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29 juillet 2012

Vénus, Jérusalem, Temple de Salomon

http://www.linitiation.net/Webzine/W_Article_Initiation.php?Auteur=Christopher+Knight+et+Robert+Lomas

Christopher Knight et Robert Lomas Le Livre d'Hiram*

‘‘ Les plus anciennes traces de peuplement humain de la ville de Jérusalem datent d’environ 3000 avant notre ère ’’ Il est dit dans la Bible que le roi Salomon fit appel à Hiram pour bâtir son Temple. Or, les auteurs ont découvert de troublants indices d’un culte à Vénus dans le Temple de Jérusalem, dont le Maître Hiram était justement un adepte...

Il n’existe aucune preuve archéologique connue de l’existence du temple de Salomon. Selon la légende, il fut construit à Jérusalem il y a environ trois mille ans. Malgré tout, il représente un symbole majeur pour l’humanité, dans la mesure où il fut le premier temple de pierre construit en l’honneur de Yahvé, le dieu des tempêtes, qui devint plus tard le «seul et unique vrai Dieu» (avec un D majuscule) pour des millions de gens dans le monde entier. Tant l’Ancien Testament biblique que Le Testament maçonnique nous disent que Salomon régna sur Israël au Xème siècle avant notre ère. Il était le deuxième fils de David et Bethsabée. Selon la littérature juive et musulmane ultérieure, Salomon aurait été le plus sage d’entre les sages et il aurait même eu le pouvoir de contrôler les esprits du monde invisible. Traditionnellement, on lui attribue aussi de nombreuses oeuvres de premier plan. Citons, parmi les livres de l’Ancien Testament, les Proverbes, le cantique des cantiques (dit aussi Cantique de Salomon).

La Bible nous dit qu’il succéda à son père David, qu’il divisa Israël en douze districts à des fins de taxations et qu’il étendit son territoire jusqu’au fleuve Euphrate à l’est, au pays des Philistins au nord et à la frontière de l’Égypte au sud. On apprend encore qu’il aurait réduit en esclavage les Cananéens qui demeuraient dans le pays et qu’il s’allia à Hiram, le roi de Tyr, qui dessina et construisit le Temple de Jérusalem. Cependant, ces alliances suscitèrent quelques mécontentements, dans la mesure où elles amenaient l’établissement de cultes étrangers dans Jérusalem même.

D’après la légende biblique, Salomon se vit contraint de lever des impôts écrasants afin de payer à Hiram les annuités qu’il lui devait, mais la production d’Israël peinait à assumer l’ambitieux programme de construction du souverain (comprenant, notamment, un immense palais et ses harems, et naturellement le fameux temple de Yahvé aux proportions finalement beaucoup plus réduites que la résidence de Salomon). D’après Josèphe, Hiram avança plus de trois tonnes de son propre or pour que la construction puisse commencer, avant, finalement, de renoncer à sa dette irrécouvrable.

Le Testament maçonnique nous livre bien davantage d’informations que la Bible concernant le sujet de Salomon et de son temple. On nous apprend, par exemple, qu’Hiram, roi de Tyr, envoya un certain Hiram Abif à Jérusalem pour être l’architecte en chef du temple. Le thème principal du rituel est lié à l’assassinat de ce maître-architecte et à la perte consécutive des secrets d’initiation qui étaient en sa possession et pour la protection desquels il préféra mourir plutôt que de les livrer. Ostensiblement, ces secrets relevaient d’une sorte d’incantation magique et leur perte entraînait la rupture de quelque grande chaîne initiatique. On les remplaça par des secrets dits substitués qui, on peut le deviner, n’avaient plus les effets occultes des originaux.

D’après le rituel, on apprend également que Salomon détermina un premier emplacement près de Jérusalem pour bâtir le temple. Mais en nettoyant l’endroit, les ouvriers découvrirent les ruines d’un ancien sanctuaire. Le souverain supposa qu’il avait été dédié à quelque dieu indésirable. Aussi, ne souhaitant pas utiliser un lieu profané par un usage impropre, il déplaça le site d’élection de son nouveau temple vers le mont Moria. Plus tard, il réalisera que l’emplacement rejeté était celui du temple d’Énoch.

Ensuite, on nous dit que Salomon le roi d’Israël, Hiram le roi de Tyr et Hiram Abif étaient trois Grands Maîtres qui avaient compris que, si Israël se détournait des lois de Moïse et des prophètes, ses ennemis mettraient ses cités à sac et tous les trésors enfermés dans le Sanctum Sanctorum (le saint des saints) seraient emportés. Pour prévenir ce désastre potentiel, ils construisirent un passage souterrain secret qui menait des appartements privés de Salomon jusqu’à une crypte directement située sous le Sanctum Sanctorum. Cette cave secrète était divisée en neuf arches ou cryptes. Dans la dernière devaient être déposés tous les récipients et les trésors sacrés qui iraient à terme dans le saint des saints. Les trois Grands Maîtres utilisaient également cette chambre spécifique pour se réunir en secret et c’est là, qu’à l’origine, le rituel du degré de Maître Maçon s’exécutait.

Manifestement, le meurtre d’Hiram Abif provoqua un bouleversement majeur, parce que l’on nous dit ensuite que les deux rois cessèrent d’utiliser la crypte secrète après la mort de l’architecte.

Mais les choses évoluèrent après une découverte importante par trois ouvriers. Salomon avait finalement décidé d’ériger un temple de Justice sur le site des ruines du sanctuaire d’Énoch, autrement dit l’endroit même qu’il avait précédemment rejeté pour le temple de Yahvé. Quand les ouvriers eurent déplacé les colonnes effondrées et dégagé les gravats, ils examinèrent attentivement le sol avant de poser les fondations du futur bâtiment. Ils tombèrent alors sur une pierre qui sonnait creux. En la soulevant, ils découvrirent une crypte souterraine secrète, qui, selon le rituel, avait été construite par Énoch. En descendant dans le caveau, ils trouvèrent des trésors : notamment un delta d’or incrusté dans un cube d’agate, un nom mystérieux gravé et les fragments d’un pilier où l’on pouvait déchiffrer les secrets de l’art et de la science du monde. Le tout fut apporté à Salomon, qui décida qu’ils devaient être placés dans le caveau sacré de la neuvième crypte de la chambre secrète sous son nouveau temple.

Les plus anciennes traces de peuplement humain de la ville de Jérusalem datent d’environ 3000 avant notre ère. La première forme connue du nom de la cité est Urushalim, avec uru signifiant « fondé par « et le suffixe Salem ou Shalem étant le nom du dieu cananéen incarnant la planète Vénus, dans sa dimension d’étoile du soir.

Ainsi, le nom même de Jérusalem désigne précisément un lieu dédié à Vénus en tant qu’étoile du soir. Mais le temple de Salomon faisait face à la direction opposée, autrement dit il faisait face à Vénus au lever dans son rôle d’étoile du matin. La déesse cananéenne Asherah (la Dame de la mer) avait deux fils, des jumeaux : Shalim, qui était Vénus au crépuscule, et Shachar, Vénus à l’aube.

Les premiers habitants de Jérusalem étaient les Cananéens appelés Jébuséens. Même deux mille ans après le début de son peuplement, leur ville était encore minuscule. La Bible nous raconte comment David s’en empara et en fit sa nouvelle capitale.

D’après le rituel maçonnique, le temple achevé se distinguait par trois éléments spécifiques : un porche, une lucarne et un pavement carré. Il est précisé que le porche était l’entrée pour le Sanctum Sanctorum, le saint des saints, où l’Arche d’alliance était conservée. La lucarne ou fenêtre supérieure permettait à la lumière d’entrer. Et le pavement carré, ou en échiquier, était destiné aux déplacements du grand prêtre. L’un de ces trois éléments retint particulièrement notre attention : la référence à une lucarne qui apparaît également dans les reconstitutions du bâtiment, produites par les spécialistes. Comme seul le grand prêtre était autorisé à pénétrer dans le saint des saints et, encore, une seule fois dans l’année, la lucarne percée dans le mur oriental du temple du roi Salomon n’avait probablement qu’un objectif : laisser arriver la lumière jusqu’à Dieu, le seul résident de l’édifice.

Dans «La Clé d’Hiram» nous avions expliqué que Jésus-Christ avait amené ses fidèles dans le jardin de Gethsémani pour une excellente raison, juste avant son arrestation par les Romains : ce ne fut pas un choix arbitraire : Gethsémani était un lieu délibéré et prédestiné pour changer le cours de l’Histoire. Ce jardin se trouve à trois cent cinquante mètres face à la porte orientale du Temple, la porte «juste». Alors que jésus priait, peut-être pouvait-il apercevoir de l’autre côté de la vallée les deux colonnes physiques qu’il représentait clans la construction de la nouvelle Jérusalem et du «royaume de Dieu» proche.

Nous en étions arrivés à l’idée que Jésus avait choisi cet endroit particulier en face de la porte de justice - ou porte «juste» -, qui était la porte principale, pour accomplir réellement sa mission et se positionner comme roi des juifs. Et Vénus se leva juste avant l’aube ce jour-là. Nous savions que le livre d’Ezéchiel disait de ce lieu : «La gloire du Seigneur arriva au temple par le porche qui fait face à l’orient.»

La lumière de Vénus était-elle considérée comme la «gloire du Seigneur»?

Seulement il y a un problème d’alignement, et comme les Romains rasèrent totalement et scrupuleusement l’édifice, on ne sait rien de l’emplacement exact du temple de Salomon, ni de ses deux reconstructions ultérieures sous Zorobabel et Hérode. Pour rebâtir le sanctuaire (que l’on appelle souvent de manière erronée le «Second Temple», il y a deux mille ans, Hérode le Grand reconstruisit totalement le site (mais quelques citernes souterraines furent peut-être réutilisées). L’ambitieux roi Hérode fit plus que doubler la taille du mont du Temple pour atteindre environ trente-six acres.

On peut encore suivre en partie le tracé du mur d’enceinte qui est assez bien préservé sur les côtés sud, est et ouest. Selon les spécialistes, c’est le seul vestige à peu près certain du temple d’Hérode qui ait survécu. Mais il semble que le mur oriental ait même conservé le tracé originel de l’enceinte du Temple. La plupart des gens pensent que le «dôme du Rocher» fut construit sur l’emplacement exact du «Saint des Saints» au 7ème siècle de notre Ere. Les juifs comme les chrétiens considèrent que le centre du temple de Salomon se trouve sous ce dôme. Mais en reprenant tout ce que nous savions de l’édifice, nous découvrîmes qu’il existait au moins trois théories différentes quant à la localisation exacte du temple sur le mont éponyme de Jérusalem. Et l’une de ces théories nous stimula particulièrement.

Le Dr Asher Kaufman, un physicien de l’Hebrew University, qui avait passé des années à étudier le mont du Temple, situe le sanctuaire à quelques 280 pieds plus au nord-ouest de l’emplacement généralement admis. Il publia pour la première fois sa théorie au début des années soixante-dix après avoir étudié le moindre élément de preuve disponible (y compris les rapports de l’équipe de l’armée britannique qui, sous le commandement du lieutenant Warren, réalisa des fouilles massives dans les années 1860). Kaufman conclut que le site du temple se trouvait dans l’angle nord-ouest du mont. Pour des raisons qui n’ont pas le moindre lien avec notre propre thèse, il détermina que le mont des Oliviers, la porte orientale et le temple se trouvaient sur un même alignement est-ouest!

Cette ligne coupe exactement en deux l’emplacement d’une petite coupole en dessous de laquelle se trouve un affleurement rocheux. C’est le seul morceau de rocher que l’on peut voir sur le mont du Temple. Toute la zone autour du dôme du Rocher est pavée. Il pense que ce morceau de roche oublié affleurant à la surface plate n’est rien d’autre que la pierre de fondation du monde, que les juifs appellent Even Shetiyyah. On disait que cette pierre célèbre faisait saillie dans l’ancien Saint des Saints, l’endroit le plus sacré sur terre pour les juifs.

Si vous vous trouvez à flanc de colline, de l’autre côté de la vallée du côté est (par exemple, en vous tenant dans le jardin de Gethsémani ou, plus haut, sur le mont des Oliviers) et que vous tournez votre regard plein ouest, vous voyez, par-delà la porte orientale, le périmètre situé au nord du dôme du Rocher. Et si vous pouviez projeter un rayon laser, il traverserait la porte orientale et poursuivrait sa route en touchant le centre de la coupole appelée aujourd’hui «dôme des Esprits» ou «dôme des Tablettes». Les titres arabes préservent souvent les noms originaux des différents lieux. Ainsi, à notre avis, ces titres rappelaient fortement la divine présence qui accompagnaient l’Arche et les Tablettes de la Loi qui y étaient enfermées et qui se trouvaient jadis dans le saint des saints. Nous sentions que l’existence de cette ligne fournissait un formidable argument pouvant confirmer que l’alignement astronomique avait bien une importance quant à la disposition des trois temples.

Le temple maçonnique moderne est dessiné selon le même alignement astronomique que le Temple de Jérusalem, avec les deux colonnes Boaz et Jakin à l’est, marquant les deux points de lever extrêmes du soleil levant : au nord pour le solstice d’été et au sud pour le solstice d’hiver. Aux équinoxes, le soleil se lève exactement entre les deux colonnes en plein est. Et à certaines dates, la planète Vénus se lève sous la forme d’une étoile très brillante, peu avant le soleil et rayonne à travers la lucarne du Temple. De fait, il est explicitement dit que le dessin de tous les temples maçonniques reproduit symboliquement celui du Temple de Salomon et aujourd’hui, tout Maître maçon est ressuscité - ou «relevé» - d’une «mort» temporaire dans la lumière pré-aurorale d’une Vénus en train de se lever lors d’un équinoxe symbolique.

Par ailleurs, nous n’avons pas manqué de noter que le Nouveau Testament situe l’arrestation, la crucifixion et la supposée résurrection de Jésus autour de la fête juive de Pâques, qui commémore la fuite des israélites d’Égypte sous la conduite de Moïse et le franchissement de la mer Rouge. La célébration de la fête commence après le crépuscule du 14e jour de Nisan, le premier mois de l’année religieuse juive, ce qui correspond à l’époque de l’équinoxe de printemps. Donc, d’après la tradition, Jésus fut conçu et a ressuscité dans la période de cet équinoxe.

La tradition de cette fête juive a été transmise dans la datation de la fête mobile chrétienne de Pâques, qui est fixée au dimanche suivant la première pleine lune de printemps.

La lucarne dans le temple de Salomon permet certes au soleil d’entrer, mais en réalité, sa fonction la plus importante est de laisser pénétrer la lumière de Vénus.

Pour essayer de mieux comprendre les traditions salomoniennes, nous décidâmes d’étudier les Phéniciens. D’après tant l’Ancien Testament que le rituel maçonnique, Salomon était incapable de construire son temple avec ses propres concepteurs et ainsi il fit appel à l’aide d’Hiram, le roi phénicien de Tyr, et de son maître architecte, aussi appelé Hiram. Le rituel dit que les arches conduisant sous le «Saint des Saints» furent construites par vingt-deux hommes, experts dans les arts et les sciences, qui vinrent de la cité phénicienne de Byblos, sise plus au nord. Donc nous pouvons être certains que le temple de Salomon fut construit par des Cananéens qui étaient connus pour être des adorateurs de Vénus.

La découverte d’inscriptions sur les cercueils du roi Ahiram de Byblos et de ses descendants royaux ouvrit une nouvelle fenêtre sur la nature de la royauté dans les villes maritimes phéniciennes d’il y a trois mille ans. Les tombes royales contenaient toutes des inscriptions détaillées, écrites en alphabet linéaire cananéen. Elles racontaient l’histoire - jusque-là inconnue - d’une lignée de rois qui se considéraient comme les représentants terrestres de dieux. Ces rois avaient pris des noms qui reflétaient leur relation avec les divinités en question. Les derniers messages que ces rois laissèrent à la postérité ressemblaient beaucoup dans leurs termes à ceux d’un pharaon. Les inscriptions parlent aussi de Baalat-Gebal, qui était la déesse qui se manifestait sous la forme de la planète Vénus, comme étant l’épouse du roi.

Les Phéniciens de Tyr vénéraient une trinité de dieux consistant en El, le dieu père, son épouse Baalat (également appelée Asherat et Astarté [ou Vénus]) et leur fils Baal, le Seigneur (aussi appelé Adon, Adoni - grécisé en Adonis -).

El était le plus puissant des trois dieux et il était représenté par le soleil et sa lumière. Il voyait et châtiait toute mauvaise action.

L’épouse de El, Baalat, la «Reine du ciel» et la «Reine de la mer», était un membre éminent du conseil des dieux. Comme son mari El, elle ne pouvait être approchée que par l’intermédiaire de dieux inférieurs. Et la plus idoine de toutes les divinités inférieures était précisément le roi, le consort terrestre de Baalat. Dans ce dernier rôle, il pouvait intercéder auprès d’elle au nom de son peuple et par son intermédiaire, il pouvait se faire entendre du tout-puissant El. Le peuple priait Baalat - qu’ils appelaient «notre Dame bien-aimée» - pour garantir de bonnes récoltes, des naissances en toute sécurité et une longue vie. Elle était la mère du ciel et la terre mère qui pouvait satisfaire les besoins de son peuple en matière de sécurité, de chaleur et de réconfort.

Baalat avait un fils, Baal-Adon-Eshmun-Melgart, qui est peut-être le personnage le plus intéressant de l’ancienne mythologie phénicienne, parce qu’il est le seul dieu à ne pas être immortel. Une fois par an, à l’équinoxe d’automne, il meurt avant de ressusciter à l’équinoxe de printemps suivant. C’est évidemment une manifestation du cycle annuel de fertilité célébré par quantité de cultures anciennes. Mais son personnage s’agrémentait d’une étrange particularité. À la fin de l’été, lors de la moisson, le jeune dieu mourait pour qu’il puisse revenir à la vie sur terre quand les graines germeraient au printemps suivant. Si à la base de cette idée, on trouve quelque chose de primitif et de terrestre, l’histoire de Baal s’est considérablement développée, jusqu’à mener plus tard à une abstraction qui ne laissa rien d’autre que le concept d’un dieu mourant en se sacrifiant pour l’humanité.

Nous pouvons remarquer à quel point la ressemblance est grande entre Baalat, la déesse représentant Vénus, et la Vierge Marie, dans la mesure où elles sont toutes deux la mère d’un dieu sauveur ressuscité.

A l’époque où les cités-Etats phéniciennes s’épanouirent de nouveau après la période de domination égyptienne, Baal était leur dieu favori. Son image se développa en adoptant les traits les plus fantastiques, notamment les qualités physiques d’un amant puissant. On le représentait sous de nombreux autres déguisements. En fait, il finit quasiment par supplanter presque entièrement son père El, qui est parfois confondu avec lui comme un seul et même être. Il était vénéré en tant que Baal-Shamim, le Seigneur des cieux, Baal-Lebanon, le Seigneur des montagnes, Cul Baal-Rosh, le Seigneur du promontoire, et Melqart à Tyr, où il endossa progressivement le rôle de Dieu-Soleil.

Ce fils mortel de Vénus était incarné sur terre par les rois phéniciens. Et quand un souverain était consacré, il changeait de statut terrestre : de «fils de Vénus», il devenait «époux de notre Dame».

Hiram était un roi de Tyr puissant et comme tous les autres souverains cananéens, il était un dieu vivant, mais mortel. Mais sachant cela, nous nous posions une autre question : comment Salomon espérait-il devenir un roi-dieu sans la structure théologique établie que les rois cananéens affectionnaient, avec ses temples et ses grands prêtres/prêtresses ? En fait, après en avoir longuement discuté, nous conclûmes que Salomon n’avait pas simplement acheté des bâtiments à Hiram, le roi de Tyr, en lui commandant le temple de Yahvé, mais également les moyens de devenir un grand roi qui égalerait en stature les souverains cananéens si liés aux dieux. Nous pensions qu’il voulait bel et bien devenir le représentant de droit divin sur terre de son nouveau dieu, Yahvé. Salomon ne possédait aucune tradition en propre lui permettant de savoir comment construire correctement un temple pour servir d’interface avec le ciel et les dieux. Pourtant une chose nous laissait perplexe : comment avait on pu laisser des adorateurs de Vénus - en l’occurrence les Phéniciens - construire la maison de Dieu, quand on sait que, du côté juif, seuls les grands prêtres de Yahvé avaient le droit de toucher les pierres destinées au Temple ? D’après la tradition juive, le clergé de Yahvé existait depuis l’époque de Moïse, soit sept-cents ans plus tôt. Dans ces conditions, pourquoi ne fut-il pas le bâtisseur?

Une idée nous vint immédiatement à l’esprit : l’histoire officielle des juifs telle qu’elle est rapportée dans l’Ancien Testament n’avait-elle pas été conçue pour grossir le rôle de Yahvé et rationaliser a posteriori leur conception monothéiste? Corrélativement, se pouvait-il que Salomon ait été lui-même impliqué dans les rituels concernant Vénus et que sa relation avec le culte de Yahvé n’ait pas été aussi forte qu’on voudrait nous le faire croire?

L’archéologie nous dit que la cité de Jérusalem - son nom jébuséen signifiant «fondation de Vénus dans sa position du soir» - fut établie vers 3000 Av. J-C, ce qui est contemporain de la datation hébraïque d’Énoch. Le rituel affirme que Salomon découvrit les ruines d’un temple énochien datant de la fondation de Jérusalem.

Nous découvrîmes qu’Hiram, le roi de Tyr, était beaucoup plus indiqué que le roi Salomon pour être un Grand Maître de la franc-maçonnerie primitive, et que son expertise en matière d’ingénierie et d’architecture lui fit mériter sa position clé dans le rituel maçonnique.

Hiram, comme de précédents souverains de Tyr, pratiquait une forme de culte de Vénus, qui comportait des rituels sexuels lors des solstices et des équinoxes, particulièrement quand Vénus se lève juste avant le Soleil. En sa qualité de roi, il était considéré comme un dieu vivant, mais mortel. Nous conclûmes que Salomon n’avait pas simplement commandé des bâtiments au roi de Tyr, mais qu’il lui avait acheté les véritables secrets et le dispositif permettant de faire de lui un roi à la manière des Phéniciens.

*Editions Dervy / Christopher Knight et Robert Lomas

Notes sur ce livre par thème

En Pdf misraim3.free.fr/divers2/CLEHIRAM.PDF

ou ici, (doc google)

Sur le site Amazone http://www.amazon.fr/Cl%C3%A9-dHiram-Francs-ma%C3%A7ons-d%C3%A9couverte-manuscrits/dp/2850769223

Quatrième de couverture

Quand les auteurs de ce livre, eux-mêmes francs-maçons, décidèrent d'étudier les origines de la Franc-Maçonnerie, ils ne se doutaient pas des extraordinaires révélations qu'ils allaient mettre à jour et des remous qu'ils causeraient. Ils ont ainsi redécouvert la tradition écossaise, héritée des Templiers, beaucoup plus ancienne que l'histoire officielle sur laquelle a préféré se baser la Grande Loge d'Angleterre. De nos jours encore, ces révélations sur les origines égyptienne et chrétienne des rituels Maçonniques vont certainement bouleverser beaucoup d'idées reçues. Des mythes égyptiens à celui de l'Homme Vert, en passant par le mystère du trésor des Templiers, les auteurs ont trouvé confirmation de leurs hypothèses dans le véritable livre de pierre qu'est la chapelle de Rosslyn, haut lieu de la spiritualité Maçonnique. Un des points forts de " La Clé d'Hiram ", c'est que s'il existe un trésor de l'Ordre du Temple, il doit se trouver dans cette chapelle, enterré avec des chevaliers et les Evangiles secrets. En effet, le premier grand Maître de l'Ordre du Temple, Hugues de Payns, qui avait des terres en Ecosse, y aurait apporté des reliques découvertes à Jérusalem, sous le Temple d'Hérode, qui appartenait à l'Eglise primitive de Jérusalem. " La Clé d'Hiram " est un livre fascinant dont l'histoire, sensationnelle est racontée comme un récit policier. C'est bien là un travail de détective auquel se sont livrés Christopher Knight et Robert Lomas. L'aspect original de cette recherche est qu'elle est avant tout basée sur des rituels Maçonniques et qu'elle a été étayée par des méthodes plus conventionnelles telles que l'archéologie, l'histoire et certaines traditions religieuses. A la fin de ce livre, le lecteur, d'accord ou non, n'a qu'une envie, c'est de continuer cette recherche. Ce sentiment partagé par Christopher Knight et Robert Lomas débouchera sans doute sur de nouvelles révélations dans un futur proche.
Les auteurs
Tous deux francs-maçons, Christopher Knight et Robert Lomas sont des spécialistes de l'histoire de la franc-maçonnerie. En identifiant Hiram Abif, un personnage central de la tradition maçonnique, ils ont découvert la véritable histoire du christianisme.

Ce livre se présente sous la forme d'un vaste documentaire, basé sur plusieurs enquêtes minutieuses de ses deux auteurs. Des questions fondamentales y sont évoquées, étudiées, et parfois réfutées avec brio telles que la franc maçonnerie, les templiers, l'existence de Jésus, l'écriture de la bible, les manuscrits de la Mer Morte mais aussi bien d'autres choses encore.

Le livre commence avec l'évocation de la franc maçonnerie à laquelle les deux auteurs appartiennent. Ils nous décrivent certains rituels et, de là, on plonge au coeur de leur enquête. A partir de ce qu'ils ont appris, ils décident de retrouver les racines des croyances de leur ordre.

A partir de faits réels mais incomplets, ils extrapolent avec finesse sur des faits que l'on pensait acquis. Jamais ils n'affirment catégoriquement quoi que ce soit s'ils n'en ont pas les preuves, et leurs déductions sont rarement tirés par les cheveux, ce qui les rend encore plus crédibles.

A l'heure où l'éducation nationale admet que l'histoire a toujours été mal interprétée ou carrément occultée dans certains livres d'école, ce bouquin pose les jalons de doutes réels qui risquent de mettre à mal les bases même du catholicisme.

Cet ouvrage se lit comme un roman, avec en fin de chaque chapitre une conclusion qui ouvre toujours de nouvelles portes sur de nouveaux "mystères".

Quelques notes de lecture

LA CLE D’HIRAM

Christopher KNIGHT et Robert LOMAS (97, 2002)

Les Deux piliers P 161 

Les pyramides avaient la même fonction pour les égyptiens que les ziggourats pour les sumériens : ces montagnes artificielles permettaient au roi et aux prêtres de s’élever vers les dieux.

Avant les pyramides il y avait des colonnes : une en Basse-Egypte, l’autre en Haute-Egypte.

L’évolution politique (Basse-Egypte envahie) impose la réunification de l’Egypte pour développer sa puissance. C’est l’origine du symbolisme des 2 colonnes que l’on imaginait réunie par la voûte céleste représentée par Nut (Nout).

Cette « porte » avec une colonne au Sud et une au Nord faisait face à l’Orient pour saluer le soleil levant. Cet ensemble symbolisait prob. la stabilité (du royaume).

p 163 Symbolisme maçonnique : En regardant depuis l’orient :

Le pilier droit = Jakin = Basse-Egypte, la plus ancienne, là où d’après le mythe à l’origine du monde le monde surgit du chaos primordial, le Nun. Jakin représente l’Etablissement du monde.

Le pilier gauche = Boaz = « en lui est la force », correspond à la démonstration de force de la Haute-Egypte permettant la stabilité du royaume réunifié à un moment où la B Eg était en difficulté.

La Franc-M considère que la réunion des 2 piliers symbolise la Stabilité.

Concept de Ma’at

Pour la F-M et le Ma’at égyptien, 

A l’origine Ma’at était une réf concrète : nivelé, ordonné, symétrique comme le plan de fondation d’un temple.

Référ à la construction du Temple pour FM et Ma’at et au comportement égal et droit pour les deux.

Système moral indépendant de la religion fondé sur rectitude, vérité et justice pour Ma’at, fraternité, secours et vérité pour la F M. Les deux sont fondées sur « faire aux autres ce qui doit être fait ». 

P 167 L’ordre social et la justice découlaient de la fontaine de Ma’at, autrement dit du dieu vivant Horus (assimilé à Pharaon). En découlaient aussi la prospérité du pays : le climat favorisant les récoltes, la victoire dans les guerres.

Ma’at finit par être perçue comme une déesse :fille du dieu soleil Rê, elle navigue à la proue de son navire debout, assurant une navigation parfaite. A ses côtés on trouve parfois Thot le dieu-lune son frère qui enseigna aux Egy l’architecture et la religion et qui aurait établi ce qui est vrai. 

 

P 168 Le sacre du roi, le tour de la salle du sacre ou du temple du F M

Le roi mort devient Osiris : son successeur est son fils : le nouvel Horus.

S’il n’a pas de fils : candidat étendu, le dieu est promené dans sa châsse en forme de bateau, son arrêt (par son poids augmenté !) désigne le nouveau souverain qui est relevé : le vieux roi ressuscitait sous forme du nouveau. Le roi fait le tour de la salle* pour faire preuve de sa valeur être reconnu.

Yahvé transporté de même dans son arche (sorte de bateau).

P 171 * id pour nouveau candidat F M et de même cérémonie de nuit.

Il fait tout le tour de la Rose des vents, puis il est présenté au sud, à l’ouest, à l’est.

Il s’arrête devant le 2° surv représentant la lune Thot puis devant le 1° surv repr le soleil Rê

Puis devant le vénérable Maître: Osiris ressuscitant

 

Complément web symboles F M

http://www.franc-maconnerie.org/menu-gauche/symbolisme/glossaire-fm.htm

Couvreur : Officier chargé de garder la porte du temple. Au R.E.A.A. le couvreur, est le Passé Maître immédiat, c’est-à-dire le Vénérable Maître sortant, qui occupe la fonction de Couvreur. Il passe ainsi de l’Orient à l’Occident, du lever du Soleil à son coucher.

Luminaires : Le soleil et la lune sont les deux luminaires qui encadrent le delta rayonnant placé à l'orient.

Lune: Au R.E.A.A. elle figure sur le tableau de Loge, en haut et a gauche, c’est-à-dire en face de la colonne " B ", la colonne qui signifie Force. Le Soleil, lui, se trouve en face de la colonne " J ". L’énergie créatrice va de " B " vers la Lune, alors qu’elle va du Soleil à " J ".

Marche : Façon d'entrer en loge, chaque degré a une marche avec des pas particuliers. La circulation dans le Temple doit suivre un sens déterminé. N'oublions pas que les rites maçonniques sont "d'inspiration solaire". La circulation se fera dans le sens des aiguilles d'une montre (de l'Ouest, par le Nord, vers l’Est) (de l'Est, par le Sud, vers l’ouest).

Nord : Le monde créé, sorti du chaos par la volonté de Dieu, est orienté Nord-Sud et Est-Ouest. On retrouve ici les dimensions du Temple. La course du Soleil ne passe pas par le Nord. C’est pour cette raison que les Apprentis siègent sur la colonne du Nord, côté du Temple ou nulle fenêtre n’est percée.

Orient : La loge est orientée d'ouest en est, c'est à l'orient que siège le vénérable maître ; le terme orient peut indiquer aussi l'emplacement géographique d'une loge.

Orient éternel : Terme maçonnique pour désigner la mort (passer à l’Orient Eternel).

Piliers : Au rite Écossais ancien et accepté, trois piliers, appelés sagesse, force et beauté soutiennent la loge.

Plomb : Dans le cabinet de réflexion figurent les ossements, le crâne, la faux et le sablier qui font référence, les premiers à la mort, les suivants au Temps, donc au dieu Saturne, et par conséquent au plomb. Le plomb est un métal vil, gris (perso : va devenir) métal solaire, symbole de connaissance et de gloire. Le plomb indique ici que dans le cœur de la Terre va s’opérer une transformation alchimique, une transmutation, que le profane va mourir à la grisaille de monde profane pour trouver la lumière dorée du monde initiatique.

 

P 182 Le nouvel Horus était considéré comme l’étoile du matin. 

Le nouvel Osiris (le mort) rejoignait Rê à l’horizon, la lune était son frère, l’étoile du matin son enfant…

Les futures croyances hébraïques (et donc chrétiennes) furent elles-mêmes des développements de cette théologie égyptienne mêlés à des adaptations babylonniennes ultérieures issues de la même source religieuse (croyances sumériennes).

L’étoile du matin était utilisée comme symbole de renaissance par les esséniens/ l’église de Jérusalem et la Franc-Maçonnerie.

Le hiéroglyphe égyptien désignant cette étoile du matin a pour sens littéral « connaissance divine ». 

184 Dans les ziggourats de la Mésopotamie, l’étoile du matin était vue comme la grande déesse cosmique Ishtar.

Résumé rituel F M comparé à la mort et sacre du Roi en Egypte.

 

P 199 Choix du dieu Seth par les Hyksos, opposé de Ma’at = Apophis serpent forces du mal. 

P 208 Le meurtre d’Hiram Abif et le dernier souverain initié d’Egypte (tué par partisans Hyksos)

 

P 224 Mot du 3° degré de la F M (perso Macbenah ?)

Ma’at-neb-men-aa, Ma’at-ba-aa en égyptien ancien. Grand est le Maître de la F M. Grand est l’Esprit de la F M en traduisant Ma’at par F M car c’est le terme moderne qui est le plus proche du concept de Ma’at : vérité, justice, beauté, harmonie et rectitude morale, symbolisés par la pureté des fondations parfaitement droites et carrées d’un temple. Ma’at était une attitude face à la vie qui fusionnait les 3 valeurs les plus importantes de l’humanité, nommément la connaissance scientifique, la beauté artistique et la spiritualité théologique. C’est l’art de la maçonnerie.

 

P 228 Fils de la Veuve référence à Horus, fils d’Isis, veuve avant sa conception : magie pour obtenir la fécondation par Osiris mort.

232 Hiram Abif adorait non pas Yahvé mais le dieu Rê, - littéralement le plus haut – voilà pourquoi le moment suprême du rite avait lieu à midi.

Avant le Yahvé des Israélites, terme cananéen el elion : dieu, le Très-Haut.

P 270 Exil à Babylone : ziggourat de Ba Bel = « porte du dieu », lien entre les dieux et la terre.

Mardouk divinité-dragon, Dieu du ciel sous forme de taureau ; Ishtar, déesse de l’amour et de la guerre symbolisée par un lion.

Pour les Juifs exilés de Jérusalem, la théologie des Babyloniens leur était familière. Leurs propres légendes fondées sur celles des egyptiens et des cananéens, tout comme celles des babyloniens dérivaient d’une source commune : sumérienne. Les Juifs purent ainsi combler les lacunes de leurs histoires (déluge, Création).

 

Jacob en sumérien

P 274 Dans le passé, les noms véhiculaient des significations importantes.

Jacob découle du sumérien : IA-A-GUB, signifiant pilier ou plus littéralement « pierre levée ».

Quand le texte biblique signalait que Jacob changeait son nom en Israël, cela signalait au lecteur d’alors que les piliers du nouveau royaume étaient en place. Cet antécédent était nécessaire pour l’établissement d’une nouvelle royauté.

 

Ezéchiel et la Jérusalem céleste

P 276 Ezéchiel, à Babylone en captivité (VI° s av JC), prophète du nouveau  Temple (purifié des influences égyptiennes), modèle de la nouvelle Jérusalem.

Décrit le nouveau Temple : modèle de la F M p 281

Crée le modèle du nouvel ordre et le « Temple à venir » va devenir plus important que le Temple disparu.

 

Baphomet = Atbash

P 316 Code Atbash, code hébreu pour crypter les noms d’individus, ainsi Baphomet pour les templiers, transcrit en hébreu donne Sophia.

 

Colonnes du Temple

P 322 Colonnes adoptées par les Juifs : pouvoir royal de Mishpat (Boaz à gauche) et pouvoir sacerdotal de Tsedeq (Jakin à droite) soutenant la grande arche du ciel, la pierre de voûte d’où venait le 3° grand mot de l’aspiration profonde hébraïque, Shalom, Schéma P 323

Tsedeq : traduit par vertu ou mieux rectitude ou faire le bien pour les autres en toutes occasions. Donc même concept que Ma’at. Associé au dieu-soleil comme pour les cananéens.

Boaz : jugement, ordre divin. Shalom : Paix, prospérité, chance…, 

 

La colonne de G du Temple de Salomon était appelée Boaz, qui était l’arrière-grand-père de David. Pour les Qumraniens c’était le pilier royal qui symbolisait la maison de David et le concept de Mishpat.

 

Etoile de la royauté

P 377 La nuit de la nouvelle lune du début de l’an, Jésus vint se prosterner près du porche oriental pour obéir aux instructions d’Ezéchiel et donc établir la justice et la rectitude ; Mishpat et Tsedeq. Cette nuit-là Jésus attendait le lever de l’étoile du matin à l’orient, astre qui jadis annonçait le nouveau roi d’Egypte tout comme dans la croyance Qumranienne (Qumran = « ceux de la porte, arche, voûte, p 326.)

Pour les chrétiens, confusion entre l’étoile de naissance et le symbole qumranien de royauté. 

 

P 388 L’étoile de David, superposition de 2 pyramides : Pyramide pointée vers le haut = ancien symbole du pouvoir royal (la base repose sur terre, le sommet atteint le ciel).

Pyramide pointée vers le bas = symbole du pouvoir du prêtre (établi dans le ciel et descendant sur terre). On retrouve la marque du double messie : le messie sacerdotal ou tsedeq et le messie royal ou mishpat. C’est donc le signe symbole de Jésus et il représente l’étoile lumineuse de la lignée de David qui se lève le matin .

Ce symbole n’a été popularisé qu’à partir du Moyen-âge. Symbole utilisé par les templiers. Adopté par les Juifs beaucoup plus tard.

P 390 Même figure que l’équerre et le compas (sans les horizontales).

 

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