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Base de données blog Troubadour
3 juin 2016

SYMBOLES SACRES

Sceau

Symbole capital des civilisations antiques. C'était un signe de pouvoir, d'appartenance (propriété de l'objet marqué du sceau).

Sous l'influence platonicienne le sceau primordial représente le monde idéal, la parole divine.



Y pythagoricien ou les deux voies.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Y

Le Y était le symbole de la secte pythagoricienne. Il représente symboliquement la croisée des chemins, le choix que doit faire chaque adepte pour entrer dans la secte et suivre ses commandements, censés faire de lui un homme divin.

On le retrouve dans le thème classique d'« Hercule à la croisée des chemins », arrivé au moment de choisir entre le vice et la vertu.

http://esprit-universel.over-blog.com/article-rene-guenon-quelques-aspects-du-symbolisme-de-janus-1-108818641.html

Janus Maître des deux voies, Seigneur de la Connaissance



Triskèle

http://chantsdamour.canalblog.com/archives/2008/12/04/11630072.html

C'est un élément trinitaire d’aspect cyclique symbolisant une totalité.

http://www.arbre-celtique.com/approfondissements/symbolisme/triskel.php

Les anciens codifiaient leurs connaissances dans des cercles... Trois cercles sont nécessaires pour la prise de conscience de l'humain avec les différentes formes du divin (le divin terrestre et le divin aérien). Le Triskel est l'un de ces trois cercles...



Hexagramme

http://users.skynet.be/lotus/flag/israel0-fr.htm

Le sceau de Salomon se fonde sur le nombre six qui représente l'union des mondes divin et humain ainsi que la création du monde.



Tétraktys

http://www.math93.com/index.php/histoire-des-maths/les-mathematiciens/20-histoire-des-mathematiques/les-mathematiciens/175-pythagore-de-samos?start=3

La Tétraktys est "une image figurée de la structure du monde".

LaTétraktys contient « la racine et la source du flux éternel de la création ! »

https://books.google.fr/books?id=OhabpmIBpkYC&pg=PA72&lpg=PA72&dq=le+monde+est+rationnel+car+la+raison+est+cosmique+Alexis+Pinchard&source=bl&ots=-aSwLN0EGG&sig=cHxDlh3ItyMIULqNgYVFdEzLZjI&hl=fr&sa=X&ved=0CCQQ6AEwAGoVChMI58velJmDyQIVye0UCh3ImAaC#v=onepage&q=le%20monde%20est%20rationnel%20car%20la%20raison%20est%20cosmique%20Alexis%20Pinchard&f=false

Le centre oraculaire de la Grèce, à Delphes, où officie l'Apollon du « Connais-toi toi-même », était pour les pythagoriciens l'emblème d'une astronomie harmonieuse, (c'est-à-dire calculable par l'homme).

Pour les grecs antiques qu'est-ce que l'oracle de Delphes ? La tétraktys, c'est-à-dire l'harmonie (des sphères) où chantent les Sirènes.

La tétraktys selon Jamblique est elle-même, tel un oracle, un objet d'interprétation. Elle est comme la racine secrète depuis laquelle croît la nature tout entière.



Les langues de sagesse dans la Grèce et l'Inde anciennes

Par Alexis Pinchard

https://books.google.fr/books?id=OhabpmIBpkYC&pg=PA72&lpg=PA72&dq=le+monde+est+rationnel+car+la+raison+est+cosmique+Alexis+Pinchard&source=bl&ots=-aSwLN0EGG&sig=cHxDlh3ItyMIULqNgYVFdEzLZjI&hl=fr&sa=X&ved=0CCQQ6AEwAGoVChMI58velJmDyQIVye0UCh3ImAaC#v=onepage&q=le%20monde%20est%20rationnel%20car%20la%20raison%20est%20cosmique%20Alexis%20Pinchard&f=false



L'intelligence constitue la part immortelle de l'homme car elle peut faire office de « daïmon » médiateur et amener l'homme au contact de l'immobile éternité.

L'harmonie qui régit l'intelligence humaine est donc analogue à celle qui régit le cours des astres. A travers la première on peut découvrir la seconde.

Dès lors, se connaître soi-même, c'est retrouver en soi l'ordre auquel obéissent les phénomènes... C'est découvrir que le « divin tout entier » loge également en chacun de nous. Les sages reconnaissent dans l'ordre général du monde un intellect divin à l'oeuvre.

Le divin qui nous fonde est caché en nous. Il ne se donne qu'au terme d'un cheminement comparable aux divers stades de déchiffrement d'une énigme.

L'âme ne coïncide avec elle-même qu'en faisant l'épreuve d'un détachement maximal à l'égard de ce qu'elle considère d'ordinaire comme essentiel, à savoir le corps propre.

De même que l'énigme implique une certaine connaissance de soi, de même la connaissance de soi en tant que redécouverte de nos racines célestes ne peut se passer des ruses de la langue .

Seule l'énigme dit le soi en respectant sa nature car elle seule le dit comme un mystère. Elle nous prémunit contre l'illusion qu'il coïnciderait avec l'ego particulier. L'énigme est nécessaire pour accéder au soi authentique justement parce qu'elle le place dans l'au-delà du visible. Dire le divin en nous de manière évidente, ce serait le trahir.

Le soi-même est la vertu intellective qui anticipe la « totalité du divin ». Ce « soi-même » est le même en chacun de nous. C'est le Soi en soi.

Nous sommes ici loin d'une connaissance psychologique de soi par la médiation de l'autre en sa particularité. Dans l'intellect d'une autre âme, je me découvre comme essentiellement semblable au divin en général, au même titre que l'autre précisément.

Le dialogue platonicien convertit donc la relation horizontale entre individus en une relation verticale entre chaque individu et l'âme du monde.

En obligeant autrui à interpréter ses propres énoncés jusqu'à la découverte d'une contradiction intérieure, Socrate met au jour, au sein de l'âme, une réserve de discours vrai qui échappe à la maîtrise de l'ego.

Plus l'argumentation est « entre hommes », plus c'est l'appartenance commune à quelque vérité transcendante qui finit par prévaloir.



Cette sagesse réconciliée qui s'octroie enfin le monde et les dieux est donc doublement liée à l'excellence dans le logos : il s'agit de retrouver un logos cosmique en soi, et cette redécouverte se fait aussi en suivant le fil du logos. L'intériorité du jeu verbal n'est plus synonyme de dénégation du monde.

Mais Pour Socrate, la sagesse consiste à reconnaître les limites de son savoir et il n'a aucune prétention à atteindre une « sagesse qui surpasserait la mesure humaine », telle la cosmologie.

Pour lui le nombre qui préside à l'astronomie est étranger à cet usage-là du Logos.

Si les astres président aux destinées du monde et que la complexité de leurs mouvements peut être ramenée à une unique formule incarnant la plus parfaite rationalité, celui qui découvre en lui la rationalité découvrira en même temps les destinées du monde tel un devin.

Le centre oraculaire de la Grèce, où officie l'Apollon du « Connais-toi toi-même », est l'emblème d'une astronomie harmonieuse, c'est-à-dire calculable par l'homme.

Qu'est-ce que l'oracle de Delphes ? La tétraktys, c'est-à-dire l'harmonie où chantent les Sirènes.

La tétraktys selon Jamblique est elle-même, tel un oracle, un objet d'interprétation. Elle est comme la racine secrète depuis laquelle croît la nature tout entière.



Y pythagoricien

 

https://books.google.fr/books?id=WIPyxzJTlVcC&pg=PT268&lpg=PT268&dq=y+pythagoricien+et+portes+solsticiales&source=bl&ots=nKp8xWembg&sig=qHx9v4qQ0xOC0coTYCt4FS_D76Y&hl=fr&sa=X&ved=0CDwQ6AEwBGoVChMI6__Qvd6GyQIVilkUCh1HhgG3#v=onepage&q=y%20pythagoricien%20et%20portes%20solsticiales&f=false

Symboles de la science sacrée René Guénon

 

http://esprit-universel.over-blog.com/article-rene-guenon-quelques-aspects-du-symbolisme-de-janus-1-108818641.html

 

En outre, en vertu d’un certain symbolisme astronomique qui semble avoir été commun à tous les peuples anciens, il y a aussi des liens fort étroits entre les deux sens suivant lesquels les clefs de Janus étaient, soit celles des deux portes solsticiales, soit celles des « grands mystères » et des « petits mystères » (17). Ce symbolisme auquel nous faisons allusion est celui du cycle zodiacal, et ce n’est pas sans raison que celui-ci, avec ses deux moitiés ascendante et descendante qui ont leurs points de départ respectifs aux deux solstices d’hiver et d’été, se trouve figuré au portail de tant d’églises du moyen-âge (18). On voit apparaître ici une autre signification des deux visages de Janus : il est le « Maître des deux voies » auxquelles donnent accès les deux portes solsticiales, ces deux voies de droite et de gauche (car on retrouve là cet autre symbolisme que nous signalions plus haut) que les pythagoriciens représentaient par la lettre Y (19), et que figurait aussi, sous une forme exotérique, le mythe d’Hercule entre la vertu et le vice. Ce sont ces deux mêmes voies que la tradition hindoue, de son côté, désigne comme la « voie des dieux » (dêva-yâna) et la « voie des ancêtres » (piri-yâna) ; et Ganêsha, dont le symbolisme a de nombreux points de contact avec celui de Janus, est également le « Maître des deux voies », par une conséquence immédiate de son caractère de « Seigneur de la Connaissance », ce qui nous ramène à l’idée de l’initiation aux mystères. Enfin, ces deux voies sont aussi en un sens, comme les portes par lesquelles on y accède, celle des cieux et celle des enfers (20) ; et l’on remarquera que les deux côtés auxquels elles correspondent, la droite et la gauche, sont ceux où se répartissent les élus et les damnés dans les représentations du Jugement dernier, qui, elles aussi, par une coïncidence bien significative, se rencontrent si fréquemment au portail des églises, et non en une autre partie quelconque de l’édifice (21). Ces représentations, de même que celles du Zodiaque, expriment, pensons-nous, quelque chose de tout à fait fondamental dans la conception des constructeurs de cathédrales qui se proposaient de donner à leurs œuvres un caractère «pantaculaire », au vrai sens de ce mot (22), c’est-à-dire d’en faire comme une sorte d’abrégé synthétique de l’Univers (23).

 

http://basedonnee.canalblog.com/archives/2013/07/28/27721078.html

Fondement sur l'ennéade avec ses neuf "neter" ou dieux. Les pythagoriciens ont exploité les propriétés mathématiques de l'ennéade présentée en carré de neuf nombres et les néo-pythagoriciens l'ont diffusé au V° siècle de notre ère après la disparition du "secret mathématique" des écoles pythagoriciennes (sous peine de mort rappelons-le).

LIEN ENNEADE et univers et carré ...

Le monde selon la représentation ennéadique fournissait aux anciens une représentation chiffrée du cosmos… Chacune des paires organisées autour du centre du monde (le nombre cinq), totalisait la divine Tétraktys, composante constante du macrocosme et nombre sacré de la secte pythagoricienne.

L'ennéade égyptienne, lointaine origine non chiffrée de l'ennéade grecque, avait rangé et opposé autour d'un centre quatre couples de deux divinités, l'une féminine, l'autre masculine.

 

http://www.math93.com/index.php/histoire-des-maths/les-mathematiciens/liste-complete/175-pythagore-de-samos?start=3

 

Pour les pythagoriciens, les l'Univers des Nombres se compose de :

  • La monade : le nombre un,

  • La dyade : le nombre deux, premier nombre paire et féminin,

  • La triade : le premier nombre impair et masculin,..

  • La décade : qui représente la somme des points contenus dans le Tétraktys, symbole ésotérique pour les membres de la fraternité.

Les pythagoriciens ont étudié cette figure considérée comme mythique, le Tétraktys, La Décade.

Le Tétraktys est "une image figurée de la structure du monde".
La figure classique est celle d'un triangle de quatre lignes tel que 1 + 2 + 3 + 4 = 10 points ou cailloux.

Il représente l'être parfait car il contient toute les dimensions de l'espace : 1 (le point), 2 (la ligne), 3 (la surface) et 4 (le solide). Il est la somme des 4 premiers nombres : 1+2+3+4 = 10.

On raconte qu'ils lui auraient même adressé une prière :

« Bénis-nous, nombre divin, toi qui as engendré les dieux et les hommes ! O sainte, sainte Tétraktys ! toi qui contiens la racine et la source du flux éternel de la création ! Car le nombre divin débute par l'unité pure et profonde et atteint ensuite le quatre sacré; ensuite il engendre la mère de tout, qui relie tout, le premier-né, celui qui ne dévie jamais, qui ne se lasse jamais, le Dix sacré, qui détient la clef de toutes choses. »

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Tetractys

Trad https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=https://en.wikipedia.org/wiki/Tetractys&prev=search

 

Modèle chrétien

http://sys.theme.free.fr/Cusa.html

 

 

Divers

Les pythagoriciens prêtaient serment « par la Sainte Tétraktys » :

« La Tétraktys en qui se trouve la source et la racine de l'éternelle nature. Tout dérive de la Décade et tout y remonte. Le 10 est l'image de la totalité en mouvement ».



http://villemin.gerard.free.fr/Wwwgvmm/Esoteris/Pythagor.htm

http://www.ecossaisdesaintjean.org/article-la-tetraktys-pythagoricienne-107475545.html

Interprétation Détaillée franc-maçonnique



« La Tétraktys en qui se trouve la source et la racine de l'éternelle nature. Tout dérive de la Décade et tout y remonte. Le est l'image de la totalité en mouvement ». 

(Le dix) Il exprime la valeur ultime et nécessaire de la limite et de la forme, opposées à la non-limite et au chaos. Il faut rappeler que les chiffres précédents de la Décade étaient identifiés aux dieux, le dix signifiant la somme des pouvoirs divins maintenant la cohésion du cosmos. 

Pour les alchimistes, la valeur dix représente les capacités multiplicatrices de la pierre. Cette pyramide recèle l'ensemble des connaissances et en elle se trouve la source et la racine de l'éternelle nature, cela par le jeu des quatre éléments : Feu, Air, Eau, et Terre.

Dans cette interprétation, la Tétraktys représente le fondement même de l'univers et des Dieux qui le composent, selon la célèbre sentence inscrite sur le fronton du temple d'Apollon à Delphes :  « Connais-toi toi-même et tu connaitras l'Univers et les Dieux ».

Elle symbolise ainsi la divinité dans son acte de création du monde. 

 


« Bénis nous, nombre divin, toi qui as engendré les dieux et les hommes !

O sainte, sainte Tétraktys !

Toi qui contiens la racine et la source du flux éternel de la création !

Car le nombre divin débute par l'unité pure et profonde et atteint ensuite le quatre sacré,ensuite il engendre la mère de tout, qui relie tout, le premier-né, celui qui ne dévie jamais, qui ne se lasse jamais, le Dix sacré, qui détient la clef de toutes choses ».

 

T et sephiroth ++++

http://www.editions-trajectoire.fr/bibliotheque/documents/9782841971695.pdf

 

 

Tétraktys et kabbale

http://www.anakinovni.org/multi/numerologie.htm

 

http://lumiere-de-vie-unite.blogspot.fr/2014/11/conclusion-sur-les-10-premieres-lettres.html

 

https://books.google.fr/books?id=Pz1mq9eWKuAC&pg=PA58&lpg=PA58&dq=t%C3%A9tragramme+et+t%C3%A9traktys&source=bl&ots=-2njdhYRJV&sig=o0Lnm8AIzSREtvGjPkPeswEgv4E&hl=fr&sa=X&ved=0CCcQ6AEwAWoVChMI5K68-PCRxwIViI-ACh1DtQyv#v=onepage&q=t%C3%A9tragramme%20et%20t%C3%A9traktys&f=false

Kabbale estatique et Tsérouf, Georges LAHY

P 57-58, Tétraktys, valeurs numériques...

P 57 il créa six, ou il créa la base.

 

http://cubedevie.net/?p=321

L’étoile Sirius, appelée Sothis par les anciens Grecs et Sept’i par les Egyptiens, était attribuée à Isis et considérée comme la reine des 36 décans. Associée à la région de la constellation d’Orion, elle-même attribuée à Osiris, Sirius-Isis jouait un rôle éminent dans l’astronomie égyptienne et présidait à l’origine de l’Univers

https://books.google.fr/books?id=J0-pezlIKmQC&pg=PA51&lpg=PA51&dq=sceau+de+salomon+dans+la+t%C3%A9traktys&source=bl&ots=zIq9nVYEzy&sig=usreczwLjW-3s0eors1Nw3ICS7g&hl=fr&sa=X&ved=0CEwQ6AEwCGoVChMIvaWZ2_WRxwIVBJeACh31hQIJ#v=onepage&q=sceau%20de%20salomon%20dans%20la%20t%C3%A9traktys&f=false

Apport pour la conception de l'homme traditionnel, Gilbert Durand Science de l'homme et tradition.

 

Tétraktys sceau de Salomon

 

file:///C:/Users/H%C3%A9l%C3%A8ne/Downloads/ETRE_ET_AVOIR.pdf

P35 Décade

p48 la substitution de la raison à l'intuition intellectuelle a des répercussions immédiates sur la façon dont Descartes conçoit l'étendue, et exclut toute application possible de la géométrie à une cosmologie véritable. Une vraie explication de l'univers doit en effet partir de sa Cause première, qui est d'ordre métaphysique, c'est à dire universel. Faute de quoi, on doit se borner à une simple description de phénomènes, sans aucune considération pour leur origine profonde.

P57 Résumons ce qui précède en distinguant soigneusement les deux formes d'intelligence qui s'offrent à l'homme Penser, pour Descartes, c'est exercer la faculté rationnelle (ou logique), considérée comme la forme première, et la plus élevée possible de l'intelligence, celle du mental. Or la raison n'est qu'une faculté secondaire , et la Tradition , sans la dévaloriser en rien, l'a toujours tenue pour subordonnée à l'intuition intellectuelle , laquelle procède, non par distinction, mais par synthèse et identification. Seule cette vraie "Gnose" est, comme le dit Aristote, l'acte commun du connaissant et du connu . Elle implique donc une parfaite fusion. Correctement utilisé, le mental peut toutefois nous orienter vers cette Connaissance première. (2) C'est pourquoi on le compare à la lune qui, dépourvue de chaleur et de lumière propre, emprunte cette énergie au soleil et la diffuse du mieux qu'elle peut .

Quant à l'Intellect central, siège d'une vision immédiate, il est associé au coeur, organe solaire, diffusant la "lumière" et la "chaleur" du Logos, alors que le cerveau, organe périphérique, ne peut que "spéculer" en reflétant cette Gnose sous la forme de "froide raison. (3)

P58 Pour la Tradition ces deux formes d'intelligence sans commune mesure répondent à la distinction fondamentale entre la Personne et l'individu : entre le Soi unique et "commun à tous", qui est notre Esprit immortel, et le moi , ce composé psycho-physique multiple et éphémère. Selon Héraclite : "Le Logos est commun à tous, et pourtant la plupart vivent comme s'ils possédaient une pensée particulière ". Cette "pensée particulière" est évidemment celle dont se réclame tout individu existant. Mais seul peut dire "Je suis" l'être qui, en remontant à la source de toute existence, et en renonçant à son moi s'est identifié à l'Etre-Un (le Soi ). Cet "accès à l'Etre" est reconnu par la Tradition comme la Connaissance véritable, qui - comme le langage lui-même en témoigne - est assimilée à une seconde naissance. Rappelons la parole de Parménide (1) : "Connaître et Etre sont une seule et même chose ". (2)

Notes(1) Pourtant présenté couramment comme le contradicteur d'Héraclite Impossible de trouver plus unanimes que ces deux authentiques "Hyperboréens", malgré leurs langages si différents, qui répondent ainsi à la première règle de la pédagogie pythagoricienne . Celle-ci veut que la Sophia Perennis , d'essence immuable, change d'expression, et seulement d'expression, à mesure que l'exigent les circonstances ( ce trait est d'ailleurs commun à toutes les traditions). Un dogme figé était donc qualifié de logos monotropos ( discours univoque ), qui trahissait le non-initié. On sait que les modernes, en prenant tout au pied de la lettre, prêtent à Héraclite un "mobilisme" universel", dans lequel le Logos, avec son Identité immuable, ne saurait trouver place. Identité sur laquelle insiste avant tout Parménide, mais sans nier les aspects éphémères de la manifestation. (2) Le célèbre aphorisme "To gar auto (esti ) noein te kai einai " ne peut raisonnablement se traduire d'une autre façon. Mais cette identité de la Connaissance et de l'être (ou "naissance") est si inconcevable pour les modernes que divers philosophes, à la suite de Heidegger, ont soumis cette phrase si simple aux contorsions les plus ridicules pour la faire entrer dans leurs systèmes.

, l'Intellect (Gnôsis ) , en tant que Vision immédiate et intuitive, transcende la science rationnelle (épistèmè ), qui ne peut procéder que par réflexion, en s'appuyant sur des intermédiaires. Alors que la naissance dans le temps est une entrée dans la multiplicité cosmique, cette nouvelle naissance est donc une sortie du cosmos, et ne peut se faire que par retour au Centre, c'est à dire par union avec le Logos Universel.

Pour revenir une dernière fois à Descartes, il est maintenant évident qu'il figure " la partie qui veut se faire aussi grosse que le Tout ". Ses savantes divagations ont contribué à détruire l'Unité en tous les domaines. Conception dualiste du composé humain , épistémologie faisant de la raison (pourtant duelle) le seul principe de la connaissance (et même de l'existence ! ), figuration incorrecte de l'espace (et du temps par l'abandon des cycles), etc. Tout en la vidant de son contenu symbolique, Descartes laissait pourtant subsister la numération traditionnelle, ce qui pouvait toujours donner à réfléchir… C'est donc à celle-ci que s'est attaquée la modernité, en la remplaçant par une numération binaire, d'une grande efficacité technique, mais qui n'est plus que l'ombre de l'antique alternance des pairs et des impairs. Les diverses qualités des nombres-archétypes y sont en effet remplacées par l'alternance purement quantitative du "tout ou rien".

P77 / Musique

Ces rapports font donc intervenir exclusivement les quatre premiers nombres qui constituent la Tétraktys, ou Quaternaire fondamental. (2) Selon la légende, l'observation des corps vibrants aurait donné à Pythagore l'idée que, derrière la sensation sonore, purement subjective en apparence, se cachait un ordre numérique rigoureux. Or l'ouïe est le seul sens capable d'appréhender directement cette relation, et de confirmer ainsi, par l'évidence immédiate, l'intuition des rythmes universels qui aboutit à l'énoncé fameux : "La Divinité a tout organisé selon le Nombre" . (3) Cette géniale extrapolation étendait donc hardiment à toute l'existence, et cela avant qu'aucune vérification expérimentale fût encore possible, ce qui aurait pu passer pour un simple cas particulier.

 

  1. Voir à ce propos les écrits musicaux du Pythagoricien Théon de Smyrne. La Tétraktys, ou Quaternaire fondamental, était nommée à Delphes Source et racine de l'éternelle Nature . Elle régit en effet les déterminations de l'espace ( 4 points cardinaux), les quatre phases du temps (4 âges, 4 saisons…), les quatre éléments alchimiques etc. Pour une liste complète de ses fonctions, voir Jamblique, Théologie de l'arithmétique. Cette Tétrade était encore appelée l'Harmonie où chantent les Sirènes, à savoir la clé de voûte de l'univers, siège de cette musique transcendante qu'est l'Harmonie des sphères. (3) A son image, le demi-dieu Orphée charmait les bêtes féroces, et les pierres elles-mêmes, obéissant à son chant, s'assemblaient spontanément pour édifier des cités. Ce dernier trait évoque un stade urbanisé qui n'est déjà plus l'âge d'or, mais où le verbe a gardé sa force opérative ( le latin verbum est proche des termes grecs (w)erdô : agir et (w)ergon :énergie ; la même parenté, qui répond à des transformations linguistiques élémentaires, est encore très visible dans les termes anglais word et work .

Rque Pour la musique : http://kulturica.com/k/pythagora/pythagore-et-la-musique/

 

Mais que la température moyenne augmente de quelques degrés (comme elle semble être en train de le faire sans retour), ou que la mince couche atmosphérique soit mise à mal par les apprentis sorciers, et c'est notre existence même qui risque un bon coup de balai. Il faut donc bien admettre que celle-ci se concentre toute entière dans un étroit couloir coincé entre des immensités aux conditions invivables. (1) De même, nos sens ne sont actifs que dans une bande passante , comme le spectre solaire, seul visible parmi les innombrables longueurs d'onde qui nous échappent, ou comme l'échelle sonore réduite (la tessiture ) qui nous est seule audible. Ce principe, étant d'application universelle, régit toute notre situation terrestre. Comme le dit Pascal, nous sommes pris entre deux infinis (2) dont l'étendue dépasse immensément nos capacités de perception. Situation dont les sages (3) s'accommodent assez confortablement, et qui n'effraie que les mauvais philosophes.

 

Or, la vision de ces deux mondes opposés présente un même caractère d'étrangeté, où la raison humaine, ne retrouvant plus ses catégories logiques, se retrouve, au sens premier, "aliénée" ( en anglais : estranged ).. Autrement dit, ce qui, dans l'ordre quotidien peut déjà apparaître comme relativement illusoire, l'est mille fois plus encore dès que l'on quitte ce cadre rassurant, le seul respirable pour nous.. Tout se passe donc comme si la pensée mentale, à l'image de la vie en général, ne pouvait fonctionner que dans l'espace réduit séparant deux zones illimitées, où la raison perd ses droits. Car ce que nous montrent télescopes et microscopes, ces milliards d'années lumière et d'hypothétiques "trous noirs" , ou tous ces petits univers emboîtés sans fin les uns dans les autres, à l'intérieur d'une même cellule, tout cela ne peut qu'engendrer le vertige éprouvé dans un rêve. (1) Mais si la raison humaine, sous peine d'arrogance, doit se déclarer dépassée par ces "échelles inhumaines", est-ce à dire que l'intelligence ne puisse les intégrer ?

Conclusion

la "pensée moderne", on l'a vu, brille surtout par une dispersion (une fragmentation") à laquelle le concept de "cohérence totale" ne peut qu'échapper. Or c'est sur ce principe que se fonde toute la science traditionnelle, puisque, quelle que soit la complexité du domaine étudié, elle commence toujours par remonter à sa Cause première. S'accrocher fermement à ce "fil d'Ariane" est en effet la seule chance de sortir en ligne droite du Labyrinthe cosmique en évitant de se heurter sans espoir à ses innombrables cloisonnements. (1) Car ce fil traverse invisiblement tous les phénomènes qui nous entourent, puisqu'il constitue leur essence même, c'est-à-dire leur participation à l'Etre Universel. Percevoir directement cette réalité interne n'est donc possible qu'à la suite d'un entraînement au terme duquel les aléas de l'existence, qui conditionnent tout notre avoir , sont devenus "transparents" , en cessant par là même de nous décevoir

 

Tétraktys M-A Ouaknin, p182, Mystères des chiffres

 

Nombre triangulaire de rang cinq

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_triangulaire

 la somme du quatrième et du cinquième nombre triangulaire forme le cinquième carré parfait, c'est-à-dire 25. 

À partir de l'indice 3, tout nombre triangulaire est somme de quatre nombres triangulaires



Nombreuses relations avec le triangle de rang 5

http://www.recreomath.qc.ca/art_relations_t_c.htm



Tétraktys et oracle de Delphes

Dict des symboles http://europia.free.fr/tetraktys.htm



Deux tétraktys

http://cubedevie.net/?cat=28



https://books.google.fr/books?id=0dQhAgAAQBAJ&pg=PA250&lpg=PA250&dq=t%C3%A9traktys+macrocosme&source=bl&ots=16wQ-F9pNF&sig=gO9ilyYsEcEA8wzRIb-P-60alBc&hl=fr&sa=X&ved=0CD4Q6AEwBmoVChMI8pGH7IqZxwIVQu8UCh0m2gRR#v=onepage&q=t%C3%A9traktys%20macrocosme&f=false

Connaître sa vraie place au sein de l'univers vivant : il en sait les limites, les servitudes et les grandeurs. Il n'a pas à modifier ce qui est. Il doit s'incliner devant le plan cosmique où il est intégré. Il en percevra alors l'aimantation secrète, la vie occulte, la joie spirituelle, ce que Pythagore appelait « l'harmonie des sphères ».

Que l'universelle harmonie nous donne la paix du cœur et la plénitude de la riche vitalité cosmique avec laquelle l'initié communique totalement.

… en saisir l'Unité et de vivre en Unité avec tout ce qui vit autour de nous et en nous. … se mettre en résonance avec la Vie Divine dans l'Univers.

 

1001symboles.net/symbole/sens-de-dix

 

Graal Symbole cosmique, service, Connaissance

Graal http://www.bldt.net/Om/spip.php?article818

Alors Dieu lui-même agit et peut se voir dans l’homme. Les chevaliers du Graal sont envoyés en mission comme les disciples du Christ. Cette voie d’approche du Divin dont parle Raymond Bernard est donc inséparable de l’engagement du service, dans le cas contraire elle ne serait que pure illusion. 
Ceci pour commenter ce passage du texte : 
"En réalité, le Graal désigne une voie d’approche vers le divin, vers une participation telle que ce n’est plus l’homme qui cherche à appréhender Dieu mais Dieu lui-même qui "se voit" dans l’homme. Le Graal, c’est l’accession au secret de la vie universelle, c’est une réalité divine, une présence permanente, c’est la révélation totale et absolue de la sagesse universelle, c’est la suprême initiation.

 

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