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26 septembre 2014

Architecture sacrée, Chartres

Architecture sacrée et alchimie

http://magie.alliance-magique.com/last-sujet-1793.php

La magie des Notre-Dame

Les bâtisseurs avaient recherché les accords avec les astres, les accords numériques, les accords métalliques, les accords lumineux.

Pour augmenter l’efficacité des influences planétaires, le jeu de leurs influx était réparti sur l’ensemble de la construction comme dans les détails du plan.

Mars, planète guerrière, est laissé au portail.

Il ne faut pas, une fois entré dans la cathédrale, que le fidèle conserve son agressivité, qu’il y transporte ses souvenirs guerriers ou ses intentions belliqueuses puisqu’il doit s’épurer, tout oublier.

La table ronde se place sous les auspices de Mercure, planète de la santé, du réconfort, planète aussi des voyages, du cheminement sur le « lieu ».

Vénus agit ensuite entre la table ronde et la table carrée. Celle-ci sera marquée par l’influence du soleil puisque c’est sur elle qu’il produit, le 21 juin, ses manifestations.

La lune intervient sur la largeur du transept. Elle correspond à la Rose du côté Nord qui reçoit et transforme ses rayons.

A la pointe de la table triangulaire, Saturne.

 

Comment ces influences planétaires seront-elles déterminées et ressenties ?

Elles sont réparties en fonction des travées.

On trouve souvent 7 d’entre elles entre le début de la table ronde et le transept. S’agit-il d’une nouvelle échelle de Jacob qu’il faut gravir progressivement ?

Il arrive même, comme c’est le cas dans Notre-Dame de Paris, que les quatre dernières travées obliquent légèrement.

S’il vous arrive de retrouver sur les contreforts de certaines Notre-Dame la « Truie qui vielle », pensez à Chartres où se trouvent « l’Ane qui vielle » (connaissance templière) et « la Truie qui file » (connaissance des Antonins).

Chaque Notre-Dame possède un portail central dédié au Christ ou au Couronnement. Un autre portail est dédié à la Vierge et un troisième à Sainte Anne, patronne des alchimistes.

Ne soyons pas étonnés, à Reims, de rencontrer à ce portail l’Ange au sourire, le nombre 51, trois fois 17.

La transmutation sur les trois plans passe de l’Ane à Anne, puis à l’Ange.

Dans la chapelle Saint Sébastien de Notre-Dame de Soissons, en clé de voûte, vous pouvez lire IMS, incorporant dans le I et le S isiaques l’entrelacs de A et M qui correspond aussi au symbole compagnonnique du compas et de l’équerre, A et M entrelacés figurant aux trois portails de Notre-Dame de Saint-Antoine également.

L’un des principes géométriques de leurs bâtisseurs était la duplication du carré, principe permettant de construire un carré double d’un premier carré donné, la diagonale de celui-ci devenant la base du nouveau carré.

 

Ils durent penser qu’en fonction d’une loi d’harmonie parfaite, le second carré obtenu gardait les mêmes propriétés que le carré d’origine. Or, en fait, elles sont inversées. Si le premier carré est considéré comme solaire et de force négative, le second devient lunaire et positif.

 

Sur le plan architectural, cette erreur pouvait se compenser par des corrections immédiates : la différence des hauteurs des deux tours, par exemple, ce qui laisse penser qu’ils connaissaient en partie leurs lacunes. Sur le plan supérieur ou astral, les réactions et le choc en retour ne pouvaient s’inverser.

les Wisigoths étaient principalement attachés au symbolisme du bœuf, des bœufs ou de la charrue. Pour eux, tout cela n’avait de valeur qu’une fois explicité par les constellations, c’est-à-dire le Taureau, le Bouvier (ou la Charrue) et son étoile Arcturus et le signe royal des Huit constellations : Taureau, Grand Chien, Grand cerf, Vierge, Bouvier, Oie, Pégase et Poissons.

 

Les Templiers transposèrent l’Oie ou le Cygne en croix du Nord dominant le bâton du précurseur Saint-Jean le Baptiste. L’ensemble ogival surmontant ainsi les bases octogonales s’appela pour eux : Charola. Formés à l’école des Initiés de Clairvaux, dont principalement Geoffroy d’Auxerre, secrétaire et confident de Saint Bernard, le bœuf et l’octogone étaient à leurs yeux déjà des symboles essentiels.

La rosée de mai, n’est-ce pas plutôt : la rose est de mai ?

 

Et au mois de mai, dans le ciel de Laon, vers 20 heures, paraît la constellation de la Vierge surmontée de la constellation du Bouvier visible dans la rose du chevet plat du chœur (Laon est la seule Notre-Dame qui n’ait pas de chœur arrondi et la seule qui ait une rose orientée vers l’est).

 

A l’Ouest, direction de la façade principale, la constellation du Taureau et son étoile Aldébaran, pénètrent de son regard la rose située sous les taureaux de pierre. 16+1 = 17, nombre d’étoiles qui indiquera que les temps sont venus, que bientôt il se produira du nouveau dans le ciel. Vers 17 heures en effet, avant que ne paraisse le gîte des morts ou le sarcophage (autre appellation de la constellation du Grand Chariot), le soleil et la lune seront à la même hauteur dans le ciel, le soleil sera jaune et la lune blanche.

 

Puis, en une fraction de seconde, entre ces deux luminaires, au sud-ouest, il se formera une magnifique rose à 9 pointes irradiant le ciel. Subitement le soleil deviendra blanc et la lune jaune, l’effet de la transmutation et d’initiation aura été vécu. La matière, la terre et peut-être l’homme auront évolué et seront « élevés » comme le sont les bœufs.

 

Cette rose blanche transmutera du plomb baignant depuis 28 jours dans l’acide, et son secret de gestation sera la constellation du Taureau. Ou du Bœuf dont les termes, en onomantique, égalent 28, durée d’une lunaison.

Au sommet de la face sud, une autre statue, le Sagittaire décochant une flèche vers les nues, visant un animal imaginaire ces mêmes soirs de solstice. Ne soyons pas surpris d’apprendre qu’il vise exactement l’œil du Taureau.

L’alchimie du mythe

 

La force du mystère des cathédrales réside en la synthèse qu’il renferme.

Synthèse poussée à l’extrême, condensé d’une tradition, mythique et mystique relevant de toutes les connaissances religieuses et sacrées connues et étudiées à cette époque.

D’une part, la tradition greco-latine de l’opératif, la tradition hébraïque du subjectif, christique d’autre part avec des influences mésopotamiennes, byzantines ou coptes ou soufies importées par les croisades. A cela vinrent s’ajouter des valeurs islamiques, ibères ou hispano-mauresques. Sans omettre les influences de l’Irlande et de la Grande Bretagne ayant motivé ces révisions.

 

Soleil et Lune, Osiris et Isis, Jésus et Marie, Christ et Vierge sont des symbolisations de valeurs réelles ou divines. Mère et Fils, Vierge et Mère. La religion catholique n’a aucunement changé les sacralisations païennes ; elle les a remplacées, apportant simplement la révision spirituelle. Les interprétations humaines, mythiques et astronomiques demeuraient.

Les Labyrinthes, n'ont pas d'autres sens ni fonction que celui que j'ai indiqué pour les damiers apotropaïques : Dieu est le centre, etc. Cela est écrit noir sur blanc dans le credo des compagnons maçons allemands du XVe s.

 

http://www.france-secret.com/chartres_art1.htm

Labyrinthe, secrets de Chartres, orientation...

L’horizontale de l’édifice peut se résumer en 2 dimensions indispensables à l’existence de celles de la verticale : la concrétisation matérielle de l’Espace et du Temps. Orientations Habituellement les cathédrales s’orientent dans l’axe est-ouest, soit : le c£ur de l’édifice, printemps, aube - portail, automne, crépuscule. Ces deux directions donnent logiquement, depuis le transept, le nord et le sud. Soit : souvent les entrées latérales ou d’importantes chapelles, hiver et obscurité en opposition à été et clarté solaire du zénith... le midi. Le lieu précis où se "croisent" l’espace et le temps ainsi que leurs sens quaternaires symboliques, le Transept, est le véritable axe de la cathédrale. Orientations et conditions d’une cathédrales Le carré de la Terre inscrit dans la cathédrale Le centre précis Le centre précis de la croisée du bâtiment est le lieu où fut dressée la naissance géométrique de la construction : la Colonne (ou Mât). Une sorte de bâton vertical qui porte son ombre de l’ouest au levant définira le " Decumanus". Le midi solaire plein donnera le nord et logiquement le sud, ce sera le "Cardo". C’est ainsi qu’il est possible de retrouver facilement la date de dédicace de n’importe quelle cathédrale, construite sur ce principe, en redéfinissant ce tracé simple mais d’une précision digne des plus performants de nos modernes théodolites. Ajoutons que les 4 points cardinaux tracés dans le cercle marqueront le "Cercle du Ciel" et les 4 autres angles portés à 45° donneront le "Carré de la Terre". 4 directions, un cercle et 4 couleurs Un cercle dont le point central est la colonne de lumière donnera sur le terrain les angulations d’où surgira l’édifice. Dans ce cercle "solaire" seront tracés, à 45° de chaque direction cardinale, 4 points engendrant les coins d’un carré. Les 4 angles de cette figure seront les départs des colonnes ordonnant le sol, donc l’âme, de la cathédrale et la longueur définitive de la nef ainsi que celle du transept. De ce point seront définies les 4 couleurs de l’édifice : le bleu sombre du nord, le jaune du sud, le vert à l’est et enfin le rouge à l’ouest. Notons à ce sujet une seule complémentaire pour trois primaires. L’art de la maîtrise S’il n’est pas question de minimiser les autres points de la cathédrale qui ont tous une importance et une fonction essentielle, il est capital de noter que ce secteur géométrique, extrêmement simple dans sa mise en oeuvre, est primordial pour la naissance de l’ensemble des bâtis de l’édifice. De ce secteur étroitement et rigoureusement défini surgira toute la "genèse" et même la "génétique" de la puissance hermétique de la construction. Le reste de l’édifice sera basé sur la raisonnance (raison) et la vibration émise par le transept.

Chartres

Pour ce site nous sommes devant l’axe le plus éloigné de tous avec une orientation à 47° !!! C’est ainsi que les piliers concrétisant le Carré de la Terre sont les mêmes que ceux du Carré du Ciel, autorisant ici de dire que "ce qui est en haut est en bas !!! Présentation du labyrinthe La rencontre à Chartres des 2 "Carrés" est le point géométrique près duquel fut implanté le labyrinthe.

 

 

nonnobisdominenonnobissednominituodagloriam.unblog.fr/.../abside.doc

. La rose nord est "fixe". La rose sud "tourne". La rose occidentale "irradie".

  • L'essentie se retrouve dans

http://graal.over-blog.com/categorie-1250301.html

 

http://alain.allo.free.fr/spip.php?article3455

 

Le volume d’une cathédrale se définit dans l’horizontale (résumée aux 2 dimensions utiles à l’existence de la verticale : la concrétisation de l’Espace et du Temps) et dans la verticale (répartie en 3 niveaux élémentaires - le Ciel = l’Esprit, la Terre = l’Âme, le Sous-Sol = le Corps). Le seul point possible où peuvent se croiser à la fois l’Espace, le Temps et les directions cardinales se situe au centre du transept, véritable axe symbolique de l’édifice. Ce point ’Crucial’ est défini de manière solaire (donc universellement) lors de l’implantation des fondations par les ombres portées d’un bâton vertical, appelé ’colonne de soleil’, dessinant au sol un ’cercle de lumière’ dans lequel on inscrit un carré orienté, engendrant les 4 premières colonnes limitant les travées de la nef et du transept. Cette ordonnance donne, sur le sol, l’âme de la cathédrale au point précis de son épicentreà emplacement idéal du labyrinthe. On retrouve ce ’Tracé parfait’ dans l’implantation des loges maçonniques pionnières du 17è S...

les Égyptiens ont édifié, à Louxor, le temple selon le corps humain. Ce n’était pas < Tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église > ; c’était < Tu es homme, tu es temple à l’intérieur duquel je suis >. Et, bien avant que cela ait été prononcé, l’initié pouvait-il penser < Je suis celui qui est car je n’existe que par Lui > ?

Ainsi se manifestent les 3 couleurs symboles de l’alliance entre le créateur, le créant et le créé. Les alchimistes diraient entre la putréfaction, la mort, la naissance, la pureté, l’accomplissement, le sacré. Le noir et la putréfaction, le blanc et la pureté, le rouge du grand oeuvre.

 

3 tables de Chartres, L Charpentier

http://pagesperso-orange.fr/symbuli/inaccessible_etoile/pages_etoile/s08-cheops.htm

 

Notes perso

Le mystère de la cathédrale de Chartres

Louis Charpentier

 

Valeur du pèlerinage: venir chercher le Don de la Terre (Mère) et y trouver l'Esprit, Don du Ciel.

Pour les hommes anciens, l'homme vrai était celui dont les capacités spirituelles étaient éveillées, par don inné; par ascèse, envoûtement rythmique ou somatique; par action des lieux de pèlerinage.

 

Dans ce qui fut autrefois la Gaule Belge (anciennes provinces de Champagne, Picardie, Ile de France et Neustrie) des cathédrales sont consacrées à Notre-Dame (XII° et XIII° siècles), or elles tracent au sol par leur implantation sur le territoire, la constellation de la Vierge.

Initiation : être initié, c'est être intégré dans le jeu des forces naturelles, les comprendre, les ressentir comme par un instinct supérieur.

Cette nouvelle naissance à un état supérieur d'humanité était si estimée que des foules de pèlerins se mettaient en route malgré tous les dangers.

Le gothique apparaît après la première croisade et surtout après le retour en 1128 des neuf chevaliers du Temple. Douze ans après l'abbé Suger élève une voûte gothique à Saint-Denis, puis on en construit partout.

La fraternité romane ou la fraternité gothique ont des techniques différentes, mais elles procèdent du même désir d'utiliser au profit des hommes le Don de la Terre-Mère (les courants telluriques du lieu).

2 propriétés de la pierre:

-C'est un accumulateur qui se charge des forces telluriques (c'est-à-dire de la terre) et cosmiques (c'est-à-dire du ciel)

-Elle vibre et est capable de « résonner ». L'église est conçue comme une caisse de résonnance.

Dans le domaine de la construction, c'est l'ogive expérimentée vers la fin du XI° siècle qui utilise le mieux ses propriétés. L'église gothique met en tension la pierre de telle sorte que les poussées semblent s'élever au lieu de retomber et d'exiger de lourds contreforts pour une hauteur limitée.

Sous la voûte romane l'homme s'incline et se recueille, sous l'ogive l'homme se redresse et vibre en s'élevant.

Enigme traditionnelle.

Trois tables portaient le Graal : une table ronde, une table carrée et une table rectangulaire.

Toutes les trois ont la même surface et leur Nombre est 21.

 

Les trois voies d'accès à la mutation spirituelle correspondent aux trois tables.

  1. Table ronde : intuition

Sur le table ronde, l'homme se rapproche du centre, le rythme le libère de son encombrante personnalité. La danse giratoire le fait entrer en état de « délire sacré » et le met en contact direct avec l'origine des cycles naturels.

L'homme s'y évade de l'espace et du temps ordinaire pour entrer dans une autre dimension où il est visionnaire, possède des dons prophétiques.

La danse rituelle fait entrer en transe, ainsi les derviches tourneurs.

  1. Table carrée : intelligence

C'est la quadrature de la table ronde (même surface), c'est la Table d'organisation qui permet d'accéder à la conscience des connaissances intuitives et de découvrir l'aspect intellectuel des lois de l'harmonie et lois naturelles. Mais cela suppose une connaissance réelle de la matière.

C'est un piège pour l'intellect livré à lui-même qui s'illusionne sur ses propres créations et se piège dans ses illusions.

  1. Table rectangulaire : mystique

C'est la Table de Révélation, mais cela impose de renoncer au monde matériel.

 

Le centre se situe au milieu de la seconde travée du choeur. Cette travée, centre et origine de tout est indiquée au sud-est par le vitail de Notre-Dame de la Belle Verrière et au nord-ouest par la chapelle de Notre Dame du Pilier.

La construction d'un temple commence au centre sacré par l'érection de la « Colonne ». Cette colonne retirée secondairement est la relation figurée entre la terre et le ciel. Celui des étoiles, planètes et soleil.

Selon sa hauteur par projection de l'ombre solaire, sont déterminées les dimensions du bâtiment.

Les quatre saisons en marquent les limites en fonction des extrêmes de l'ombre aux solstices et le milieu lors des équinoxes.

Sur ce templum (espace découpé pour l'observation du ciel et inauguré par les augures), la colonne servait aussi aux visées sur les étoiles -la polaire, dans la Petite Ourse ou Chariot ou Petite Casserole- des constellations , aux planètes.

C'est donc l'ombre de cette colonne qui marque la première enceinte du lieu sacré ; là où se déroulera le rituel. Cette première enceinte est la première Table.

La Table rectangulaire est aussi la table mystique, celle de la Cène, de l'Autel.

Le Nombre 21 peut être lu 2 et 1, c'est donc une table rectangulaire de longueur double de la largeur. Or cette proportion est aussi celle du Temple de Salomon, des temples égyptiens...

Il faut dire que cette figure simple a des propriétés géométriques importantes pour les constructeurs.

Sa diagonale est Racine de 5 (théorème de Pythagore: le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des côtés d'un triangle rectangle: 4 + 1 = 5). Si l'on ajoute à la longueur de la diagonale la largeur du rectangl et que l'on divise ce total par 2, on obtient cette dimension remarquable de (Racine de 5+ 1) : 2 = 1, 628, Phi, le Nombre d'Or, le Nombre qui assure l'harmonie entre le tout et ses parties.

Une des nombreuses propriétés de ce Nombre:

1/ Phi = 0,168

1,618/0, 618 = (1+1,618) = (1,618 x 1,618) = 2, 618

0r 2,618 x 12/10 = 3,1416 = Pi constante qui permet d'obtenir le périmètre et la surface d'un cercle dont on connaît le diamètre;

Ainsi on peut exprimer une relation entre 2 Nombres transcendants:

Phi au carré x 12/10 = Pi

 

http://www.scribd.com/doc/8140814/Pythagore-Nombres-Et-Musiquephilo

Au Moyen-âge (et en particulier au XII° siècle) en termes musicaux (un des arts libéraux, fondement du savoir de cette époque) la série harmonique 15, 12, 10 permet de déterminer des intervalles fondamentaux: la Tierce mineure (15/12 = 5/4) et la Tierce majeure (12/10 = 6/5).

De la même façon avec 8, 5, 3 on obtient la sixte mineure (8/5) et la sixte majeure (5/3).

Cet intervalle de Tierce se retrouve dans l'élévation de la cathédrale.

A noter: le rapport 1/2 détermine l'octave comprenant l'ensemble des notes de la gamme de base (do, ré, mi, fa, sol, la, si, do).

La Table rectangulaire 2/1 donne la clé de transformation d'une surface angulaire en surface circulaire et donc les dimensions de la Table ronde de même surface. C'est le fameux problème de la quadrature du cercle résolu géométriquement, ce qui convenait parfaitement au constructeurs du Moyen-âge qui ne recherchaient pas l'exactitude mathématique, mais l'harmonie et la proportion et la traduction concrète d'un symbolisme numérique fondamental.

 

L'angle Ouest de la cathédrale correspond au soleil d'équinoxe (levant) – env 47° / axe de la c. (P 122)

La Table carrée se déduit de la largeur de la première (rectangulaire), elle se construit sur son grand axe. La diagonale du carré est donc la longueur du rectangle.

A noter que le dévelopement de la table rectangulaire en rond-point (avec la même surface et en prévision d'un déambulatoire) est une adaptation du lan gothique au plan roman.

La largeur de la nef plus ses collatéraux est déterminée par la diagonale de la table carrée.

L'angle sud-ouest de la table carrée est sur cette dalle marquée d'un clou et illuminée par le soleil du solstice d'été . Cette table carrée a une de ses faces presque selon le nord vrai.

La Table ronde correspond au labyrinthe.

Ces tables étaient autrefois marquées par le dallage aujourd'hui disparu (sauf Amiens?)

 

Une résolution géométrique de la quadrature du cercle (p 165)

L'homme dans le labyrinthe

Faire tourner un homme dans un champ de force (tellurique, magnétique...), de façon déterminée,

le soumet à des effets particuliers. Il fallait le parcourir ieds nus, au contact direct avec le sol, la Terre-mère. La marche rituelle était une sorte de danse et formait même une ronde en particulier à Pâques selon les anciennes chroniques.

L'homme arrivé au centre en ayant accompli le rituel était « transformé » avec une ouverture intuitive aux lois et harmonies naturelles, ce qu'il ne « comprendrait » peut-être pas, mais qu'il ressentirait au plus profond de lui-même et auquel il se sentirait « accordé » au sens musical du terme donc impliqué dans cette harmonie.

Il est peu probable que la Grande Illumination ait été fréquente ici, mais un état « réceptif », ouvert est déjà plus que ne possèdent la majorité des hommes

Après le labyrinthe, l'homme se dirige vers la table carrée.

Au milieu de la croisée des transepts tous les Nombres de la Cathédrale deviennent sensibles, là où ils peuvent être appréhendés par les sens. Là concourent toutes les lignes, s'affirment toutes les proportions, c'est là que les Nombres chantent.

C'est là également où ils peuvent être raisonnés -pour qui peut les sentir – sous le feu des trois grandes roses. A noter qu'à l'époque où existait le jubé, la lumière des verrières hautes du choeur ne parvenait pas là car symboliquement, la table mystique est fermée et ne s'ouvre que par une porte étroite.

Là la cathédrale parlait au cerveau, car c'est le lieu et pas seulement symboliquement des mesures et comparaisons et les dessins du dallage en auraient constitué une clé.

Trois voies aboutissent à cette croisée des transepts et symboliquement celles-ci correspondent à 3 états humains ayant déjà subi une évolution.

 

Passage par la nef:

1/ Table ronde : nouvelle naissance avec dépouillement de l'égocentrisme humain pour s'intégrer en tant que partie agissante dans l'harmonie des forces et formes terrestres et cosmiques.

2/ Table carrée : table de compréhension.

 

Par le transept sud-est, par le portail dit des Chevaliers, gardé par 2 chevaliers aux pieds en équerre (donc réservé aux instruits de la Cabale c-à-d instruits dans la science des lois et harmonies naturelles). (origine de la légende autorisant certains à entrer « à cheval » dans l'église).

Ce portail sud-est est celui des initiés de la Nouvelle Alliance, de l'Ere chrétienne. Le Christ au trumeau y est enseignant, le livre fermé a les proportions du Nombre d'or. Celui de St Jean à cette même porte est dans les proportions de la Table mystique : 1/2 .

 

La 3° voie est par le transept nord-ouest où l'on accède par le portail dit des Initiés, il a un lien avec l'alchimie. Au trumeau est Sainte Anne, la mère de la Mère.

 

http://pierreduchesne.blogspot.com/2009_01_01_archive.html

Le Graal repose sur trois Tables :

La Table d’Or de Jésus,

La Table Carrée de Joseph d’Arimathie,

La Table Ronde de Merlin l’Enchanteur.

Elles sont d’égales surface et le nombre est 21.

Une quatrième Table les recouvre,

Dont le nombre est 6, celle de Salomon…

Le Graal est 17 et il est Un !

 

“dit des compagnons”

 

« … le nombre 17 est à la fois relié aux Étoiles et au symbolisme du Graal à travers toutes les Traditions ! Dans l'univers des énergies subtiles, le 17 se résout à un 8 ; il représente un code d'accès, une clé conduisant à la conscience solaire. »

 

 

http://racines.traditions.free.fr/labyrint/index.htm

 

Sur le plan astronomique : on peut remarquer que Mercure est rétrograde, c’est à dire senestre, trois fois par an, donc qu’elle a un mouvement direct c’est à dire dextre, quatre fois par an : ce trajet suit exactement le chemin d’un labyrinthe classique gauche à sept révolutions !

En effet, il est question dans le mythe du labyrinthe d'une "couronne de lumière" : ne serait-elle pas le trajet du labyrinthe à sept circonvolutions qui figure une couronne complexe, faite d'aller et retours et d'hésitations : c'est à dire ce trajet céleste de Mercure ?

Hermès/ Mercure était un dieu orienteur, astrologue/ astronome, un successeur de Kronos le “coupeur” du temps…

Nos ancêtres pouvaient-ils donc observer cela à l’œil nu ? Des lentilles d’ambre clair, passe encore, mais une lunette ?

Une solution serait que l’observation ait été faite par rapport à un gnomon très fin : on verrait alors Mercure monter, contourner, redescendre de droite à gauche et vice versa, sept fois ! Il y faudrait une patience… d’astronome ou d’astrologue – leur ancien nom (“celui qui parle des étoiles et du destin”) – mais il faudrait aussi se déplacer pendant tout ce cycle afin que la planète tangente le gnomon en permanence…

Lorsque certains textes nous parlent d'une "divagation du soleil et des étoiles" au moment où Phaéton s'est abattu sur la Terre, cela nous amène à penser que les anciens ont peut-être cru revoir ce funeste souvenir dans le trajet apparemment aberrant de la planète Mercure.

Et, puisque la "plus longue mémoire" avait divinisé la salvatrice Grue sacrée, celle qui guida l’exode des “polaires”, sa danse sautillante et le trajet labyrinthique de Mercure “le Voyageur” (!) ont pu s'associer d'autant plus facilement que le mâle sautille à côté de la femelle, tantôt à dextre, tantôt à senestre, en battant des ailes et en perdant quelques plumes… dont on fera une couronne de Frigg/ Héra (“du Marais”)…

 

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