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Par ailleurs, le mundus, reproduction miniature du Cosmos, pouvait servir de modèle à l'organisation de la Cité, qui devait elle aussi se trouver conforme à ...
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http://revues.mshparisnord.org/appareil/index.php?id=704
La ville qui vient (L'Herne) de Marcel Hénaff
Ed. L’Herne, Coll. Carnets, mars 2008,
la ville-monument ? Comme miroir du ciel :
« l'archéologie révèle cette constante : que non seulement la ville appartient au symbolisme religieux, mais que ce symbolisme est spécifiquement lié aux divinités célestes et ceci en opposition à un monde d'en bas qui est présenté comme vaincu. » (M.H. La ville qui vient, p.33)
10Dans cette perspective la ville peut être interprétée comme « l'expression des forces qui refont le monde » au sein du monde. Afin de prendre la mesure de cette caractéristique céleste du rite d'institution de la ville romaine : depuis un trou creusé le mundus [« ici émerge le monde d'en bas où sont refoulées les forces mauvaises (littéralement im-mondes, jetées dans le mundus) »] servant de foyer pour l'identification d'« une ligne idéale autour de laquelle pivote la voûte céleste » s'organise la ville.
« A partir de ce découpage seront inscrites géométriquement sur le sol les limites des différentes parties de la ville : l'enceinte, les rues, les places. » (M.H. ibid, p.37) « La conquête romaine fut de répéter en chaque province nouvelle, en chaque pays soumis à sa puissance et à son autorité, le modèle d'une inscription de la cité de Rome sur le sol du nouveau site : son espace sacré, ses dieux, ses monuments, sa division selon les axes, sa grille de rues et places. » (M.H. Ibid, p.40)
http://www.arkho.com/grac1f.htm
Fondation d’une ville, templum, dessin-diagramme, Mundus…
toute fondation est avant tout une fécondation de la terre vierge par l'esprit divin, et toute fécondation est une union de contraires dans l'unité. Fonder une ville signifie recréer le Cosmos, répéter la cosmogonie, et cette recréation revêt un caractère hiérogamique : un couple sacré entre la terre à occuper et la Terre prototype, céleste et idéale ; celle d'en bas est structurée à l'image et en ressemblance de celle d'en haut, et ce morceau de terre sacralisée finit par devenir le Centre du Monde, temple à ciel ouvert, habitacle de la Shekhinah, la " présence réelle de la Divinité "
7. Dans le cas de Rome, le nom secret était Amour, le nom sacerdotal Fleur et le nom public Rome.
Grille du Mundus
Réticule de l’omphalos
http://racines.traditions.free.fr/lienoeud/index.htm
Thrumgjöll est le nom de la grille du Hel 20 qui ferme la fosse rituelle ou Mundus. Elle a été considérée au Moyen Âge superstitieux comme un “nœud magique”
Gjöll : rivière c le Styx du royaume de Hel, elle encercle le Hel (monde « inférieur » des morts assimilé aux enfers) http://fr.wikipedia.org/wiki/Helheim
http://racines.traditions.free.fr/lienoeud/index.htm
24 Grille de Beltaine : un carré de trois fois trois
Voir aussi :
http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:Udl0BEn3sTEJ:racines.traditions.free.fr/fet2prin/fet2prin.pdf+grille+Hag-hall+et+le+Hel+dans+la+mythologie&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESj9lnVdEokDetEEfAIX1GcuDEe58rDsZDV0jBBAS9WXTlsOsbHi8EwcJiW2jXalbXgR-SoJiNcpZVIngRTqu7XCS2oSHGP_KIiZnKKNwod0Cs_914dXx6z2Or0yr2v0VNUhTbHi&sig=AHIEtbS0g19D2DGdTJyK3tTKX9bwE-xXrQ
La veille de Mai, on observe encore une tradition qui consiste à manger un gâteau d’avoine, le gâteau de Mai, portant neuf nœuds sur le modèle de la grille de Beltaine Nigel Pennick
La seconde Grille de Beltaine, sacrée* par son chiffre “neuf”, celui d’une naissance venue “à terme”, sous-tend de plus le “Symbole Cosmique” ou du “Centre Polaire” habituellement nommé Svastika*… sacré* ! (Sur la grille, accentuation de traits selon la forme du svastika)
Grille du feu de Beltaine
http://lataverned-eburos.over-blog.com/categorie-10197598.html
Le feu de beltaine est généralement composé de neufs bois sacrés (bouleau, if, sorbier, noisetier, pin, frêne,aubépine, surreau, chène) allumé sur une grille de neuf cases préalablement tracé au sol. L'ancienne manière de faire du feu était de tourner un fuseau de chène dans une buche de chène. on y mangais aussi un gateau d'avoine avec neuf noeud symbolisant les neuf grilles du feu.
Cf http://lechaudron9.ifrance.com/beltane.htm (cérémonie du feu, lever des 3 soleils)
http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:mAq3SlGPBjwJ:racines.traditions.free.fr/feuvesta/feuvesta.pdf+Grille+du+feu+de+walpurgis+ou+Beltaine&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESivIUSM-WD11qrI4nCd8f73ovGNYvE1hJM8aA_jFzKSdP4ptCksZXP6e33og32D7sPNcRoh3Uez38JuohOhgs56vv7bSvfSbnZzDart5v0WJW2IN_PDmV32WZXjEo8i8uncYFGg&sig=AHIEtbTTJn3mSrBxSeRW3QeWT6RuLYPkNw
En Grande Bretagne : « Le “feu de nécessité” est allumé au dessus du carré central
(d’un tertre carré de 9 carreaux)n en tournant un fuseau de chêne dans le trou d’une
bûche en chêne : c’était l’ancienne manière de faire du feu. Jadis, tous les feux d’une
localité étaient éteints la veille de Mai puis rallumés à partir du Feu de Beltaine du vil-
lage qui, brûlant au centre de la grille des neuf carrés, formait le foyer de la commu-
nauté*. » Nigel Pennick, Magie du Nord, Pardès 1996.
Nuit de Walpurgis précède la fête solaire de Beltaine
nous reparlons de cet “ilho” de bronze dans notre article Rite* où figure un bouton
d’appel “piacenza.pdf” pour consulter un supplément qui conforte définitivement notre intuition !!! :
http://racines.traditions.free.fr/riteromu/index.htm
doc pdf : le foie de Plaisance
La cosmologie Étrusque a suivi l'Egyptian Pharaonic Hermetica, selon laquelle les maisons célestes ont été "reconstruites" sur la terre (cf. Mauro Cristofani et Mario Carrieri, Etruschi - Cultura e Societa).
Les Étrusques ont fondé Rome. Selon Hérodote, ils étaient des Lydiens qui aurait pu apporter la connaissance des Pharaons au Continent européen, y compris l'écriture*, comme estimé dans la légende de Cadmus. Le Foie Étrusque de Bronze de Piacenza est un antique "haruspex Romain" reconnu pour se rapporter à l'astronomie et la prédiction mais il est resté non déchiffré jusqu'ici.
Comme nous venons de la dire, le Foie Étrusque de Bronze de Plaisance était un planisphère du ciel, antique “starfinder” et calendrier, employant pratiquement le même système d'orientation aux étoiles et des constellations trouvé aussi dans le Dôme de Ciel Gilbertese en Micronésie, et employé par les insulaires pour la navigation océanique
http://mythologica.fr/nordique/objets.htm
HELGRIND Une des grilles du domaine de Hel.
http://lunamoon.forumactif.com/mythologies-et-legendes-f1/quel-est-votre-personnage-mythologique-prefere-t37-30.htm
Issue de la mythologie scandinave, il s'agit de Hel, celle qui règne sur le Enfers ...
Hel (celle qui est cachée) est la fille de Loki et de la géante Angerboda et la soeur de Fenrir et de Jormungand (le serpent du Midgard).
Quand les dieux apprirent la terrible prophétie qui touchait les enfants de Loki, ils envoyèrent Hel le plus loin possible des territoires divins et c'est pour cela qu'elle devint la déesse du monde inférieur et du royaume des morts. Elle règne sur les neuf mondes, d'où arrivent tous ceux qui ne sont pas morts au combat. Hel est moitié bleue (ou noirâtre selon les traductions) et moitié couleur chair ce qui lui donne une apparence des plus sinistres.
Elle vit dans son manoir qui s’appelle Eliudnir et qui est situé dans son royaume qui se nomme Niflheim, (le monde du brouillard). L'accès au palais est protégé par un seuil magique Fallanda foradb (pierre d'épreuves et de danger)
Il se trouve au nord du monde souterrain,où règnent l’obscurité et un terrible froid. Modgud est la jeune fille qui surveille le pont Gjallarbruen qui traverse la rivière Gjoll.
C’est la rivière à moitié souterraine qui sépare le monde des vivants de celui des morts.
Pour arriver dans le monde de Hel, il faut traverser la caverne dont l’entrée est surveillée par le terrible loup Garm à la gueule ensanglantée.
Il n'est pas possible de sortir de Niflheim entouré de hautes clôtures munies de grilles (Helgrind, Nagrind, Valgrind) qui ne peuvent pas s’ouvrir de l’intérieur.
Hel est secondé dans sa tâche par deux serviteurs Ganglati et Ganglot (traînard et traînarde) et possède toute une collection d'objets au nom sinistre et inquiétant comme l'assiette Hung (la faim), le couteau slut (famine) le lit Kor (grabat) entouré de tentures Blikianda bol (malheur éclatant)
Pourtant elle sait faire preuve de compassion puisqu'elle accède à la demande d'Hermod venu chercher Balder qui est d'ailleurs installé sur le siège d'honneur.
Hermod chevaucha Sleipnir neuf nuits durant à travers des vallées profondes et ténébreuses avant d'arriver à Giallarbru, le pont étincelant d'or, qui enjambait le fleuve Gioll. Modgud, la jeune fille qui gardait le pont fut étonnée des couleurs d'Hermod et des vibrations qu'il avait produites en traversant le pont.
Elle lui indiqua que Balder était déjà dans le royaume des morts et lui montra le chemin pour le rejoindre.
Grâce au fantastique Sleipnir qui franchi d'un bond les énormes grilles du domaine de Hel, Hermod pu rencontrer la maîtresse des lieux.
Hermod raconta à Hel pourquoi il était venu.
Elle lui répondit que si Balder était ainsi pleuré par tous sans exception dans les Neuf Mondes, elle le laisserait retourner à Asgard.
http://www.theatrum-belli.com/album/les_divinites_guerrieres/valhalla.html
L’entrée principale, ou « Valgrind » (Grille-des-occis, qui pourrait renvoyer à la barrière que doivent franchir les trépassés pour pénétrer dans l’Autre Monde) est surmontée d’un loup au-dessus duquel plane un aigle.
Le couvercle du Mundus, la “Grille des enfers” (càd des dieux inférieurs) le 9 est le numéro de la Rune Hag-all dont le nom signifie “Tertre Suprême” ou “Tous les Tertres Sacrés » c’est à dire le Cosmos (ciel et Terre)
ce système, qui n’était qu’une mnémotechnique et une pédagogie à l’origine, induisit l’idée “superstitieuse” (connaissance dégradée18 ) d’une possible utilisation totalisante, donc d’une numérologie absolue, “magique”
racines.traditions.free.fr/alchimi/index.htm
Hag-hall et le Hel dans la mythologie
http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:ckHhYoG0JlgJ:racines.traditions.free.fr/omphalos/omphalos.pdf+r%C3%A9ticule+de+l%27omhalos&hl=fr&gl=fr&sig=AHIEtbRWfvQPwD33THHkuDgr2i_FJlsn8w
Lien Omphalos : autel de cendres : braise qui en refroidissant fait c une sorte de filet/grille, c runes… Correspondance avec le « filet du ciel
Lien avec grille de Hel, dalle d’argile sur le Mundus servant de foyer
Lien avec grille de Hag-all : runes
Chez les Germano-Scandinaves : Odhin/ Wotan* le Grand Ase*, qu’eux, allait déduire de ce “filet du ciel” une cartographie céleste semée de mailles, d’astérismes à partir desquels il inventerait les Runes* astrologiques* et serait appelé pour cela le “Vieux Sage”, l’Alt Ase qui deviendrait Atlas chez ses petits enfants Doriens.
Dieu réticulé, SYMBOLES Prof. P. G. Sansonnetti. : filet du ciel à l’article Symboles de Racines et Tradition
Réticule : En termes d'Astronomie, il désigne un Système de fils derrière lesquels on observe le passage d'une étoile.
Ennéade égyptienne et filet du cosmos
http://mathematiques.energie-manifestee.net/wakka.php?wiki=LaMiseEnForme
La fabrication des filets est apparentée au tressage et au tissage. Dans l'Egypte ancienne, le langage, ou sa structure, est représenté par un filet et la trame des mots sert à formuler les idées qu'elle capte pour rendre compte des choses. Les hommes de tous les temps ont utilisé des filets pour la pêche et, dans l'Evangile, Jésus compare le Royaume de Dieu à un filet
Thot maître du filet
http://www.toutankharton.com/Application?var_recherche=thot%20ma%C3%AEtre%20du%20filet
Thot , le Maître des Nombres et des Mesures, organisateur du cycle du temps, Maître des coudées de mesures, patron des scribes et de tous ceux qui écrivent, donne par sa hauteur la mesure fondamentale : la brasse. Par ses proportions, il révèle les nombres essentiels de l’hexagone et avec la division du cycle en six.
C’est le pouvoir du symbole, et de l’image qui résume et synthétise toute la pensée. De nos jours, il nous faudrait différentes disciplines et de très longs écrits (mathématiques, géométrie, philosophie, symbolique, philologie, astronomie etc) pour tenter d’arriver au même résultat.
Ce que j’ai essayé de montrer c’est une pensée différente, synthétique, non cartésienne, qui explique mais de facon cachée (ésotérique), alors que notre science actuelle décrit et explique (exotérique). On retrouve un procédé similaire d’expression, avec de fortes nuances, mais avec le même esprit synthétique en Asie avec le Bouddhisme (scènes, proportions, orientation des temples, etc...).
Ce que je voulais aussi essayer de faire comprendre, c’est que le temple est un centre «scientifique » aux messages cachés. Ne nous méprenons pas : les neter, pour la grande masse du peuple égyptien sont des dieux, craints et vénérés. Pour les initiés, ils sont une expression de principes fonctionnels expliquant le fonctionnement de la nature, du monde créé et expliquant le jeu des forces cachées (nous dirions aujourd’hui les forces physiques, les vecteurs) qui y interagissent...
http://racines.traditions.free.fr/riteromu/index.htm
33 “Mundus patet” : à la lecture de certains auteurs on pourrait croire que la dalle de terre cuite qui ferme le mundus s’appelle le mundus patet, il n’en est rien : c’est une expression rituelle qui signifie “le mundus est ouvert” car, selon Varron, elle était "la Porte des dieux d'en-bas", inferii !
Cette dalle ou ce rocher se nomme gjöll (goule) chez les nordiques : c’est celui auquel est attaché Fenrir et que les dieux ont enfoncé dans la terre avec la pierre Thviti, “celle de la tribu” (Thuata).
Rite de fondation de ville, d'origine “étrusque”, était consigné dans les libri rituales. Cette more etrusca, ou "manière étrusque", fut appliquée par les Romains à la fondation de toute nouvelle cité de la péninsule ou des provinces étrangères (ex. Condate). Mais, il était aussi d'origine commune aux peuples italiques, comme de tous les “Indo-Européens” (ou Aryens) d’ailleurs, en tant qu’installation d’un Temple Solaire sur chaque nouveau locus ou topos
Géométrie rituelle égypt
http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:FaCyw18UCBMJ:www.reunion.iufm.fr/Recherche/IREM/IMG/pdf/Keller_pensee_mythique.pdf+rites+de+fondation+construction+antiques+en+Egypte&hl=fr&gl=fr&sig=AHIEtbRRsdqihfHqrUYjGqkgNESAfTBWWA
Il s'agit manifestement de faire un carré orienté,qui est également la première action proposée dans les Sulbasutras. Rf sur trad indienne expliquée avant.
- En Egypte antique, les allusions sont d'autant plus claires que l'on remonte dans le temps, et
les analogies avec les Sulbasutras sont frappantes.
Le plus ancien texte égyptien, la pierre de Palerme des débuts du 3°millénaire, est fait
d'annales où chaque année est référencée au moyen d'une cérémonie ; quatre années sont
remarquées comme années "de la tension de la corde". Par exemple, "année de la tension de la
corde à la grande porte du château 'siège des dieux' par le prêtre de Sehat" (Clagett, Tome 1).
Le rituel "géométrique" de fondation des temples est donc une tradition très ancienne et
tenace ; elle semble être restée intacte depuis l'époque archaïque des débuts du 3°millénaire,
jusqu'aux époques ptolémaïque et romaine.
Citation : ainsi furent établis les quatre angles aussi solidement que les quatre piliers du
ciel."
Rituel de fondation détaillé égypte archaïque :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1960_num_104_1_11165
Isis associée à Sothis, Sirius ; Horus associé à Orion (perso??)
Mundus = image du ciel renversé, dans le fond pierre encastrée = lapis manalis (de mânes, lat manus = bons, désigne l’âme des ancêtres) figurant la Porte des Enfers (infer= inférieur), elle était écartée rituellement xfois ds l’année pour les laisser passer. Wikipédia Mânes
Lien avec Cérès ? en fait c’était Vesta la déesse archaïque remplacée par Cérès (signifiant croissance)
http://books.google.fr/books?id=W7IFAAAAQAAJ&pg=PA23&lpg=PA23&dq=lapis+manalis+romain+antique&source=bl&ots=hazqtFyrp5&sig=LAztllyOvo79o8Cvjyqgi_qs9_o&hl=fr&ei=u26PS8-rKsqg4QbBjaCfDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CBUQ6AEwBA#v=onepage&q=lapis%20manalis%20romain%20antique&f=false
Rites de fondation Rome ++
Repère notes 35 / 36
http://racines.traditions.free.fr/riteromu/index.htm
« Selon les hommes versés dans la discipline étrusque, il n’y avait pas, pour les fondateurs de villes étrusques, de citée fondée justement, selon les rites, qui ne comporte pas trois portes, religieusement dédiées, autant de rues, autant de Temples* dédiés à Jupiter, Junon et Minerve. »
« On peut expliquer l’anomalie présentée par l’indication de trois rues et de trois portes, étrange dans un plan de ville orthogonal qui devrait normalement, semble-t-il, en comporter quatre. C’est sans doute la présence du sanctuaire de la triade majeure, sur l’acropole située normalement au nord de la ville, qui explique cette anomalie. Acropole et Temple* dominent la cité et la ferment du côté du Septentrion. Depuis leur siège, dans leurs cellae, a deorum sede, les trois membres de la triade (capitoline) “jettent leur regard protecteur” vers le Sud et barrent toute issue vers le Nord » R. Bloch, La Religion Romaine, in Le Monde indo-européen, Brepols, B.
Bien entendu ce site ne fut pas choisi par hasard : puisque une partie de ces peuples étaient des transfuges du cataclysme nordique, ils avaient donc dû tourner le dos au septentrion (sous le septième arc) et leurs Dieux*, les Divins ancêtres devenus les Mânes (les Bons) “jetaient sur eux – de ce lieu surélevé – leur regard protecteur” alors même qu’aucune porte ne pouvait mener vers cet “au-delà” où l’on ne saurait voir le Soleil…
5 - Après avoir ainsi tracé les limites de "l'enclos sacré", on creusa le Mundus33 en son centre, une fosse34 ronde où chacun des citoyens de la cité nouvelle vint jeter une motte de terre venant du foyer clanique de son ancienne patrie, puis :
« Sur ce mundus on érigea un autel* où brilla le foyer de Rome. Fustel de Coulanges nous enseigne que le rite avait pour objet de transporter à ce foyer les ancêtres ensevelis dans le sol de l'ancienne patrie des fondateurs, ancêtres que la religion interdisait d'abandonner en laissant privés de culte leurs esprits fixés à leurs tombeaux. Le mundus devenait, par la vertu de ce geste, le nouvel habitat de ces ancêtres et, précisément, le terme de mundus désignait, dans l'ancienne langue religieuse des Romains, la résidence posthume35 des esprits des morts, quelque chose d'identique au penus hanté par les pénates. » Amable Audin, Les fêtes solaires, P.U.F, 1945.
6 - Lieu : « Au Capitole aurait été enfouie la tête du roi Olus, caput Oli, (Tagès pour les Étrusques, et Mimir “Mémoire” pour les Nordiques)n. Ce mundus était fermé par le lapis manalis, porte de l'Orcus et seuil du monde infernal (celui de dieux inférieurs). Identique au mundus, l'eschara grec était élevé devant la porte du mégaron. » Amable Audin.
Ce rite de fondation, d'origine “étrusque”, était consigné dans les libri rituales. Cette more etrusca, ou "manière étrusque", fut appliquée par les Romains à la fondation de toute nouvelle cité de la péninsule ou des provinces étrangères (ex. Condate). Mais, il était aussi d'origine commune aux peuples italiques, comme de tous les “Indo-Européens” (ou Aryens) d’ailleurs, en tant qu’installation d’un Temple Solaire sur chaque nouveau locus ou topos
http://remacle.org/bloodwolf/erudits/Festus/m.htm
MANALIS LAPIS. On pensait que c'était la porte de l'Orcus, par où les âmes des enfers s'écoulaient vers les lieux d'en haut, qui sont appelés manes. On appelait aussi manalis lapis une, certaine pierre qui se trouvait hors de la porte Capène, près du temple de Mars; lorsque, dans les temps d'excessive sécheresse, on traînait cette pierre dans la ville, la pluie s'ensuivait aussitôt, et, on l'appela manalis lapis, parce que l'eau coulait.