyrinthe-souterrain-antique-aurait-ete-decouvert-en-egypte-ancienne.html

(h nt= eau https://www.hierogl.ch/hiero/Hiero:Lexique_n

Situé en fait au sud du Caire, à 80 kilomètres environ, à l'ouest de l'itéru,... !

Le "Temple à l'entrée du lac"...

1 février 2019

Rituel du labyrinthe, danse rituelle christianisée (méditerranée)

http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1992_num_209_1_1626

Note: Truia mot étrusque : rapport avec « jeu du moulinet »

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1 février 2019

Danse des grues, Thésée et le Labyrinthe

Marcel Detienne La grue et le labyrinthe

https://www.persee.fr/doc/mefr_0223-5102_1983_num_95_2_1381

Grue547

Grue548

Grue549

 

http://racines.traditions.free.fr/dansea/index.htm

Il semble que la danse fit son apparition au début de toutes choses et se manifesta en même temps qu’Éros l’ancien, car nous voyons cette première danse apparaître clairement dans le ballet des constellations et dans les mouvements imbriqués des planètes et des étoiles et leur rapport dans une harmonie ordonnée. » Lucien, IIème s. EC. Ceux de nos lecteurs qui s’intéressent aux mythes hindous trouverons là d’évidentes parentés.

L’homme a reçu des dieux, avec le sentiment du plaisir, celui du rythme et de l’harmonie. Les dieux eux mêmes se font les conducteurs6 de ses danses, et le nom du chœur, Choros, dérive tout naturellement du mot qui signifie7 joie, chorà. » Platon, Lois, II, 653/4.

La danse est (pour les philosophes grecs) un de ces trois arts musicaux qui sont comme les modérateurs de l’âme antique. Étroitement liée à la poésie et à la musique, elle participe à leur nature divine et, comme ses sœurs, à été léguée aux hommes par les immortels. Elle n’est pas seulement un plaisir, elle est un culte, elle sert à honorer les dieux*, de qui elle vient. » Maurice Emmanuel.
« Les danses rituelles, généralement accomplies en groupe, évoquent par leurs figures, leurs rythmes, les mouvements des astres et les rythmes de la création.

Danse et transe : le fonctionnement de l’oreille interne dans une spirale continue induit une ivresse neutralisant la présence au monde

Bernard de Herte commente ainsi cette citation de Plassmann, dans la bulletin associatif “Grèce Tradition” n° 19, p 18 :
          « On ne peut s’empêcher de signaler que la lutte de Sigurd contre le Dragon* a pour objet de ramener une fiancée (la Soleil)n retenue prisonnière laquelle est généralement considérée comme la “fiancée printanière” de la tradition ; que la quête de Sigurd a été ramenée par de nombreux auteurs à un périple labyrinthique (cf. Ernst Krause, Die Trojaburgen Nordeuropas, Golgau 1893) ; enfin, que le dragon intervient essentiellement sur le plan des traditions populaires (Folklore)n dans le cadre du cycle de Carnaval…
          « Si l’on adopte cette hypothèse, la “fiancée” autour de laquelle on exécutait, notamment à Münster, une danse labyrinthique, serait “l’héritière” et l’équivalent symbolique de la vierge printanière prisonnière par le Serpent hivernal (le “Grand Hiver” Fimbulvetr, cf. notre art. Déluges*) et qui est finalement délivrée par un Héros solaire. La danse aurait été conservée sous la forme serpentine d’une farandole, après la disparition du labyrinthe matériel (de pierres et de gazon) sur laquelle elle avait lieu auparavant. Elle aurait ensuite été intégrée dans l’ensemble formé, à la même époque de l’année, par les traditions carnavalesques. C’est du moins ce que l’on peut imaginer. »

La Danse de la Grue Geranos ou Danse sautillante de la Grue sacrée géranikos : « Lorsque Ariane s’est enfuie de Crète en compagnie de Thésée et de ses treize autres amis Grecs, ils ont d’abord accosté sur l’île de Délos. Pour fêter leur libération d’une mort certaine à la merci du Minotaure24, Ariane les a entraîné dans la Danse de la Grue ou Danse de Thésée (autour de l’autel cornu d’Aphrodite25). Au cours de cette danse chacun se donne la main en une longue chaîne et en suivant à peu près le chemin d’un labyrinthe classique à sept circonvolutions. Ce cheminement en avant, en arrière, imite également la danse d’accouplement de la grue, voilà donc l’origine du nom. » Sig Lonegren, Les Labyrinthes, Dangles, 1993.

         « Il y avait, en face du palais, un théâtre servant à la danse du labyrinthe réservé à ceux qui exécutaient les Danses érotiques de printemps. L’origine26 de cette construction semble avoir été le fourré traditionnel, en forme de labyrinthe, dont on se servait pour attirer la perdrix27 vers un de ses mâles, enfermé dans un enclos situé au centre et qui poussait des cris amoureux ; les exécutants de ces danses de printemps imitaient probablement, par leurs boitillements, la danse d’amour des perdrix mâles. » Robert Graves, les Mythes Grecs, Fayard Pluriel, 1967.
         “La Danse de la Grue se pratiquait devant un autel à cornes (cf. art. Astrologie* nordique)n : on faisait neuf piétements plus un saut” (cf. saltations des prêtres Saliens de Rome), ce qui évoque certaines de nos gavottes bretonnes et autres kolos28 d’Europe centrale. Dans l’île de Corfou (l’ancienne Korkyra), lors de la Danse des grues les danseurs tiennent une longue corde.
Cette Danse Geranos – Grannos – “de la grue” – symbole de victoire du soleil – est la même que celle des Helvètes. On la retrouve aussi dans les Hobby Horse Festivals et les Morris Dances de Grande Bretagne.

Les Danse du Labyrinthe* ont une chorégraphie du type des bransles et Plutarque, les décrivant, disait que « le rythme30 en est scandé par des mouvements circulaires et alternatifs, des parallaxes, qui sont des mouvements de gauche à droite et des figures en spirales… »
         « Le labyrinthe* de Cnossos a pu être une aire ou un orchestre (au sens antique)n de dessin solaire pour la danse mimée d’un danseur masqué comme un taureau qui représentait les mouvements du soleil. » Willets, Cretan Cults & Festivals, 1962.
         Au moyen âge, on dansait sur ces labyrinthes à l’intérieur des églises : « On dansait, et on danse encore, des danses du labyrinthe dans plusieurs régions d’Europe ; en Suisse, en Bavière à Munich, les Danses Schäffer, dansées tous les sept ans, à Traunstein.
         À Troyes, a subsisté une danse* labyrinthique appelée Troyerlais probablement parente de la Danse de Troie ou Jeu* de Troie chez les Romains (cf. Troja in art. Atlantide* boréenne, et Labyrinthe*).

http://www.cercle-sequana.fr/index.php?post/labyrinthe-(2)

Dans ses écrits, Homère fait allusion à une aire de danse aménagée par Dédale à Cnossos, sur laquelle se déroulait la "danse de Thésée" qui renvoyait par la complication de ses pas, au parcours dans la labyrinthe. Cette danse était aussi appelée "danse du labyrinthe" ou "danse des grues"(Γέρανος). Elle serait pratiquée depuis plus de 3000 ans en Crète et à Délos.
Le géranos pratiqué à Délos se déroulait la nuit. Les danseurs-« grues » étaient alignés le long d'une corde dont le meneur — le geranoulkos — tenait un bout. La figure chorégraphique s'enroulait vers le centre puis se déroulait vers l'extérieur.

Il existe un jeu traditionnel en Finlande utilisant un labyrinthe : la "danse de la jeune fille". Une jeune fille se place au centre d'un labyrinthe et des jeunes hommes doivent l'atteindre pour la libérer.

Le labyrinthe a longtemps été considéré comme un lieu de magie et d'introspection. Des représentations de labyrinthes on été découvertes partout dans le monde et sont partie intégrante de beaucoup d'anciennes cultures.

Le labyrinthe est par essence une forme géométrique magique qui contribue à la définition de l'espace sacré. Il est différent d'un dédale : il n'y a qu'un chemin pour entrer et qu'une voie de sortie.

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