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26 septembre 2014

Bénédiction, malédiction

 

Malédiction : léger

http://oheltorah.free.fr/paracha/5759/reeh.html

Il convient de prendre conscience du sens du mot kelala, malédiction. Le radical de ce mot est kal, qui signifie "léger". Et c'est là la confrontation au choix bénédiction/malédiction, car justement la malédiction, la kelala, se présente comme une vie légère dans le sens "non pesante". Elle fait miroiter une vie douce et agréable, de permissivité et de loisirs, une vie facile sans contraint et sans comptes. C'est là que la Torah nous "informe" que cette apparence n'est qu'une façade, derière laquelle se découvrira (mais alors "trop tard") incontournablement la malédiciton...

 

Perso: or « être lourd », peser de tout son poids=personnage important

 

Bénédiction : origine des choses

http://www.relation-aide.com/art_description.php?id=194&cat=25

Le mot hébreu pour bénédiction, berakha, peut avoir deux sens.

1° - Dans le premier sens, la bénédiction est une forme d’énergie. Dire à quelqu'un qu’on le bénit, cela le signifie qu’on lui donne une certaine énergie. Cette énergie se traduit par l’accroissement. La bénédiction dans la Bible, c’est la force spirituelle, l’énergie spirituelle par laquelle une chose ou une personne devient plus que ce qu’elle était initialement ou que ce qu’elle serait devenue naturellement.

2° - dans le deuxième sens, le verbe bénir baroh’ est à rapprocher de la racine bereh’a qui signifie source. La bénédiction, c’est donc aussi la possibilité pour quelqu'un de connaître la source, l’origine des choses.

 

Bénédiction : genou

http://www.massorti.com/La-benediction-des-pretres

la signification de Berakha se rattache, peut-être, non pas à l’acte de s’agenouiller, mais au symbole du genou lui-même. Le genou est une articulation, c’est à dire qu’il permet la communication entre deux membres, a priori indépendants, mais qui vont pouvoir fonctionner en harmonie grâce à lui. Nous pouvons donc en conclure que la bénédiction au sens juif du terme est avant tout une communication, quelque chose qui passe de l’un à l’autre. Dieu éloigné, transcendent, a gardé un lien avec le monde, une communication grâce à sa bénédiction, et cette présence divine, cette immanence, est la plus importante des bénédictions qu’il nous a donné. On comprend ainsi le commentaire de Rashi qui pour expliquer cette bénédiction du septième jour la relie à la manne du désert. C’est que la manne est le seul élément qui a été créé ex nihilo en dehors des six jours de la création. Il symbolise le miracle de la présence de Dieu dans ce monde malgré sa décision de s’en retirer. Complétons cette idée de la bénédiction en rapportant ce que le grand commentateur Ibn Ezra nous dit à propos de la bénédiction des Cohanim : "La signification du mot bénédiction est un supplément de bonté". Ainsi, cette communication de la bénédiction consiste à apporter quelque chose de positif à l’autre. Les prêtres, en bénissant la communauté, sont comme un appareillage vivant qui permet à Dieu, l’absent-présent, de nous transmettre ses bontés. La bénédiction de Dieu ne peut nous atteindre que si les Cohanim, les prêtres, font leur travail d’intermédiaires.

 

Rque Onction des mains du confirmant par l’évêque sur son trône épiscopal : dc entre les genoux de l’évêque et à genoux, oint les mains pour qu’elles puissent à leur tour transmettre la bénédiction.  

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